Remettre le médecin traitant au cœur de la campagne de vaccination anti-Covid-19

Il ne s’agit pas, ici, de remettre en question l’efficacité des vaccins. Les vaccins sont des outils incroyables, puisqu’une seule vaccination peut protéger pendant des années. Cependant, la vaccination n’est pas un geste anodin. Même s’ils restent exceptionnels, les effets indésirables existent. Pour tous les médicaments, il existe ainsi une surveillance de ces signaux, c’est ce qu’on appelle la pharmacovigilance. Tout patient peut signaler lui-même ces effets sur le site de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé.
Plus on vaccine de personnes, plus la probabilité de l’occurrence de ces effets indésirables augmente. Étant donné que le risque de développer la forme grave n’est pas le même en fonction de l’âge et de la présence ou non de comorbidité, on comprend aisément que la vaccination de tous augmente le risque de voir apparaître pour une partie de la population des effets indésirables sans un quelconque bénéfice.
De plus, c’est l’emballement du système immunitaire qui conduit les patients en réanimation. En effet, sa trop forte stimulation peut causer des dommages, notamment au niveau des poumons. Pour ces patients en réanimation, une corticothérapie (traitement anti-inflammatoire) est préconisée pour calmer le système immunitaire.
Or, un vaccin consiste en une activation du système immunitaire. On comprend, alors, pourquoi vacciner des personnes rétablies est inutile et potentiellement dangereux, puisque ces personnes sont « vaccinées » naturellement. De plus, s’il existe une infection résiduelle, leurs symptômes peuvent se retrouver exacerbés ou aggravés. Certaines personnes rétablies ou souffrant de Covid long ont ainsi pu ressentir, lors de leur vaccination, les mêmes symptômes que lorsqu’elles étaient malades du Covid.
On ne peut que regretter que l’instauration du passe vaccinal oblige les personnes rétablies à se vacciner alors même que l’effet sur le long terme des doses de rappel n’est toujours pas connu et que les bénéfices d’une vaccination de personnes rétablies n’ont pas été étudiés.
Plus grave : avec la forte propagation du virus Omicron que nous vivons actuellement, on peut craindre une augmentation du risque de vaccination de personnes non diagnostiquées mais infectées par le virus. Alors même que la présence au moment de la vaccination d’une maladie aiguë avec fièvre est une contre-indication à la vaccination !
L’absence de fondement scientifique a conduit Israël et d’autres pays à suspendre la 4e dose de rappel pour tous et à la réserver aux populations à risque comme les personnes avec une immunité déficiente. Cela a conduit le directeur général de l’OMS à déclarer que les campagnes de rappel vaccinal contre le Covid-19 ne pouvaient constituer une solution miracle, et risquent même d’accélérer les mutations du virus.
Dans la situation actuelle de l’épidémie où le taux de mortalité du Covid est de 0,1 %, la médiane d’âge des personnes qui décèdent est 85 ans (c’est-à-dire que 50 % des personnes qui décèdent ont plus de 85 ans !), il n’y a plus d’urgence sanitaire et la stratégie vaccinale de masse devrait s’orienter vers une prise en charge personnalisée, privilégiant la protection des personnes à risque dans chaque tranche d’âge. Dans cette prise en charge, la prescription du vaccin reviendrait à nouveau au médecin traitant, ce qui serait plus rassurant puisqu’ils sont les seuls à être compétents et habilités pour un tel acte !
Enfin, avec une circulation du virus Omicron aussi forte, la vaccination de masse constitue plus une stratégie hasardeuse, voire dangereuse, et risque de conduire à un scandale sanitaire sans précédent.
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25 commentaires
« Il ne s’agit pas, ici, de remettre en question l’efficacité des vaccins. Les vaccins sont des outils incroyables, puisqu’une seule vaccination peut protéger pendant des années. » C’est une blague ? Ces « vaccins » ne protègent ni de la contamination ni de la contagion, il faut trois ou quatre doses, ni des formes graves, sinon il n’y aurait aucun « vacciné » à l’hôpital !
Merci Docteur, mais il faut arrêter d’employer le terme vaccins à propos de ces injections géniques expérimentales et dangereuses
Toute vaccination devrait être faite dans une prise en charge personnalisée comme toute prise de médicaments. D’autre part la remontée des effets indésirables devrait être facilitée car nombre de médecins ne la font plus tellement il y a de tracasserie administrative
Depuis le début de cette période longue, le pouvoir a supprimé aux médecins les remèdes et la liberté de prescrire et donc la suite est logique :
pas de vaccin pour vous mais des usines à vacciner sous le contrôle des administrations qui ont peur de tout !!!! Surtout de perdre leur POUVOIR !!!
On vaccine sans connaitre l’état du « patient ».
Où est la période bénie pendant la quelle on contrôlait par une prise de sang et autres tests adaptés avant de vacciner le patient ?
c’est une evidence de remettre le medecin au coeur de l’epidemie mais la question comment ce fait il qu’il en ai ete enlevé . cette question devra etre expliqué en priorité pour les legislatives
alors elus vous avez quelques mois pour y repondre c’est la question n1
un grand merci au doliprane qui a sauvé le monde pas les medecins ( carton rouge )
Excellent article.
