Refoulée du sol israélien, Rima Hassan s’insurge et se victimise

L'eurodéputée n'a pas goûté l'humiliation publique que lui a réservée l'Etat hébreu.
@AN2303/Wikimedia commons
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L’image est forte. À peine arrivée à l’aéroport Ben-Gourion de Tel Aviv, la députée européenne Rima Hassan est contrainte de repartir. Connue pour ses positions anti-israéliennes, l’élue de La France insoumise devait se rendre en Israël, puis en Cisjordanie, dans le cadre d’un déplacement organisé par une délégation du Parlement européen. Sur X, l’intéressée se défend et affirme que la décision israélienne « constitue une attaque contre les institutions de l’Union européenne » et est une « conséquence supplémentaire de l’impunité dont bénéficie Israël », d’après elle. Venant à sa rescousse, Jean-Luc Mélenchon a, de son côté, dénoncé la récente venue de Jordan Bardella, « le pseudo-patriote », en Israël et appelé « la France, Bardella et la diaspora [à] protester en solidarité des Français pour les représentants de leur pays quand ils sont maltraités ».

Une militante pro-boycott acharnée

Le refoulement de l’eurodéputée d’extrême gauche n’est pas sans fondement. Appelant sans cesse au boycott de l’État hébreu et de tout ce qui s’y rapporte, Rima Hassan est devenue l’une des porte-voix les plus acharnées de la cause palestinienne, jusqu’à l’outrance. Elle est un fervent soutien du mouvement BDS (Boycott, Désinvestissement et Sanctions). Elle avait, entre autres, appelé les téléspectateurs à mettre à l’index TF1 après une interview du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou en mai 2024. Plus récemment, l’avocate de formation a soutenu le boycott de Starbucks, qu’elle accuse de complicité de « génocide à Gaza ».

Autant de mots et de prises de position qui ne sont pas pour plaire au pouvoir israélien, qui a répondu par l’intermédiaire de son ministre de la Diaspora et de la Lutte contre l'antisémitisme, Amichai Shikli. Dans un communiqué, le ministre a déclaré que « l'État d'Israël n'est pas tenu de permettre l'entrée de représentants officiels étrangers, y compris des parlementaires, s'ils œuvrent à son boycott et portent atteinte à sa légitimité ». Citant spécifiquement le cas de l’élue insoumise, Amichai Shikli estime que « Rima Hassan mène des campagnes hostiles contre Israël » et assure que « la souveraineté d'Israël n'est pas négociable ».

Des accusations d’« apologie du terrorisme »

Au-delà de ses appels répétés au boycott et de ses provocations récurrentes sur les réseaux sociaux, l’ancienne numéro 7 de la liste aux élections européennes de LFI est proche de militants terroristes hostiles à l’État israélien. En effet, Rima Hassan demande sans relâche la libération du terroriste libanais Georges Ibrahim Abdallah, détenu en France depuis 40 ans, et s’affiche fièrement en sa compagnie sur les réseaux sociaux, allant jusqu’à citer ses textes.

Flirtant avec les limites du judiciairement correct, la protégée de Jean-Luc Mélenchon a par deux fois été visée par des plaintes. Deux fois pour « apologie du terrorisme », l’une déposée au lendemain du 7 octobre - dont elle considère qu’il s’agit d’un « crime de guerre » et non d’« acte de terrorisme » - et une autre émanant de l’Observatoire juif de France (OJF) pour avoir caractérisé le Hamas de « résistance armée palestinienne ». Enfin, selon Le Point, l’élue aurait participé, à la mi-août 2024, à un rassemblement en hommage au chef politique du Hamas, assassiné en juillet 2024, levant le voile des ambiguïtés.

