Refus d’obtempérer à Élancourt : l’extrême gauche souffle sur les braises
Le feu des émeutes est éteint, mais les braises sont encore chaudes… Deux mois à peine après la mort de Nahel, tué à Nanterre par un tir de policier à la suite d’un refus d’obtempérer, les Insoumis et leurs alliés communautaristes et antiracistes ressortent déjà l’artillerie lourde. Ce 6 septembre, en fin d’après-midi, Sefa, un adolescent de 16 ans à moto-cross, aurait percuté un véhicule de police à Élancourt (Yvelines). Lourdement blessé, le jeune homme est en « état de mort cérébrale », selon l’avocat de la famille. Un drame instrumentalisé pour ceux qui rêvent de voir la France s’embraser à nouveau.
Selon les premiers éléments, qui restent encore à éclaircir, l’adolescent se serait adonné à un rodéo sans casque, rapporte Le Parisien. Signalé par la police, il aurait alors été pris en chasse, « à distance », selon une source policière, par un véhicule des forces de l’ordre. Alors qu’il prenait la fuite, l’adolescent aurait percuté une autre voiture de police. « Il aurait pu heurter la voiture d’un particulier ou autre. C’est une coïncidence totale », glisse une source à nos confrères. Le parquet de Versailles a ouvert deux enquêtes. La première pour « refus d’obtempérer ». La seconde pour « homicide involontaire par conducteur », confiée à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN). Les deux conducteurs des voitures de police ont été placés en garde à vue - levée ce 7 septembre - et auditionnés.
Jeter de l’huile sur le feu
Mais alors que de nombreux éléments restent à préciser et que l’enquête ne fait que commencer, des députés insoumis ont pris les devants pour imposer leur version des faits. À les lire, Sefa n’aurait jamais refusé d’obtempérer et les forces de l’ordre seraient les seules coupables. Une version qui s'appuie partiellement sur le témoignages de quelques riverains, mais qui s'oppose aux premiers éléments de l'enquête divulgués dans la presse. Ainsi, pour Danielle Simonnet, c’est bel et bien « le véhicule de police [qui] a provoqué la mort de l’adolescent ». Même interprétation des faits pour son collègue Aurélien Taché, qui dénonce les « abus policiers ».
À leurs côtés, de nombreux militants antiracistes et antifascistes viennent jeter de l’huile sur le feu. Parmi eux, Assa Traoré, figure du combat contre les forces de l’ordre, n’a pas manqué de réagir sur cette affaire. Sur son compte Instagram, l’égérie de la lutte antiraciste écrit : « Les policiers n’ont pas le droit d’engager des courses-poursuites […] Les violences policières doivent cesser. » Après Nahel, le décès de Sefa permet au clan de Traoré de renouveler son combat en perte de vitesse depuis le non-lieu prononcé en faveur des gendarmes dans le cadre de l’affaire Adama Traoré. Comme eux, Les Soulèvements de la Terre, jamais en reste pour s’attaquer aux forces de l’ordre, n’ont pas manqué de se saisir de la mort de Sefa pour faire parler d’eux. Sur X (anciennement Twitter), le collectif dénonce une police « raciste » qui « mutile, tue et exige l’impunité ». Et nombreux sont les influenceurs et pseudo-journalistes d’extrême gauche à accuser l’État d’être « raciste » et « assassin ». Elias d’Imzalène est l'un d'eux. Déjà investi dans la fronde contre l’interdiction des abayas au sein des écoles, il espère faire de Sefa le « nouveau Nahel ». « La vie des nôtres ne vaut-elle rien ? » s’interroge l’influenceur sulfureux.
Porté par ce mouvement de suspicion contre les forces de l’ordre et conseillé par le médiatique maître Yassine Bouzrou – avocat du clan Traoré et de la famille de Nahel -, la famille de l’adolescent a décidé de porter plainte pour « tentative d’homicide volontaire ». Une plainte amenée à évoluer selon l'état de santé du jeune homme. Selon eux, « c’est volontairement que la voiture de police a percuté le jeune Sefa », explique un communiqué de leur avocat.
Cette récupération politique n’est pas sans danger. Les banlieues et autres territoires perdus de la République n’attendent qu’une étincelle pour s’embraser à nouveau. À titre de précaution, une compagnie de CRS8, spécialisée dans la lutte contre les troubles de l’ordre public, va être déployée à Élancourt.
