« Raciste, sioniste » : des militants obligent un professeur à arrêter son cours

« Ils ont voulu intimider le professeur. Ils ont voulu lui faire comprendre qu’à Lyon 2, si tu ne penses pas comme eux, tu pars. » Ce mardi 1er avril, aux alentours de 15 heures, une quinzaine de militants pro-Palestine ont interrompu le cours de Fabrice Balanche, maître de conférence en géographie, à l’université Lumière Lyon 2. Aux cris de « Raciste, sioniste, c’est vous les terroristes ! », ces activistes masqués ont contraint le professeur à « quitter l’amphithéâtre et à mettre fin à son cours », rapporte l’université, contactée par BV. « Ils ont remis en cause des propos tenus publiquement par l’enseignant, quelques jours auparavant, concernant une occupation en cours sur l’un des campus de l’université », précise la direction. En effet, le 30 mars dernier, Fabrice Balanche, professeur connu des médias pour ses expertises renommées sur la question syrienne, était intervenu brièvement à l’antenne de CNews pour dénoncer l’occupation d’une salle de l’université « par des étudiants d’extrême gauche […], des gens qu’on peut qualifier d’islamo-gauchistes ». Suite à cette manifestation en plein cours, « l’université Lumière Lyon 2 dénonce ce type d’agissements inacceptables. Elle réaffirme sa volonté d’assurer le déroulement serein de ses activités de formation et mettra tout en œuvre pour que cette situation ne se reproduise pas. »
À Lyon 2, le cours de Fabrice Balanche a été interrompu de force par l’extrême-gauche sous les cris « racistes, sionistes, c’est vous les terroristes ».
Pourquoi ? Il s’était opposé à la rupture du jeune du ramadan au sein de l’université.@univ_lyon2, rétablissez l’ordre. pic.twitter.com/yaPsfZCWtl
— UNI (@droiteuniv) April 1, 2025
Rupture du jeûne sur le campus
Les faits commencent à la mi-février. Pour protester contre les coupes budgétaires dans l’enseignement supérieur, des étudiants, regroupés en collectifs « révolutionnaires » et « anti-France », décident d’occuper une salle de l’université. Là, ils organisent des distributions alimentaires, des drag-shows, des expos sur les squats lyonnais ou encore des projections de films pro-Palestine. Fin mars, ces militants d’extrême gauche annoncent sur leurs réseaux sociaux leur intention d’organiser deux soirées « rupture du jeûne » avec « un coin prière », dans le cadre du ramadan. Sur leurs affiches, ils mettent en avant une jeune femme voilée et un homme en qamis. C’en est trop, pour les militants de l’UNI qui décident de « monter au créneau ». « On a averti la présidence de l’université. Jusqu’à présent, elle achetait un peu la paix sociale en leur laissant occuper la salle, mais là, elle leur a clairement fait comprendre qu’elle refusait l’organisation d’événements cultuels », explique Nathan, responsable de l’UNI Lyon, contacté par BV. Comme le rapportent les militants d’extrême gauche, eux-mêmes, la présidente de Lyon 2 leur a d’abord proposé de « requalifier » leur événement en « repas partagé ». Concession qu'ils ont refusée. Résultat : la rupture du jeûne prévue dans les locaux de l’université a été officiellement interdite.
Indignés, les militants pro-Palestine, qui ne renonceront pas à organiser leur rupture du jeûne, dénoncent une décision « islamophobe » et « raciste ». Ils vont même jusqu’à accuser l’université d’être une « institution coloniale, raciste et fascisante ». Outre des caricatures dégradantes de la présidente de l’université partagées sur Instagram, des accusations de racisme et des tags violents à son encontre, ces militants décident ensuite de bloquer le campus Porte-des-Alpes en signe de protestation. C'est dans ce contexte que Fabrice Balanche prend la parole sur CNews pour dénoncer les méthodes de ces activistes. Les représailles ne se font pas attendre. Deux jours après le passage de l'enseignant sur la chaîne d'informations, « ils ont envoyé les membres les plus virulents et les plus violents pour interrompre son cours », souligne Nathan. Depuis, les assemblées générales continuent et les militants occupent même, la nuit, l'une des salles de la faculté.
