Refus de l’immigration : et maintenant, Jean-Pierre Chevènement !
La peste brune et la lèpre populiste sont décidément des maladies tragiquement contagieuses. Les uns après les autres, les tenants de la gauche morale s'effondrent. « Ils n'en mouraient pas tous, mais tous étaient frappés », comme chez La Fontaine. À demi-mot, François Pupponi, figure de la gauche, a reconnu le Grand Remplacement dans les banlieues sur CNews. Hervé Le Bras, démographe utile de la gauche, reconnaît qu'il y a plusieurs petits remplacements, même si, évidemment, l'existence du Grand demeure une théorie complotiste d'extrême droite. Les chiffres de la drépanocytose, cette maladie qui ne touche que les non-Européens, ont bondi de 50 % en dix ans : la science elle-même devient nauséabonde.
Et voici désormais que c'est Jean-Pierre Chevènement qui commence à présenter des signes avant-coureurs, des prodromes, en quelque sorte. Il y avait déjà des suspicions d'infection depuis des années : vous vous souvenez, quand il parlait de « sauvageons » pour qualifier les bandes de racailles qui, il y a vingt ans déjà, sévissaient dans la plus totale impunité ? Cela aurait dû alerter. On aurait dû le réduire au silence quand, en 2019, il alertait sur les menaces de fragmentation et de guerre civile. Maintenant, c'est trop tard.
Les dernières déclarations de l'enfant terrible de la gauche souverainiste ne laissent guère de place au doute. Interrogé, le 10 juin, par Le Journal du dimanche, l'ancien ministre de l'Intérieur pointe l'incohérence du dispositif européen en matière de régulation de l'immigration, mais pas seulement. Il va plus loin. Il n'hésite plus. Vous me direz, à 84 ans, « y a quoi », comme disent les jeunes. Voici les mots qui, probablement, fâcheront le plus : « Nous sommes par ailleurs en droit d'interroger la nature de l'immigration, de plus en plus sous-diplômée, extra-européenne et antinomique à ce que nous sommes. » Attendons avant d'écrire à la Kommandantur médiatique, le meilleur est pour la fin : cette immigration « importe des chocs culturels dans notre société dont la France était auparavant préservée ».
Est-ce à dire que nous vivions mieux « sans eux » ? Est-ce à dire - mais ce serait incroyable - que les partis qui souhaitent une réémigration massive (Reconquête) ou un arrêt de la fontaine miraculeuse des prestations sociales (RN) poseraient les bonnes questions ? Pourrait-on conclure qu'il est un peu vain de se moquer sottement de ceux qui « veulent en revenir aux années 60 », comme disent sottement les gauchistes, argument d'ailleurs contradictoire puisque la France aurait « toujours été un pays métissé » ? Jean-Pierre Chevènement, cruellement surnommé « le candidat des morts, des vivants et des morts-vivants » en 2002 par les comiques rouges des « Guignols de l'info », vient de montrer qu'il était peut-être le conservateur de la terre et des morts. Cette nouvelle fonction, involontairement endossée, l'honore.
Il est toutefois dommage que les responsables politiques attendent systématiquement leur retrait des affaires pour dire enfin la vérité, voire pour la comprendre. Jean-Pierre Chevènement, quoique partisan de l'assimilation, avait été plutôt léger sur le burkini à la plage. Il avait attendu assez longtemps pour se désolidariser de la gauche dont, pourtant, le glissement vers la pathologie était prévisible. Gérard Collomb, soutien de la première heure de Macron et « en même temps » convaincu que nous allions bientôt vivre « face à face », avait eu le même parcours. Bernard Tapie avait été moins malin : tabassé par des « divers » pendant le cambriolage de sa maison, il avait mis en avant son combat antiraciste pour essayer d'échapper au pillage. « Ce temps-là est mort », avaient répondu les « jeunes » à l'idiot utile.