Clémence de Longraye
Journaliste à BV
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63 commentaires
En pareil cas , pourquoi inquiéter la Police , quand cela aurait pu se résoudre par un simple constat d’ accident de la circulation ? Les assurances auraient su démonter facilement les responsabilités .
Encore un africain ou un maghrébin.
Si la famille de ce » petit ange » avait donné une bonne éducation à son fils , il serait sans doute encore en bonne santée à ce jour .
L’avocat de ce jeune « délinquant de la route » (que la bien-pensance et les médias se dépêchent d’appeler par son prénom pour bien appeler à la compassion dès le départ) a une attitude scandaleuse: il évoque déjà l’homicide volontaire, la volonté de la Police d’aller au contact, etc… Moi, je vois mal un policier au volant de son véhicule se mettre exprès en travers de la trajectoire d’un deux roues à pleine vitesse, au risque d’y laisser sa propre vie (voir les clichés de l’accident). On est d’ores et déjà dans le lancement d’émeute. Mais que peut-on attendre d’autre de la part de l’avocat de la famille TRAORE ?
Il semblerait, dans ce pays, que certaines catégories de la population soient dispensées de respecter les règles…Comme disait Coluche : « Nous sommes tous égaux mais certains sont plus égaux que les autres… » d’après la Nupes…
Le refus obtempérer est devenu une mode, un défi, une source d’adrénaline, mais comme toute activité à risque elle a des effets dramatiques inéluctables. Je suis bien plus choqué par le viol de Cherbourg que par ce qui est devenu un fait divers par trop banal.
Sur ce problème comme sur tous les autres :
– La suppression des subventions aux media devient une cause nationale !
– Les abus de publicité finançant les media de tous poils au détriment du pouvoir d’achat des consommateurs, voire au détriment même de leur confort familial, doivent être régulés à la baisse !
– La suppression des avantages fiscaux réservés aux titulaires de cartes de presse devient une exigence de justice sociale !
Lorsque les media ne pourront plus vivre sans un assentiment nécessaire et suffisant du lectorat, lorsque les « journalistes » n’auront plus un intérêt vital à publier les sornettes de ceux qui les subventionnent, la vérité, la justice et la paix sociale retrouveront droit de cité dans ce pays !
Trahison, sédition. Quand seront-ils interpellés et jugés ?
Sanctions exemplaires pour les refus d’obtempérer quels qu’ils soient. Prison ferme de 6 mois
Ces accusations pour le moins prématurées ne sont elles pas des incitations à la haine. De l’autre côté de l’échiquier politique si de tels propos avaient été tenus, ils auraient déjà entrainé des dépôts de plainte.
ça me fait mal de payer pour ces chaînes publiques gangrenée par ces gauchistes .
Comme d’habitude..
Bien sûr la police tue, c’est ce que proclame par exemple à tue-tête Louis Boyard le braillard, qui à force de provoquer tout le monde à fini par être amené à demander… une protection policière ! Il vit actuellement sous la protection de ces assassins potentiels, qu’il dénonce par ailleurs. Quel courage !
Bouzrou me dégoûte profondément, falsifiant les informations dans le but de créer une nouvelle affaire genre Traoré, et profiter d’un nouveau dossier juteux pour son cabinet, à titre médiatique autant que financier.
Bouzrou voudrait nous faire croire que les voitures de police avancent en crabe ! De tels procédés devraient alerter le Barreau de Seine St Denis et entrainer de fortes sanctions.
Mettez-vous à sa place, le fonds de commerce inespéré de cet avocat opportuniste à souhait passe avant toute précaution élémentaire en regard de la vérité.
les Nupès sont toujours en train de chercher à exister, la moindre affaire ou la police n’est pas loin leur est prétexte à faire monter la sauce pour leur manif du 23 septembre « contre la police ». Mais là au regard des photos, il va fallois qu’ils m’expliquent comment une voiture peut rouler latéralement pour aller au contact, en effet c’est la portière gauche du véhicule de police qui a été percuté, le délinquant (port d’arme et harcèlement un gentil à ce qu’il parait) a failli renverser un piéton, et roulait à vive allure sur la voie cyclable, c’est en sortant de cette vois qu’il a percuté le véhicule de police.