Racisme anti-chinois : l’angle mort de France 5
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L’audiovisuel de service public sait choisir ses victimes. À défaut de s’intéresser au racisme anti-Blanc et antifrançais qui se radicalise - l’attentat de la gare de Lyon en témoigne -, France 5 diffusait, dimanche soir, un documentaire sur le racisme anti-chinois. Un racisme « ambiant, tu, toléré » qu’il serait apparemment urgent de dénoncer. Aucun fait d’actualité n’est venu le mettre en lumière récemment, aucun sondage n’a souligné sa résurgence, mais qu’importe. Rien ne doit s’opposer à la culpabilisation tous azimuts des Français dont le service public s’est fait une mission quotidienne.
Pour ce faire, la journaliste Émilie Tran Nguyen - elle-même d’origine asiatique - est allée à la rencontre de certains Chinois sélectionnés en toute objectivité : ses propres parents, ainsi qu’une brochette de militants, journalistes et vedettes engagés. Aux uns, elle a demandé de raconter leur arrivée en France ; aux autres, elle a interrogé leur enfance. Tous sont unanimes : « C’était horrible. » Leurs récits glacent le sang, il est vrai. Les concernés racontent l’horreur de ce racisme bienveillant, ces « clichés positifs » dont ils garderont des séquelles à vie. « Les Chinois sont travailleurs », « ils sont bons en maths », « ils sont bien intégrés »… autant de stéréotypes dont il est dur de se relever, on l’imagine.
Dans "Je ne suis pas chinetoque", la journaliste @EmiliETN dresse un panorama dense de l’ampleur du racisme anti-asiatique.
Un documentaire inédit à retrouver dimanche 4 février à 21h05 sur #France5 et sur notre plateforme. pic.twitter.com/3aj5PrwFSN
— France tv (@FranceTV) February 2, 2024
Un racisme sorti des cartons
L’essentiel du travail d’Émilie Tran Nguyen a consisté à gratter les fonds de tiroir pour en exhumer un pseudo-racisme et faire pleurer dans les chaumières. « Je suis remontée dans les archives », explique l’historienne en herbe. Son voyage dans le passé débute dans les années 80 avec une séquence de L’École des fans dans laquelle Jacques Martin demande à un tout jeune garçon, manifestement asiatique, s’il mange avec des baguettes et s’il aime le riz... C’est un peu comme si vous alliez en Chine et qu’on vous y demandait si vous aimez les escargots et le camembert. Imaginez le traumatisme !
Les autres « archives » à charge ressorties par la journaliste sont celles qui sont habituellement utilisées pour prouver le passé désespérément raciste de la France : les sempiternels micros-trottoirs de l’ORTF, les sketchs de Michel Leeb, les planches de Tintin au Tibet… Bref, du très très lourd.
L’aveuglement volontaire devant le racisme d’aujourd’hui
Si France Télévisions se réfugie dans le passé, c’est par peur du présent. Comme sur la question de l’antisémitisme, elle pointe un racisme mort et enterré pour ne pas avoir à parler de celui qui prolifère actuellement. Ce n’est, ainsi, qu’au bout de quarante longues minutes de remplissage que le documentaire en vient enfin à parler des violences d’aujourd’hui. La journaliste évoque alors le meurtre, en 2010, de Chaolin Zhang, un couturier dont la mort a donné lieu à un soulèvement de la communauté asiatique et une grande manifestation parisienne contre le racisme anti-chinois. Elle raconte l’agression crapuleuse du malheureux… mais prend soin de taire l’identité des trois « jeunes » qui furent ensuite condamnés par la Justice. Il s’agissait de trois Maghrébins. À aucun moment du documentaire cette dimension intercommunautaire du racisme anti-chinois n’est abordée. Elle est pourtant centrale. Il suffit de questionner les Chinois tabassés et les touristes asiatiques dévalisés : l’agresseur type ne ressemble pas vraiment à un Français de souche.
Mais comme d’habitude, seuls les Blancs peuvent être accusés de racisme. Les autres n’en seraient jamais vraiment capables. Selon l’émission de France 5, ils ne devraient même pas être tenus pour responsables des agressions qu’ils commettent. « Les stéréotypes, c’est ça qui a causé la mort de Chaolin, y entend-on. Le racisme, c’est une pyramide de violences : tout en haut, il y a la mort, et cette mort est rendue possible par la banalisation d’un nombre de manifestations du racisme anti-asiatique. » Traduction : c’est Michel Leeb et Jacques Martin qui ont tué Chaolin. Kevin et Mattéo n’y sont pour rien.
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38 commentaires
Ce sont bien les stéréo-types qui l’ont tué , d’ailleurs ils avaient des sweats à capuche et des mines patibulaires .
Mais la mafia chinoise a aussi de grandes qualités : intelligente , bosseuse et silencieuse ; que voulez-vous , nul n’est parfait !
france Télé, si prompte à se moquer des agriculteurs français, essaie de se rattraper en parlant du racisme anti-jaune. La ficelle est un peu grosse. Qui peut s’y laisser prendre. « Quand le sage montre la lune, l’imbécile regarde le doigt ! »
Racisme anti-chinois ? Je ne pense pas, mais méconnaissance de la Chine, des Chinois, de leur culture, de la vie en Chine, certainement. Et aussi, désinformations a propos de la Chine, du système chinois, de la situation au Xinjiang ( pays des Ouighours), au Tibet, a Hong Kong …certainement . Peut-être par des personnes et des media pas toujours bien intentionnés , mais payés par qui ?
