Que sont devenus le maire, le curé et l’instituteur ?
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Un ami très cher qui, comme moi, se désole de l’explosion de notre beau pays m’a posé la question suivante : « Quelles sont, selon toi, les causes d’une déliquescence aussi rapide de notre société ? »
Fichtre, quelle question ! Mais à la réflexion, je crois que c’est tout simple, il suffit que je me réfère à ma propre histoire pour le comprendre.
Le monde que j’ai connu et qui m’a construit dans la bonne ville de la Manche où je suis né reposait sur trois piliers inébranlables.
Le maire qui représentait l’État.
Le curé qui s’occupait des âmes.
L’instituteur qui prenait en charge l’instruction dans le respect de la laïcité.
Ces trois piliers, même s’ils se « foutaient régulièrement sur la g... », se respectaient profondément car ils savaient combien ils étaient complémentaires pour la structuration et l’équilibre de la société. Et cela a très bien fonctionné pendant des décennies jusqu’à, effectivement, mai 68 et l’explosion du système.
Deux des piliers se sont effondrés simultanément et de façon quasi symétrique, comme on détruit un pont en faisant sauter ses piles en même temps. Le catholicisme réduit à la portion congrue qui se débat dans « ses affaires ». L’Éducation nationale aux mains d’une caste de pédagogistes complètement déconnectés qui prétendent façonner les esprits au monde moderne alors qu’ils n’en font que des incultes se situant difficilement dans le temps ni dans l’espace. Le pauvre maire, lui, il n’est que la victime collatérale : il est lâché et fait ce qu’il peut.
Par ailleurs, il est frappant de constater à quel point tout se focalise autour du laxisme judiciaire qui serait responsable de tous le maux. Mais dans une société normalement apaisée, la justice ne doit servir à rien, elle doit être un pis-aller quand tous les litiges ne peuvent être réglés en amont et à l’amiable !
Le discours unanime, c’est « la justice est responsable de tout ce b..., car elle ne punit pas assez ».
C’est vrai, mais cela changera quoi, si cette justice hors-sol se met à réprimer violemment ?
C’est évidemment nécessaire « pour l’exemple », mais ce n’est pas le sujet premier. Le sujet premier, c’est l’immigration, ou plutôt l’absence totale de gestion des flux et du processus d’assimilation.
J’ai personnellement vécu dan un pays musulman et j’ai vite compris que je n’avais pas le choix : ou je restais dans mon ghetto d’expatriés ou je m’assimilais à la population locale en en acceptant les valeurs, le mode de vie, les traditions et en expliquant les miennes. En échangeant, quoi…
Le jour de ma mort, je demanderai, naturellement, l’extrême onction. Je crains qu'aucun curé ne puisse venir me la donner, il y a si peu de curés ! Après tout, si un imam accepte de venir m’assister, ce n’est pas bien grave, n’est-ce pas le même Dieu, puisque Dieu est unique ? Mais le problème, avec les imams, c’est qu’ils cumulent les trois fonctions : maire, curé, instituteur…
C’est la seule chose à méditer.
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