Pour quelques euros de plus…

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Alors que la question de l’euro semble être abandonnée (renvoyée aux calendes grecques, pourrait-on dire), même par le Front national, elle est, pourtant, plus que jamais centrale.

Reléguer, éluder, oublier cette question, comme si la monnaie d’une nation n’était qu’un détail (de l’Histoire), c’est occuper le temps médiatique pour ne jamais parler des vrais problèmes.

Hormis le thème de l’identité, qui n’est jamais qu’un corollaire de l’indépendance économique, le problème de la soumission (voulue) de la France aux banquiers est le problème majeur, car de là découlent toutes les destructions majeures nationales.

Au début du XIXe siècle, Napoléon Bonaparte disait déjà que "lorsqu’un gouvernement est dépendant des banquiers pour l’argent, ce sont ces derniers, et non les dirigeants du gouvernement qui contrôlent la situation, puisque la main qui donne est au-dessus de la main qui reçoit. […] L’argent n’a pas de patrie : les financiers n’ont pas de patriotisme et n’ont pas de décence : leur unique objectif est le gain."

Écho de Mayer Amschel Rothschild : "Donnez-moi le contrôle de la monnaie d’une nation et je n’aurai pas à me soucier de qui fait les lois."

Avec un banquier à la tête de la province France dans l’Union européenne fédérale sous contrôle anglo-saxon et sous gestion allemande (nous parlons ici des élites, et non des peuples, aussi victimes que le peuple français), le dépeçage risque de continuer encore quelque temps.

Cependant, cette situation n’est pas éternelle : Philippe le Bel avait réglé le problème des Templiers, véritable État dans l’État, de manière plutôt virile ; de Gaulle a renvoyé tous les dollars des banques françaises contre de l’or.

Jusqu’à Emmanuel Macron, "l’art français, je ne l’ai jamais vu", du chemin a été fait. Pourtant, cette tradition française remonte du fond des âges. Louis XIV faisait publier, dans toutes les paroisses du royaume de France, le 12 juin 1709, l’appel à l’aide à ses sujets :
"Mais, quoique ma tendresse pour mes peuples ne soit pas moins vive que celle que j’ai pour mes propres enfants ; quoique je partage tous les maux que la guerre fait souffrir à des sujets aussi fidèles et que j’aie fait voir à toute l’Europe que je désirais sincèrement de les faire jouir de la paix, je suis sûr qu’ils s’opposeraient eux-mêmes à la recevoir à des conditions également contraires à la justice et à l’honneur du nom FRANÇAIS."

Si notre monnaie ne relève plus (et ne reflète plus) de notre indépendance et notre politique, que restera-t-il à la "justice et à l’honneur du nom FRANÇAIS" ?

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