Même si on retrouve beaucoup d’asiatiques dans certains quartiers de la ville nickel chrome , on a pas l’impression d’être » envahi » par cette population qui se comporte d’ailleurs bien et dans la discrétion .
Curieusement, jamais n’est dénoncé le fait que ces « faits divers » sont liés directement, et proportionnellement à l’augmentation anarchique conduite par les gouvernements successifs, et le dernier en date pas le moins actif en la matière, de cette immigration débridée « africaine », car il faut bien appeler un chat, un chat !
Il n’est que de lire quelques journaux algériens par exemple, pour y comprendre que les entreprises chinoises qui ont pris en charge la rénovation du pays, laissé beaucoup plus que moins à l’abandon par leur système « démocratique et populare »… subissent pas mal d’actes « racistes » de la part des autochtones qui critiquent leurs activités mais ne veulent pas y participer. Mieux vaut, n’oublions pas de le préciser, venir dans l’ex-pays colonisateur, pour s’y gaver des aides largement dispensées… et s’y venger des chinois…
Le nombre de restos chinois est dans ce cas vraiment étrange, car je m’étonne de voir tant de racistes fréquenter comme moi, ces restaurants.
Quant à dire que les Chinois sont travailleurs, c’est effectivement un cliché, cliche photo de la réalité, car j’ai connu des Chinois lors de mes visites de logements, pour les trouver en journée, impossible, il sont au taf de 7h à 19h! Et j’en ai connu, un, perso, le gars avait trois boulots et sa femme tenait un resto !
Le racisme anti-chinois n’est pas le fait des Français ;enfin, les vrais.
Attention: opération Soft Power da la Chine ! La preuve la plus éclatante, pour les Asiatiques, c’est l’utilisation du mot « chinois » pour parler de tout ce qui est « asiatique ». Cette opération culturelle fait suite à un livre paru, il y a deux ou trois ans, invitant les Asiatiques à se rassembler (autour des Chinois, bien sûr) pour se plaindre d’un racisme dénommé (forcément) anti chinois.
Rappelons nous: la ministre des affaires étrangères chinoise a déclaré, récemment, qu’un pays où il y a des nombreux restaurants chinois est forcément…chinois ! Pensons aux Tibétains, aux Ouighours et à tous les Asiatiques vivant à côté de la Chine et qui voient, depuis des années, leurs îles envahies par les milice marine (et les bateaux de guerre) chinois. Les Asiatiques ne sont pas des Chinois, et ils ne veulent pas le devenir.
Autre preuve évidente de l’opération diplomatique : les Asiatiques sont en général appréciées en France, Chinois ou pas.
Les Asiatiques qui sont venus en France ont envie d’être français, ils aiment la France, et ils ne veulent pas que la France soit traitée comme Taïwan par Pékin.
On peut reprocher aux Asiatiques de se regrouper Porte d’Italie et de vivre « en famille », mais n’est-ce pas le cas de tout groupe ethnique ? En revanche ils ont l’intelligence de s’intégrer aussi vite que possible et ont un Q.I. de rêve ! Ils ne défraient pas les chroniques judiciaire d’ordinaire, travaillent et paient des impôts au lieu de vivre comme les Africains de subventions à vie. Ces derniers ont donc motif d’être jaloux et vindicatifs vis-à-vis des Asiatiques . Rappelons que les ménages franco-vietnamiens sont de loin les plus nombreux et solides de l’Hexagone .
Exact . Dans le 13ème, on est tranquille . Japonais, Indochinois vraiment : rien à dire .
Le service public de désinformation et de propagande ferait bien d’éviter de toucher aux communautés asiatiques.
Celles-ci sont discrète, bosseuses (elles), et apprécient particulièrement qu’on leur foute la paix.
C’est pourquoi les membres, première, seconde, voire troisième générations, de ces communautés originairement de pays qui ont connus et fuient des guerres atroces, ne font pas la queue pour devenir membre de la Nupes…
Car ces gens-là s’intègrent à la France et travaillent dur « eux » !
Personnellement j’approche de la soixantaine et je n’ai jamais constaté le moindre racisme envers les Asiatiques de la part de Français de Souche.
Aucun racisme de la part des Français de souche, oui, mais de la bêtise (et je reste poli) à très haut niveau. de la part d’un grand nombre, qui, pour faire comme tout le monde ou comme les autres continuent dans cette même dynamique.
Bien au contraire, ils sont tellement discret (pour d’autres raisons, mais c’est une autre histoire) qu’ils sont des modèles d’intégration. Cette journaliste, trahie sa communauté et se comporte en vraie raciste du peuple français, honte à elle et j’espère que sa communauté la punira de cet éclairage
tout a fait raison, c’est pour cacher le désastre de l’ immigration en provenance de l’Afrique que la pseudo journaliste tente d’allumer un contre feu. pas dupe les Français.