Qui est Catherine Vannier, la magistrate opposée à l’opération Wuambushu ?

Mayotte est le témoin le plus criant d’une honte française. Bien que située à plus de huit mille kilomètres de Paris, l'île ne peut cacher sous le tapis élyséen les chiffres effarants de l’immigration clandestine. L’opération Wuambushu, annoncée par Gérald Darmanin, devait mettre un terme à l’invasion migratoire que connaît le 101e département français. Clandestins renvoyés, bidonvilles rasés : le programme opératoire a le mérite d’être clair. L'efficacité, enfin ? C'est compter sans la résistance de nos bons amis du droit. Le 25 avril dernier, la juge Catherine Vannier signait une ordonnance de référé mettant un coup d’arrêt à l’opération voulue par Beauvau. La décision judiciaire est loin d’être anodine, comme le révèlent nos confrères d’Europe 1.
Une décision pilotée par le Syndicat de la magistrature ?
Dans un courriel daté du 17 avril dernier, le Syndicat de la magistrature, classé à gauche et connu par l’affaire du « mur des cons », alertait ses adhérents sur l’« opération d’envergure » en préparation à Mayotte. L’objet du courriel est sans équivoque : « À Mayotte non plus, l’autorité judiciaire ne sera pas la caution de violations des droits humains. » Comme le rapporte Europe 1, la suite du message l’est encore moins : « Les collègues ne sauraient être la caution utile d’un gouvernement s’apprêtant à mener une opération qui, par son envergure et ses objectifs, amènera très certainement des violations massives des droits humains sans que l’autorité judiciaire puisse correctement exercer sa mission de protection. » Un tel message aurait-il pu influencer la décision du magistrat Catherine Vannier, qui mettait un frein à l’opération trois jours après ? Ancienne vice-présidente du Syndicat de la magistrature, la juge a très certainement eu connaissance de ce message, même si rien n’indique, pour le moment, qu'elle en soit toujours membre.
Zèle politique ou stricte application du principe d’impartialité ?
Un parcours qui en dit long
Originaire de Bourgogne, Catherine Vannier a suivi un parcours atypique. Nommée présidente du tribunal judiciaire de Mamoudzou (Mayotte) par décret du président de la République, le 1er août 2022, le magistrat était auparavant juge à Papeete, de novembre 1991 à juillet 2009. Ancien substitut du procureur de la République auprès du tribunal de grande instance de (TGI) de Laon, dans l’Aisne, Mme Vannier devient vice-présidente du très à gauche Syndicat de la magistrature.
La juge est connue pour ses positions très euphémistiques lorsqu’il s’agit d’évoquer les délits et crimes commis par lesdits « mineurs isolés » à Mayotte. En février dernier, elle déclarait au micro de France 1 Mayotte que « la délinquance des mineurs ici est légèrement supérieure à la moyenne nationale […] mais pas tant que ça. Elle n’est pas si importante que ça. » Des propos qui entrent en totale contradiction avec ceux d’Estelle Youssouffra, députée de la première circonscription de Mayotte et membre du groupe Libertés, Indépendants, outre-mer et territoires (LIOT),. Cette dernière approuvait l'opération, le 25 avril, sur RFI : « Cette opération Wuambushu, c’est la lutte contre l’habitat insalubre, l’immigration clandestine et les bandes qui sèment la terreur. » Estelle Youssouffra décrivait, en décembre dernier, à nos confrères de France Info, un véritable climat de terreur : « Les entreprises sont incendiées, les automobilistes sont agressés par des hordes de jeunes démons qui se déplacent par centaines. » Un constat plus qu'alarmant à adresser d'urgence à Catherine Vannier.
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59 commentaires
« sans que l’autorité judiciaire puisse correctement exercer sa mission de protection »
On aimerait bien que cette autorité applique ce précepte envers le citoyen honnête. Les faits nous démontrent tous les jours que ce n’est plus le cas depuis de nombreuses années.
Une caricature ! Tant au physique qu’au moral…
Ces juges militants gauchistes et favorables à l’immigration sans entrave qui tordent le droit pour nier la réalité et satisfaire leur idéologie mortifère pour notre société .