La meute va-t-elle se déchaîner contre Jean-Pierre Chevènement ? Ce serait la moindre des choses. Lors de la création de la Fondation pour l'islam de France, dont Chevènement fut le premier président, Gérald Darmanin avait vivement critiqué « une idée paternaliste, presque coloniale ». Gageons qu'il n'a rien perdu de son sens de l'État ni de sa neutralité. C'est à lui que reviendrait, logiquement, le signal de la curée contre le digne vieillard, puisqu'il est, à son tour, ministre de l'Intérieur. Ça pourrait même lui faire gagner des points !
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48 commentaires
Ce sont des actes que nous avons besoin pas des paroles car cela fait 30ans que nous faisons que parler !!
Un homme politique en exercice, premier ministre par exemple, qui ferait publiquement son coming out en dénonçant franchement les turpitudes et les mensonges de son ex-gouvernement, acquerrait une grande popularité. C’est bien bête d’attendre aussi longtemps.
Le grand âge a le privilège de réveiller certains …
Tardif et timide mais bon à prendre
Il suffirait d’obliger, un bon stage, tous ces politicards à vivre quelques mois en banlieue, sans protection rapprochée et sans privilèges octroyés sur le dos du con-tribuable pour qu’ils ouvrent les yeux et comprennent enfin ce que subissent, , quotidiennement, les Français, qu’ils sont censés défendre et protéger.
Sans chauffeur et gardes du corps avec une paye de smicard.
En fait, Chevènement comme les autres fait du « en même temps »: Je condamne l’immigration et en même temps je vote pour celui (Macron) qui la promeut. Pitoyable.
Un pied dans la tombe, il ne pense même pas à sauver son âme. Ou alors et c’est triste, il est devenu gâteux.
« Il est toutefois dommage que les responsables politiques attendent systématiquement leur retrait des affaires pour dire enfin la vérité, voire pour la comprendre. »
Ils attendent car quand ils sont aux affaires ils dépendent des immigrés très majoritairement musulmans de plusieurs générations pour leurs élections nationales et locales , résultat de la distribution inconsidérée de la nationalité française.
Ils attendent car ils ont peur , les attentats , la justice coranique sévit en France , la République, bonne fille, a supprimé la peine de mort , mais l’islam la pratique sur notre sol.
« Nous sommes par ailleurs en droit d’interroger la nature de l’immigration, de plus en plus sous-diplômée, extra-européenne … » !!
Ce n’est pas l’avis du « grand sociologue » Jean Viard qui nous affirme que la majorité des migrants sont … des universitaires !! (Lu dans un article récent de BV). Lui, en tous cas, n’a pas encore viré sa cuti.
Les universitaires ont une santé très fragile, ils sont souvent soumis à des hallucinations…
C’est un mal insidieux, une affection discrète dans ses débuts. Les premiers symptômes sont ceux du Socialisme bien-pensant, souvent teinté de Christianisme béat. Si le traitement n’est alors pas entrepris vigoureusement le patient qui semble assez bien se porter continue de se répandre en marches blanches, dépôts de fleurs ou de chandelles, lecture de textes d’écoliers savamment instruits (et noirs de couleur si possible) jusqu’au jour ou il est trop tard. Comme la grenouille du bocal sur le foyer suavement dosé, il voit température grimper peu à peu dans un confort de type estival et, quand il se rendra compte du danger c’est trop tard
Comique de voir que le RN dénonce cette immigration génératrice d’insécurité et de la montée du communautarisme depuis plus de vingt ans, et que c’est maintenant que ceux qui hier vilipendaient le RN , font aujourd’hui le même constat !
Donc votons pour l’original plutôt que pour les copies .
Tous ces propos sont bien beaux, et quand bien même ce sont des propos diplomatiquement iconoclastes de la part d’une tête de gondole de la gauche, ils sont encore à des années-lumière de la réalité. Le bras est gangréné jusqu’à l’épaule et certains nous parlent de tailler les ongles ! C’est de la moquerie en bonne et due forme. C’est trop tard.
Et moi qui pensait que c’était tous des médecins et des ingénieurs !
Avec des QI de 150..!
N’oubliez pas que les Egyptiens avaient l’électricité ! Donc….!
Il ne faut pas croire tout ce que l’on dit.