Une prise de conscience de la direction
Ces manifestations virulentes rythment malheureusement le quotidien de Lyon 2 depuis de nombreuses années. « Les militants d’extrême gauche font régner un climat de terreur, raconte le responsable de l’UNI Lyon. Il y a des agressions verbales, des agressions physiques… Si vous ne pensez pas comme eux, vous êtes isolés des groupes. Ils se rendent compte qu’ils commencent à perdre de l’influence sur les étudiants, que l’UNI progresse et, donc, ils se montrent plus virulents. » Jusqu’à présent, la présidence de l’université Lyon 2 semblait « laisser faire ». Mais après une « prise de conscience », la nouvelle direction aurait décider d’« intensifier les efforts ». « Ça ne pourra pas se faire en deux jours, mais on voit que la nouvelle présidente prend des décisions dans le bon sens. Avec l’UNI, on soutient donc la présidence de l’université. On l’encourage à prendre des sanctions à l’égard de ces étudiants et de leurs associations », conclut Nathan.
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48 commentaires
Si ces perturbateurs sont minoritaires, il est encore plus navrant de constater que quelques « courageux » étudiants susceptibles de les mettre dehors n’existent plus…
Ces agitateurs n’ont rien à faire dans un cursus universitaire destiné à former les « élites éclairées du pays ». A quand une décision de justice les privant de leur titre ‘d’ étudiant » et leur interdisant à la fois l’accès aux cours et la participation aux examens de fin de cursus (????)
Puisqu’on a des métiers en tension, inutile de saturer des universités qui ne mènent à aucun métier.
Ce n est pas des activistes c est des islamo fascistes qui sèment la terreur
masque ;;;encore des laches
Une poignée de bons à rien fichent l’anarchie , sans qu’une intervention musclée vienne les boucler , c’est aussi ça la france .
Mais combien sont-ils ??? Pas en nombre, en pourcentage ! Si tous les autres étudiants quittaient la salle ou l’amphi… pour se « réfugier » dans le bureau du Président de l’université, que ferait l’Administration ?
Il faut leur faire vider les lieux Manu militari et en cas de récidive les confier à la » sagacité » des juges pour les empêcher,au cas où,de recommencer. C’est qu’ils sont nuisibles ces gens là..
Manu militari a trop de boulot avec l’Ukraine pour s’occuper de ça . ;-)
Évidement ces clowns de l’extrême gauche comme d’habitude manque de courage puisqu’ils agissent masqués. Avec ces agissements imbéciles la France risque d’avoir un dictateur.
Je préfère un dictateur à un gouvernement des juges rouges.
Je n’ai toujours pas compris le rapport entre le marxisme et la fin du ramadan.
Mais quand va t on prendre de réelles mesures contre ces « petits cons » souvent rejetons de bonne famille ex « soixantehuitarde « , à l’abri du besoin , empêchant les vrais étudiants de suivre les cours ?
Pourquoi ne les vire-t-on pas de l’Université où ils sont inscrits pour foutre la pagaille, pas pour faire des études? De plus, ils perturbent le travail des élèves qui veulent réussir.
Je pense à tous nos enfants et petits enfants… Qu’allons-nous leur laisser, j’ai peur pour toute notre belle jeunesse, car grâce à DIEU merci, il y a encore des jeunes qui ont la tête sur les épaules.
CONFIANCE …
la foi est nécessaire là !
Oui madame, il y en a. Mais hélas, j’en connais 3 partis définitivement en Australie. C’est loin pour les visites familiales.
Quelle déchéance et dire que ça viens de la future France !