Que les migrants soient hébergés chez cette magistrate ! Après on en reparlera !
Mais non mais non , les juges ne sont pas politisés !!!
Non, non, vous avez une appréciation trop tendre ; ils sont super-politisés, super-macronisés, super-gauchisés, super-wokisés, super-mondialisés, super anti-gaulois, super-anti-gilets jaunes.
Ne soyez pas inquiet je suis 100% en accord avec vous !! Mon commentaire était tourné en dérision !!
En fait de super-héros du mal…
Elle protège qui l’autorité judiciaire quand des enfants se font torturer et tuer par des OQTF ou des déséquilibrés en attente de jugement mais libres ?
Ces gens là ne sont pas élus et jugent selon leur idéologie, voilà où nous en sommes
Ce sont eux qui ont le pouvoir. Ils ont fait élire Macron, celui-ci n’est que leur marionnette.
« Nommée présidente du tribunal judiciaire de Mamoudzou (Mayotte) par décret du président de la République, le 1er août 2022 » : encore bravo la macronie pour cette initiative …
De là à penser que tout cela est orchestré : on la nomme à Mayotte et Darmanin organise un grand barnum voué à l’échec pour pouvoir dire qu’il a fait ce qu’il pouvait. Il ménage son avenir en fait
Il ne ménage rien, il montre une fois de plus son incompétence à préparer correctement une opération… souvenons nous du fameux imam, souvenons nous de ses innombrables mensonges dont le grossier « stade de France » !
Ah, là, la séparation des pouvoirs, ils s’en souviennent.
Cette gauche de traitres appointés tue ce pays depuis 40 ans.
Comment pouvait-il en être autrement ? Nos Magistrats ont tant fait pour l’éviction de Fillon que Macron leur est largement redevable !
Mais qui gouverne dans ce pays ? Les magistrats ou le président et le gouvernement ? Quand va t on mettre fin à cette situation ? Il faudrait un exécutif qui fasse preuve de courage et d’autorité , mais ce n’est pas le cas , alors Darmanin peut bien s’agiter , Macron peut bien faire moult promesses , Rien ne changera….
Et la juridiction d’appel est celle de la Réunion. Du coup, je me dis que M. Darmanin et surtout la France et les Mahorais ont du souci à se faire … Comprenne qui pourra : « Que ceux qui ont des yeux pour voir voient, que ceux qui ont des oreilles pour entendre entendent ».
« Violations massives des droits humains »… ça n’a pas l’air de beaucoup la tracasser, cette dame Vannier, quand lesdites violations sont exercées par des hordes sauvages qui agressent — voire pire — le citoyen lambda. Pourquoi la justice inverse-t-elle toujours, ou presque, les rôles ?
parce que la « justice » et l’école de la magistrature sont pourries par l’extrême gauche.
« À Mayotte non plus, l’autorité judiciaire ne sera pas la caution de violations des droits humains ». Est ce que cette phrase s’applique aussi à cette gamine de 5 ans assassinée dans son innocence suite à la non inculpation d’un récidiviste; au meurtre de cette jeune fille à Tonneins par un libéré en remise de peine, etc…….
Dans l’ordre des priorités absolues de notre République, si elle entend demeurer la cinquième, il s’agit bien de mettre au pas les magistrats et d’éradiquer la notion de jurisprudence ouvrant la liberté totale d’interprétation de la loi édicté par le législateur, c’est à dire le parlement, c’est à dire le peuple. Le danger n’est plus dans la rue mais dans les tribunaux, dont les présidents sont désormais seuls maîtres à bord d’une institution judiciaire qui à le droit de vie ou de mort politique et citoyenne.
C’est un peu une tradition bien Française de trahir ceux qui choisissent la France. Comme les Harkis en Algérie qui avaient choisis la France, plus récemment les Kurdes, les Mahorais ont choisis la France. la gauchocratie prêche l’abandon de ces citoyens. Ils n’en sont plus à une trahison près. Mais voilà, les habitants de Mayotte sont aussi des électeurs et je pense qu’ils sauront tirer les conclusions et sauront faire le bon choix au moment voulu.