Rennes : les habitants veulent quitter la ville !
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Cet article a été publié le 06/04/2023.
L'été 2023 a été marqué par les émeutes urbaines de juillet qui, contrairement à 2003, ont touché toutes les villes de France. Marqué, aussi, par les assassinats de Bayonne et de Cherbourg. Les villes françaises sont toutes ravagées par l'insécurité. Plus tôt dans l'année, un signe de cet ensauvagement avait émergé...
66. C’est le pourcentage des Rennais qui recherchent actuellement un logement hors de la capitale bretonne, selon une récente étude du site immobilier Meilleurs agents. Un chiffre important, et en nette augmentation par rapport à l’année 2019 où cette recherche concernait déjà 55 % des habitants. « 11 % de plus en quelques années, c’est assez impressionnant », reconnaît Alexandra Verlhiac, économiste chez Meilleurs agents, auprès du Télégramme.
« Ça peut s’expliquer en partie par le fait que Rennes est l’une des villes qui a connu la plus forte augmentation des prix de l’immobilier. Certains ménages ont beaucoup perdu en pouvoir d’achat immobilier », précise Alexandra Verlhiac. De son côté, le quotidien recense « l'envie de vivre dans un environnement plus calme, la recherche d'un environnement moins pollué et la perspective de gagner en espace ». Joint par BV, Gérard de Mellon, conseiller régional (RN) de Bretagne, confirme : « Indiscutablement, les gens partent en partie de Rennes pour les prix de l’immobilier et vont dans l’immédiate périphérie. » Mais pour le conseiller, ce n’est pas l’unique raison. Le mouvement est lié, selon lui, « à la pression des immigrés qui augmentent considérablement et entrent en force dans les HLM de la ville de Rennes, chassant ceux qui ne veulent pas les côtoyer ». « Il y a une forte poussée migratoire à Rennes, poursuit-il. Tout le monde le sait. Cet exode est le résultat de la politique très laxiste de Madame Appéré [maire de Rennes, NDLR]. »
Chez les jeunes, le constat est assez similaire. « Rennes n’est pas une ville agréable à vivre, abonde Pauline*, les habitants veulent partir car on ne se sent pas en sécurité. Il y a trop de gens désœuvrés qui traînent dans les rues. » La jeune fille, étudiante à la fac de Rennes 2 au début de l’année, a quitté la ville au bout de cinq mois. Une courte période durant laquelle elle a pu sentir un climat bien peu sérénisant : « Le mardi soir, je terminais les cours vers 19 h. Je n’aimais vraiment pas ce jour-là car j’étais angoissée de rentrer alors que la nuit était déjà tombée. » « L’une de mes amies, rentrée très tard chez elle, a quant à elle été agressée par deux hommes qui ont tenté de l’étrangler. Heureusement, un voisin est intervenu et les individus ont pris la fuite », poursuit Pauline. Même son de cloche du côté de Luc*, en master à Rennes. Le jeune homme témoigne du même climat d’insécurité et raconte que, pour sa part, il évite les transports en commun. Si Luc n’est pas prêt à abandonner ses études, beaucoup autour de lui réfléchissent à quitter la ville.
Les dernières actualités de la ville de Rennes corroborent largement ces témoignages. Le 28 mars, des coups de feu éclataient dans le quartier de Maurepas, à quelques minutes du centre-ville. Peu de temps après, deux hommes succombaient sous les balles d’un pistolet-mitrailleur. La piste du règlement de comptes sur fond de trafic de drogue est envisagée. Le 17 décembre dernier, 27 impacts de balle étaient relevés dans un hall d'immeuble du quartier de la Bellangerais. En novembre, un homme de 54 ans était poignardé à plusieurs reprises pour avoir voulu faire partir des dealers qui traînaient devant chez lui.
Ironie du sort, Rennes se hissait justement, fin février, à la troisième place du podium des communes de plus de 100.000 habitants où il fait bon vivre en France. Un score qui interroge sur la qualité de la vie dans les autres grandes villes françaises…
* Les prénoms ont été modifiés
49 commentaires
alors que font les………….. bonnets rouges.
On y est. Le grands remplacement s’illustre là aussi.
84 % des habitants de Rennes ont voté Emmanuel Macron au second tour, je dis ça je dis rien…
La France « cours des miracles « !! Il va falloir de sacrés « Karcher » pour nettoyer tout cela !!!
OUI
Exemple typique qui explique la formation de quartiers communautaires : l’insécurité, l’incivilité, le trafic de drogue, l’immigration incontrôlée… font fuir les habitants d’origine. C’est trop facile d’affirmer que c’est parce qu’on a créé ces quartiers en y mettant des minorités, c’est faux. Ces quartiers se sont créés d’eux-mêmes. On peut repartir de zéro, mettre des gens de culture opposée à la nôtre, refusant de s’intégrer, on arrivera au même résultat : les gens partiront et un nouveau ghetto sera créé. Pourquoi les députés de la NUPES ne vont-ils pas y habiter pour y apporter de la mixité sociale ?
Ils sont pas fous tiens !!
Une fois les rennais partis, voila une superbe ville pour recevoir tous les immigrés qui encombrent les rues de Paris avant les jeux olympique .
Ma tante habite Rennes et y a travaillé , elle ne reconnaît plus sa ville où il faisait bon vivre ….ensemble. Il faudra voter autrement parce que les bretons qui votaient pour l’aggravation de l’immigration ailleurs dans les banlieues sont rattrapés par leurs votes ..
Les bretons respireront à nouveau quand ils cesseront de voter pour les partis de gauche.
Rennes et Nantes sont les villes les plus violentes, ceci expliquant cela !
Un immense merci à ceux qui ont boudé les scrutins permettant à l’engeance gôchiste de conquérir les mairies. leurs biens immobiliers vont dimininuer.
Pas étonnant, les grandes ville qui voient les habitants les déserter sont de gauche. La droite à le vent en poupe et la raison chercher là vers la nupes pour ne pas perdre de temps en enquête.
A qui le tour ? Quand donnera-t-on les ordres qui mettront fin à la pègre qui pourrit la jeunesse.
Ce n’est pas pour tout de suite
Rennes, voyez quelle tendance à la mairie… de gauche, naturellement ! eh bien, messieurs-dames, le prochain coup essayez de mieux voter !
Le grand manitou de cette république corrompue l’a dit » c’est moi ou le chaos !! «
C’est ce que les Francais veulent puisque ce sont eux qui votent! Ce qui ne les empêche pas de se plaindre, mais de revoter pareil le coup d’après!
Bravo !!!
« Se tromper est humain , persévérer est diabolique » .
Savent-ils, ces gens qui cèdent la place dans les villes, qu’ils retrouveront un jour à la campagne ceux-là mêmes qu’ils ont fui! Et cela grâce à leurs amis de gauche et de macronie qu’ils réélisent pourtant avec une constance toute…bretonne!
Vous avez entièrement raison, les racailles qui ont semé la violence dans la ville de Montargis ont suivi les parisiens qui recherchaient des loyers plus abordables et plus de tranquillité qu’à Paris ,vous retrouvez la même chose en bien des endroits de France !
Pour ma part je vote Français .
Un score qui interoge surtout sur la façon dont sont faits les sondages… je ne sais plus qui a dit ça, mais: les hommes politiques se servent des sondage comme les ivrognes des réverbères, non pour s y éclairer mais pour s y appuyer…