[Réaction] « La situation est totalement anormale à Saint-Lys, pour l’accueil des migrants »
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À Saint-Lys, des habitants s’opposent, là aussi, à l’arrivée de migrants. À quelques kilomètres de Toulouse, un projet de bâtiment réservé à l'accueil de migrants auxquels l’asile a été refusé est porté par la préfecture. La petite ville de Haute-Garonne ne comprend pas pourquoi elle doit « accueillir la moitié des migrants du département » et compte sur la mobilisation des habitants pour que le projet soit abandonné, comme à Callac. Une manifestation est prévue sur place, ce samedi 11 février, à 10 heures.
Dominique Piussan, candidate Reconquête à la 6e circonscription de la Haute-Garonne, qui sera présente, explique et témoigne de l'atmosphère et de la tension régnantes.
Dominique Piussan. La situation à Saint-Lys est la suivante : on a fermé un EHPAD pour y installer à la place un CEPAR, centre de préparation au retour pour migrants. La population n’est absolument pas d’accord car elle a un certain nombre de besoins et a un projet parallèle à proposer, financé, qui pourrait prendre lieu et place de CEPAR pour le bien de leur commune.
La situation est totalement anormale à Saint-Lys, par rapport à l’accueil des migrants en Haute-Garonne. En effet, il était prévu au départ 350 migrants sur la totalité de la Haute-Garonne, dont 180 à Saint-Lys. On a déjà fait venir des migrants de Toulouse pour les amener à Saint-Lys, il y en a déjà une vingtaine à l’hôtel des Ondes. On déplace les migrants de la ville à la campagne. Pour une commune de 10.000 habitants, recevoir plus de la moitié des migrants de tout le département, la situation est totalement disproportionnée. On nous promet un chiffre moyen et, à l’arrivée, ils sont deux ou trois fois plus nombreux. On ne peut pas croire aux promesses de la préfecture. Ils nous ont expliqué que ces gens resteraient trois mois car ils avaient signé un document disant qu’ils allaient rentrer, mais qu’ils avaient parfaitement le droit de rester. Il y a déjà eu des incidents avec les migrants déjà accueillis dans cet hôtel des Ondes et des dégradations dans la commune. Je crains qu’ils ne le fassent ailleurs.
Nous avons été présents à Callac pour soutenir les habitants, nous sommes présents aussi à Saint-Brevin et il y a une grogne terrible à Corlay, dans les Côtes-d’Armor. Dans certains endroits, on installe ce centre sans avoir prévenu les habitants. On ne peut pas continuer comme cela. On remplace une population par une autre, tout simplement. Les habitants de Saint-Lys ont évidemment une autre ambition pour cette maison de retraite car il leur manque un certain nombre de services dans leur village, c’est un désert médical. Ils voudraient remettre une maison de retraite car il vaut mieux mettre les anciens dans le centre du village plutôt qu’en pleine campagne, ils ont besoin d’un certain nombre de services. Il y a, en plus, un gros problème de transport, c’est une commune abandonnée comme d'autres. Un dossier a été déposé en préfecture, et il y a des financements.
Hervé Grandchamp
Journaliste
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31 commentaires
Allez à Mûr de Bretagne (22530) et essayez de savoir combien il y a de migrants … Nul ne le sait . Si la Mairie . Mais elle ne dit rien … 100 , 200 ? Nombre de maisons , autrefois vides , sont aujourd’hui pleines … Mahorais ( ils sont Français , merci Sarkozy ) , Comoriens , Syriens , Irakiens , Afghans … d’autres ?
Cette phrase : « Ils nous ont expliqué que ces gens resteraient trois mois car ils avaient signé un document disant qu’ils allaient rentrer, mais qu’ils avaient parfaitement le droit de rester. » est du Macron pur jus. Ils vont rentrer ( chez eux, on suppose) mais pour l’instant, ils restent. Le syllogisme bat son plein. Dans les faits, nous vivons une période d’enrichissement de la langue Française qui au rythme où vont les choses pourra dire tout et son contraire. La France souffre mais rassurez vous, tout va très bien. Nous allons disparaître mais cela nous ouvre de nouvelles perspectives. Etc …..
Français de souche, réveillez-vous, à moins que vous ne souhaitiez être très rapidement « grand-remplacés » Si c’est le cas, vous ne m’inspirez qu’un seul sentiment : le dégout