Raciste, déconnecté et amateur de violences policières : le RN selon France Télé
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Jordan Bardella, la grande normalisation ? Le mardi 30 avril dernier, l'émission C ce soir diffusée sur France 5 s'intéressait au président du Rassemblement national. Karim Rissouli, le présentateur, s'est entouré d’Andréa Kotarac, porte parole du RN, d’Astrid de Villaines, journaliste à France Culture, de Camille Vigogne Le Coat, journaliste au Nouvel Obs, de Félicien Faury, politiste et sociologue, d’Alexandre Devecchio, rédacteur en chef du service débat au Figaro et de Sylvain Bourmeau, journaliste, directeur du quotidien AOC, producteur à France Culture et professeur associé à La Sorbonne, pour répondre à cette question. Une heure d’antenne, donc, consacrée à cette interrogation dont la réponse, au vu des derniers sondages, semble assez évidente. A moins que l’objectif de l’émission soit ailleurs ?
Les Français insultés
Si les premières prises de parole se veulent plutôt objectives, au fur et à mesure que le débat avance, les propos sont de plus en plus partisans. A commencer par ceux tenus par Sylvain Bourmeau qui semble être venu sur le plateau de l'émission pour dénormaliser, rediaboliser et débanaliser le Rassemblement national. Parti qu’il nommera pas son ancien nom, « le Front national », pendant presque toute la durée du programme. L’universitaire a du mal à se mettre à la page, il milite pour le retour du cordon sanitaire journalistique. Pour lui, les journalistes politiques ne devraient pas pratiquer leur « métier de la même façon à l’endroit de ce parti qu’avec les autres partis ». Et peu importe que le RN compte 88 députés à l’Assemblée nationale et que plus de 13 millions de Français aient voté pour Marine Le Pen aux dernières élections présidentielles.
Vient le sujet de l’immigration. Le producteur de France Culture prend de nouveau la parole et proclame que « faire un référendum sur l’immigration, c’est une idée d’extrême droite ». Il le professe : « L’immigration n’est aucunement un problème dans ce pays ». S'il est si sûr de lui, pourquoi demander leur avis aux Français serait-il scandaleux ? Parce que, pour le journaliste, une grande partie de la population est raciste. Evidemment, « ce que dit le niveau de vote élevé du Front national, c’est que le niveau du racisme est encore plus élevé dans le pays ». Pour les électeurs du RN, « le racisme est un socle du geste électoral », assure le professeur associé à la Sorbonne.
Des propos confirmés par Félicien Faury, auteur du livre Des électeurs ordinaires - Enquête sur la normalisation de l'extrême droite : « Il y a du racisme ordinaire qui structure très fortement le vote RN. »
Un service public en roue libre ?
S'ensuivent des “vérités absolues”. Celles de Sylvain Bourmeau qui informe les téléspectateurs que « la préférence nationale c’est techniquement xénophobe » et que « dire qu'il y a une crise de l'immigration c'est comme dire que la Terre est plate » mais également celle d'Astrid de Villaines, journaliste à Radio France. Cette dernière prétend que les violences policières « donnent du grain à moudre et une façon de légitimer un parti qui va utiliser potentiellement ces actions là ». Elle suggère, sans que cela ne fasse scandale, que le Rassemblement national est favorable aux violences policières !
A mi-émission, Andréa Kotarac s’étonne « de la tournure de ce débat ». Pouvait-il vraiment s’attendre à autre chose ? Cela fait bien longtemps que le service public, télévisuel ou radiophonique, ne respecte plus son devoir de neutralité. Même dans la mise en scène de C ce soir, le parti pris apparait. Pour l’émission, les intervenants de droite sont assis sur des fauteuils rouges, ceux de gauche sur des bleus et Camille Vigogne Le Coat, journaliste au Nouvel Obs, la personnalité la plus neutre de l’échange, sur un siège violet. Comme si les bons et les mauvais points avaient été distribués avant même que les caméras ne tournent. Le service public ne respecte ni ses obligations, ni le contribuable qui lui permet d’exister. Il milite et insulte une frange de la population. Jusqu’à quand ?
