Racisme anti-Blanc : le grand déni de notre temps !

Si certains s'évertuent à nier son existence, le racisme anti-blanc est une réalité reconnue par les tribunaux français.
Capture écran France TV
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Le racisme anti-Blanc est-il le grand déni de notre temps ? La question se pose, au vu de la quantité d’énergie déployée pour contester un fait social pourtant largement établi. Cette semaine, encore, ce tabou s’est rappelé à nous à l’occasion de la publication d’un livre sur les événements qui ont eu lieu à Crépol, dans la nuit du 18 au 19 novembre 2023. Ses auteurs ont été reçus, à plusieurs reprises, sur les antennes du service public où ils ont eu toute latitude pour nier, contre toute évidence, la dimension raciale du meurtre de Thomas. Ce dernier a été tué par une bande ethnique venue « planter des Blancs », mais tout cela n’aurait, au fond, aucune signification. « Ce n’est pas parce qu’ils disent des insultes anti-Blanc au moment de la rixe qu’ils veulent tuer du Blanc ! », a ainsi maintenu le journaliste Jean-Michel Décugis, sur France 5, le 18 mars 2025. Une magnifique cascade rhétorique que nous ne vous conseillons pas de reproduire chez vous.

https://twitter.com/ojim_france/status/1902315510659706930

Association de lutte contre le racisme créée en 1984, l’AGRIF voit clair, dans le jeu de Jean-Michel Décugis et de ses comparses. « Ce sont des journalistes nettement partisans qui ont écrit un livre dans le but de dégonfler le caractère raciste de l’attaque de Crépol et de dégonfler de manière générale la réalité du racisme anti-français et anti-chrétien qui ne cesse de monter en France et contre lequel nous nous battons depuis 40 ans », confie, à BV, Yann Baly, le délégué général de l’organisme.

Un racisme maintes fois reconnu par la Justice

Ces dernières années, la négation du racisme anti-Blanc a été facilitée par un glissement sémantique impulsé par les « sciences » sociales. Cette discipline trustée par l’extrême gauche universitaire a eu à cœur de changer la définition du mot « racisme » : celui-ci ne doit plus désigner des comportements de haine ou de hiérarchisation entre races, mais uniquement les effets d’un système de domination s’abattant sur les minorités. Ce système étant, en Occident, « dominé » théoriquement par les Blancs, il en découle une impossibilité, pour les non-Blancs, d’être auteurs de racisme et, pour les Blancs, d’en être les victimes. C’est au nom de cette manipulation conceptuelle que des journalistes en viennent aujourd’hui à nier le réel. « Il y a eu des insultes racistes anti-Blanc, mais le racisme anti-Blanc est un concept d'extrême droite, en jurisprudence, ça n'existe pas », s’est ainsi insurgé, sur France 5, Marc Leplongeon.

Sauf que, là encore, le journaliste dit faux. « Ces journalistes sont à côté de la plaque. Bien entendu, que le racisme anti-Blanc a été reconnu et condamné, rectifie Yann Baly. Depuis 1994, nous sommes habilités à agir devant les tribunaux pour tous les faits de racisme anti-chrétien, anti-français et même anti-Blanc. C’est dans nos statuts. Il y a de la jurisprudence, on a fait condamner des gens. »

En effet, en 1992, déjà, l’AGRIF fit condamner un Algérien et un Turc qui avaient traité des policiers de « bâtards de Français ». En 1996, un Haïtien fut également sanctionné par le tribunal correctionnel d’Évry pour avoir taxé de « sale Blanc » un contrôleur des transports franciliens. De nombreux autres procès suivirent, avec à chaque fois des peines aggravées par des propos virulents envers les « Blancs ». En 2014, encore, le caractère raciste fut retenu par la Justice dans une affaire où la victime avait été agressée aux cris de « sale Blanc » et « sale Français ». Et pas plus tard que cette semaine, Avocats sans frontières a annoncé poursuivre l’humoriste Melha Bedia, qui avait traité un groupe de « bande de gwer » dans l’émission Liars Club, sur Amazon Prime.