Jean-Pierre Chevènement à mis bien du temps à faire le tour de la question, pour aboutir à une vision on ne peut plus réaliste de l’étendue de la catastrophe. Pour autant le roi et sa cour vont-ils en tirer les conclusions qui s’imposent et, enfin, AGIR ? On n’en peut plus — et on n’en veut plus — de ce gigantesque gâchis de notre France.
Le roi Louis XVI et sa cour n’ont pas voulu changer d’optique, de vision du monde. Ils ont donc dû être remplacés.
Ce fut le grand remplacement…
Le petit dernier continue de les palper, les embrasser, de leur donner un « pognon de dingue »..!
S’ils nous suçaient moins de pognon ces politiques, s’il n’y avait pas cette source financière d’aide à tout le monde, AME, allocs en tous genres, logements gratuits, Restos du cœur etc….on prendrait la retraite encore plus tôt..? De toutes façons, dans leurs pays de naissance, ils n’agissent pas comme cela, sinon ..? Ici, pas de papiers, mais des tél mobiles neufs, du pognon, des femmes, de l’alcool, des drogues et un doigt au plus grand dirigeant du MOOOONDE..
Les discours des uns et des autres (Chevènement, Philippe, Darmanin,…) ne servent à rien si les actes vont à l’opposé. Un peu de courage et de cohérence mesdames et messieurs les politiques, joignez donc le geste à la parole !
Je ne le répéterai jamais assez, jusqu’à l’ivresse s’il le faut : le grand remplacement sociétale se double d’un grand remplacement économico-financier pensé, conçu et exécuté par M. Macron et la macronie avec la réindustrialisation de la France. IL FAUT RÉINDUSTRIALISER LA FRANCE mais en incitant – en y mettant le prix, si nécessaire – les entreprises françaises qui se sont délocalisées à se relocaliser en France, et non inciter des entreprises étrangères – en leur déroulant un tapis rouge – à venir s’installer sur le sol de France à l’aide de milliards d’€ d’impôts payés par les contribuables français. Ces entreprises étrangères auront vite fait de dévorer ces entreprises françaises devenues des nains faméliques et anémiées. Leurs profits ne resteront pas en France mais partiront à l’étranger…
Ne comptons pas sur Macron pour changer quoique ce soit à sa politique et restaurer la puissance de la France. Pour lui, il n’y a que l’Europe qui existe. La France n’étant qu’un « machin », un tremplin pour le propulser à la présidence de l’Europe.
Je suis d’accord avec vous la seule objection que je ferais c’est que la destruction n’a pas commencé avec Macron mais depuis le Chirac de la cohabitation avec Balladur et Raffarin . Ils ont été les artisans de ce système qui aujourd’hui révèle toute sa nocivité. Mais je ne plains pas Macron qui en est le digne héritier . Il fait un rétropédalage un peu tardif et maladroit.Il ne suffit pas d’inviter les sociétés multinationales à investissir en France. Il faut aussi recréer le tissu industriel ;
Vous évoquez deux qualités en parlant d’une caste alors que ces qualificatifs sont antinomiques avec ces coucous politicards ! …
De toute manière, ces politiques, de droite comme de gauche vont toujours dans le sens du vent, du moment qu’ils « ramassent », c’est leur objectifs, rien à voir avec l’éthique de nos anciens politiques
« Nous sommes par ailleurs en droit d’interroger la nature de l’immigration, de plus en plus sous-diplômée, extra-européenne et antinomique à ce que nous sommes ». Mais encore ! massive, continue depuis 40 ans, massivement illégale, massivement maghrébine et africaine, massivement musulmane de populations « antinomiques » c.a.d qui ne partagent pas les principes fondamentaux de notre vie en société, quand certaines de leurs composantes ne les combattent pas ou ne se livrent à tous les trafics et à toutes les fraudes.
Sauf qu’il a voté Macron. Concluons que le socialisme, l’idéologie de gauche rend idiot, sourd et aveugle les meilleurs élèves des meilleures école. Et c’est tragique. Et ça se compte en centaines de millions de morts.