Vos commentaires

76 commentaires

  1. Elle a raison ; car c’est vrai et même indiscutable : Sa décision de venir en Israël, constitue à n’en point douter une attaque en règle contre les institutions israéliennes, tenant compte de ses positions partisanes et explicites. Et la marque de sa totale impunité eu égard aux propos qu’elle à pu tenir depuis le 7 octobre, d’une part et surtout à l’endroit du Hamas, et d’autre part à l’encontre des dirigeants d’Israël en général et des juifs en particuliers. En outre cette militante comprend sans doute un peu tard qu’en certains pays de notre monde où les frontières demeurent, il reste parfois plus difficile d’entrer….que de s’obliger à les « quitter ». Cette OQTF , ne peut même pas se discuter ni à l’échelle de l’UE, ni surtout à l’échelle plus petite et misérable de la France !

  2. c’est toujours pareil, quand on joue y compris à la provocation, bah il faut savoir envisager de perdre, c’est exactement ce qui est arrivé à cette pimprenelle haineuse – Israël c’est pas la France  » open bar » , ils sont tout à fait légitime à accueillir qui ils veulent ou pas –

  3. Madame Hassan élue député Français au parlement Européen qui montre le drapeau favori en séances parlementaire n’a pas grande culture oubliant que les juifs sont depuis plus de 2000 ans dans leur pays d’origine si certains en sont partis, pas tous.

  4. Elle a beaucoup de chance qu’Israël ne l’ait que refoulée ! Mais Israël est un pays civilisé et démocratique. Si elle se comportait avec l’Algérie ou la palestine comme elle se comporte avec Israël, je ne pense pas qu’elle aurait eu le courage nécessaire pour s’y rendre. Si elle en avait eu l’inconscience, son cas serait réglée car elle aurait été aussitôt enfermée dans une geole, voire même égorgée, comme savent si bien le faire ces gentils barbares lâches, qui nous ont prouvé qu’ils sont capables d’étrangler des bébés, des enfants innocents. Et ce sont les amis de cette … je n’arrive même pas à écrire femme ou humaine.

  5. Cette député, militante, Rima Hassan peut se féliciter d’être repartie libre d’Israël, contrairement à l’écrivain franco-Algérien Boualem Sansal retenu « prisonnier » en Algérie par le pouvoir Algérien…

  6. L’arroseur arrosé. La qualité d’une délégation est fonction de la qualité de ses représentants. Une représentante manifestement pro-Hamas jetait le discrédit sur toute la délégation. Un pavé dans la mare d’Ursula. L’U.E. placée face aux valeurs qu’elle représente. La honte.

  7. Quelle réjouissance de constater qu’un Etat fort est capable de se faire respecter, en refoulant cette palestinienne haineuse. Qu’elle aille vivre à Gaza ou en Syrie (elle en a la nationalité).

    • La France défend la civilisation judéo-chrétienne qu’il est hélas évident que les terroristes islamistes haïssent ! On n’a que ce qu’on mérite .

    • Si la France « est un pays acharné de la cause israélienne » la France alors défend non seulement ses intérêts mais également sa culture, mais pas tout les « Français ».

    • Ce n’est pas jusqu’à l’outrance, car on ne peut que prendre fait et cause pour un État — quel qu’il soit — très lourdement frappé par une organisation terroriste, en l’occurrence le Hamas. J’apprécie peu votre formule « cela fait le pendant ».

  8. Il reste des tunnels à Gaza .
    En passant par l’Egypte ou par le Qatar elle devrait pouvoir aller s’y voiler et s’y planquer définitivement !

    • Ne nous gâchez pas notre plaisir !
      Se planquer définitivement à Gaza !? Ce serait trop beau ! Mais où serait son intérêt ? C’est en France qu’elle est « nécessaire » … !

  9. Elle s’en tire beaucoup trop bien d’avoir osé venir défier Israël sur son propre sol. Ses appels incessants à voir disparaître l’Etat d’Israël, sa haine maladive des juifs, son approbation explicite de l’ignominie commise par le Hamas le 7 octobre 2023 auraient dû lui valoir un autre traitement de la part d’Israël à son arrivée.

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