Il est vrai que Mme Héla Saïdi est une spécialiste de terrain réellement experte en immunologie et non un comédien, « medecin » de plateau, plus proche des médecins de Molière, ayant eu sans doute leur diplôme dans une pochette surprise, que des vrais experts
Désolé, mais moi je trouve l’article bien léger pour un ‘ docteur en immunologie, expert scientifique’.
Dorénavant je mets en doute les bien faits de tous les vaccinations (c’est trop tard pour ceux de mon enfance)
Si vous admettez qu’il s’agit d’un « vaccin » tout est dit
Il ne faut pas tout mélanger, et appeler vaccin ce qui n’en est pas… Depuis le début, c’est un enfumage de masse. Les vaccins ont prouvé leur efficacité sur le long terme, la variole a disparu, le croup, la polio également, et on ne meurt plus de la rage, etc… Ces vaccins traditionnels ont une définition propre qui n’est pas celle de l’injection d’ARN qui est tout sauf ce qu’on appelle vaccin.
Quel bonheur de lire un avis aussi sensé ! Le fait d’avoir exclu, d’emblée, les généralistes du traitement de l’épidémie est la faute la plus grave du gouvernement. Nos médecins savent gérer les infections et, malgré la nouveauté du virus, empêcher dans certains cas celui-ci de passer du nez et de la gorge dans les poumons, là où il est dangereux. Autant de vies qui auraient pu être sauvées.
Très juste …. Scandale sanitaire à venir …
Soyez rassurée il y aura un scandale dans quelques années lorsque les effets délétères de l’ARNm se feront sentir et ce sera pire que le sang contaminé (je souhaite me tromper tout comme le souhaite le découvreur du dit ARNm à qui aux USA on a coupé tous les moyens d’expression)
Remettre le médecin traitant au coeur de son métier. Hélas ils sont devenus fainéants sont au 35 h pour les plus dynamiques alors qu’ils sont en profession libérale, allez comprendre et que la nouvelle génération n’aspire qu’a une place dans un service public, payés comme il se doit avec les horaires que l’on connait des services dit (au) publics ou faut-il dire aujourd’hui que le public est à leur service. Bien heureux l’arrivée de doctolib qui leur permet de se cacher derrière.
Chère consoeur,
Allez sur A2 TF1 BFM TV et LCI pour dire ces choses si évidentes pour les médecins qui ne sont pas payés par les labos.
Cordialement.
Faudrait il que ces « médias » subventionnés veuillent bien la recevoir!
Cette vaccination de masse est scandaleuse vu qu’elle ne résout rien.
Un facteur important de la contamination c’est le lieu de travail : des personnes, vaccinés ou pas, sont malades et le cachent à leur direction ou pire demande à poursuivre leur travail… (ma file a vécue cela !)
Mais l’Etat (par idéologie) a toujours renaclé au « tester-traiter-isoler » : le trytique gagnant…
Alors… va-t-on vers une « contamination de masse » qui déboucherait sur une fin de crise ???
Au moins les contaminations actuelles, très nombreuses, montrent l’inefficacité des masques et autres mesures vexatoires et liberticides. Heureusement que la maladie n’est pas trop grave…
La France est le pays le plus contaminé et parmi les plus liberticides, mais les pro-vax continuent à penser que ce sont les non-vaccinés qui ne vont pas au bar qui contaminent les « vaccinés » qui y vont, un non-vacciné non-contaminé étant tellement plus dangereux qu’un vacciné contaminé !
Merci docteur, cela fait plaisir de lire des propos censés répétés pourtant par de grands scientifiques (je pense au professeur Perrone à madame Henrion-Caude et j’en oublie) depuis le début de cette crise. Mais, allez vous être écoutée et entendue par qui de droit?
Excellent raisonnement !
Cette obligation de vaccination de masse est un scandale éhonté. De plus, on ne vaccine que s’il n’y a pas de traitement médicamenteux. Or, là, il y en a (sauf qu’ils ont tout fait pour les décrédibiliser et même les interdire)
Encore que l’énoncé de la première phrase doit être mis en perspective: depuis au moins 20 ans, l´industrie pharmaceutique ne cache pas ses velléités de multiplier les vaccinations pour développer ses marchés. Il faut interroger, vaccin par vaccin, les bénéfices et les risques, et faire contrôler les études des labos par des instances indépendantes. L’histoire récente montre que cette industrie est tout simplement mafieuse.
« Cette obligation de vaccination de masse est un scandale éhonté. » D’autant qu’elle est effectuée sous la contrainte, et sans avoir posé la question : y a-t-il indication vaccinale? Cette dernière est soumise à 3 obligations :
– Epidémie d’au moins 10 % de morbidité.
– Aucune thérapeutique curative.
– Protection vaccinale individuelle et disparition de la contagiosité.
Aucune de ces cases n’est remplie pour le covid. Et en médecine, l’absence d’indication est la meilleure contre-indication.