https://twitter.com/ASLA_asso/status/1902390109963431987

Il se trouve que c’est ce même terme, « gwer », que l’on entend dans une des vidéos tournées le soir du meurtre de Thomas, à Crépol. De quoi rendre encore plus incontestable la dimension raciale et raciste du crime ? « Selon les magistrats sur lesquels on tombe, on ne sait pas trop, hélas, déplore le délégué général de l’AGRIF, au micro de BV. Certains jugements ne sont plus rendus en droit, mais en fonction d’une idéologie. Mais là, il y a quand même un ensemble de faits, une médiatisation, des élus qui montent au créneau... Donc, on a bon espoir que même un juge partisan ne puisse pas mettre sous le tapis la réalité. »

Affaire à suivre dans les prochains mois.

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Jean Kast
Journaliste indépendant, culture et société

Vos commentaires

34 commentaires

  1. Deux beaux exemples de cette nouvelle espèce de « petits commissaires politiques » en mission de promotion d’un « bouquin », sur le service publique où ils sont reçus en majesté, comme il se doit. Ces deux là méritent le prix Nobel de l’aveuglement idéologique ! Et le jeune Thomas ? On en parle ?

  2. le « journalistes » Leplongeon et Decugis, ont juste piqué une tète dans la fange, sous le regard admiratif de la « reine » Christine, dans l’émission de la gauchisante Lemoine. Quel tableau pitoyable !

  3. Le problème quand nous voyons que tout l’ espace médiatique est de gauche mais de salon et refaire l’ affaire de CREPOL c ‘est grave mais à tous les niveaux ils se sont infiltrés cette gauche à pris le pouvoir partout la presse la justice les chaines d ‘infos l ‘ education ETC.. Alors que le peuple est en désaccord .TRUMP a fait le ménage et donne l’ exemple mais attention les gens sont tellement pollués dans leurs tètes par la peur en refaisant l’ histoire ou tordre l’ information le réel n’ existe ETC.. bref .La prochaine élection sera rude et il ne faudra pas se louper autrement notre belle france disparaitra

  4. Ceux qui nient le racisme anti blanc aujourd’hui se distinguaient déjà hier en niant le  » grand remplacement »,catalogué comme étant une théorie complotiste,y compris au sein d’un parti au pus haut dans les sondages.Ce grand remplacement contesté, c’est pourtant bien la conséquence inéluctable des nombreuses vagues migratoires survenues depuis ces 50 dernières années,depuis le regoupement familial de Giscard et de ses successeurs,qui ont contribué à bouleverser la donne ethnique et sociétale.
    du Pays.

  5. « Certains jugements ne sont plus rendus en droit, mais en fonction d’une idéologie ». C’est flagrant ce qui nous fait dire que la France s’oriente vers un régime soviétique. Ces jugements idéologiques sont doublés d’une redéfinition des mots, à rendre ces jugements totalement illisibles. Et ces définitons des mots deviennent spécifiques à chaque détracteur. En résumé, une embrouille qui rend le raisonnement totalement hors sol. Le réel aboutit à du virtuel que l’on doit considérer nouveau réel lorsqu’il est passé par les voix de ces personnages d’un autre monde. On marche vraiment sur la tête. Pas étonnant que la France soit décadente. Face aux raisonnements, nous devenons comme des poules en présence d’un sifflet.

    • Surement pas moi. « Ce n’est pas parce qu’ils disent des insultes anti-Blanc au moment de la rixe qu’ils veulent tuer du Blanc ! », a ainsi maintenu le journaliste Jean-Michel Décugis, sur France 5, le 18 mars 2025. Mais alors pourquoi viennent ils avec des couteaux en poche. Je ne suis jamais aller a un bal avec un couteau ou une autre arme.

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