Sarah-Louise Guille
Journaliste
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15 commentaires
Télé-poubelle…
Le producteur de France Culture prend de nouveau la parole et proclame …. : « L’immigration n’est aucunement un problème dans ce pays ». Un nanti a parlé. Il accepte donc que les migrants soient logés sous des tentes, sous des ponts, sans formation à la langue, sans formation à un métier. Des oisifs qui errent sans destination. Macron a reconnu que l’immigration était source de délinquance mais ce producteur nie. Astrid de Villaines voit des violences policières là où il n’y a que de la défense justifiée. On souhaiterait sa présence dans les premières lignes de ces forces de l’ordre. Sa parole magique éviterait peut-être les confrontations. On discerne surtout chez ces gens là du sectarisme, de la haine diffusée sans retenue. Des donneurs de leçons affabulateurs, dépourvus d’arguments objectifs. Une acculturation sous-jacente adaptée à la manipulation nécessaire des faibles.
Ces clowns devraient faire des reportages en Afrique .
En Algérie ou les clandestins maliens sont reconduit sans ménagement a la frontière.
Le Nigeria qui interdit les pubs TV et magazines avec des acteurs blancs .
Comme d’habitude , le service public radio ou TV , financés avec nos impôts , pour insulter le RN qui représente quand même 80 % des Français , ceux qui veulent retrouver leur France , celle du bien vivre , de la sécurité , des soins et de l’éducation pour tous !
Le LFI , la Nupes et bien sur les Renaissances se trompent de cible , ils accusent le RN de leur désir de destruction massive du pays !
Personnellement, j’en ai un peu assez de payer des impôts (plutôt des intérêts sur de la dette) pour financer les médias publics.
Il faut plus de transparence sur l’utilisation de l’argent public.
Chaque centime utilisé devrait pouvoir être tracé, ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui.
Pourquoi parler de ce télé crochet que personne ne regarde, animé par des partisans wokeidiotutile de la sphère bobo parisienne dont tout le monde est fout.
Incroyable
Ne serait-il pas cohérent que la contribution à l’audiovisuel public soit volontaire. Ne pourrions nous pas en être privés par simple refus de payer?
La réponse à cette question est plutôt d’imposer immédiatement la suppression de toute subvention à tous les médias ! Il est anormal que certains médias soit arrosés et pas d’autres. Sans subvention, ceux-ci seraient peut-être plus objectifs dans leurs articles
• Raciste, ce sont les LFI-Nupes qui ne supportent pas les français qui ont le culot de ne pas partager leurs idées.
• Déconnecté, ce sont les LFI-Nupes, et les journalistes gauchistes, qui ne supportent pas les français qui ont le culot de ne pas partager leurs idées.
– Amateur de violences policières, ce sont les Antifa, [certains] étudiants de Sciences-PRO hamas et de la Sorbonne, qui détruisent tout, y compris immeubles et matériels supposés leur donner le savoir.
Ne peut-on pas rajouter antisémite à raciste quand on parle de lfi, ce qui n’est pas sans rappeler les idées d’un certain parti national socialiste
Si ce que dit France télé était vrai, ce qui n’est pas le cas, je ne vois pas au nom de quoi tel ou tel média d’information ne pourrait pas dire la vérité, c’est son rôle, même et surtout s’il est payé par nos impôts.
Ils militent et insultent jusqu’à ce que nous ayons au pouvoir des gens suffisamment courageux pour les priver de ces subventions prélevées chez les racistes qui votent RN . En effet ils se permettent d’insulter des millions de français mais oublient que sans eux plus de subventions . Et si la droite osait tenir de tels propos elle serait aussitôt sanctionnée .
Simple …. Un petit référendum pour savoir si les français sont encore favorables à ce que leurs impôts servent à la propagande idéologique gauchiste …. Mais c’est un vœux pieux
Qui sait ? Il suffit que les français se réveillent et votent bien la prochaine fois.