Repentance en France : de la dhimmitude volontaire
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En France même, Louis XIV, Saint Louis, Napoléon[ref]Le gouvernement a même refusé de fêter le bicentenaire de la victoire d’Austerlitz...[/ref], Jules Ferry, etc., sont menacés de voir disparaître leur nom et leur image pour ne pas risquer de choquer les anciens colonisés, victimes (selon l’actuel président de la République) de « crimes contre l’humanité » commis par la France[ref]Mais aussi les femmes, à qui ils n’avaient pas donné le droit de vote, les juifs et protestants qui n’ont obtenu la pleine citoyenneté qu’à la fin du XVIIIe siècle, et les homosexuels, transsexuels, bisexuels de tout poil, que ces hommes politiques ont permis de traiter en délinquants dans le Code pénal au lieu de modifier celui-ci.[/ref]. Quant à Colbert, auteur du Code noir, son nom ne devrait plus figurer dans les livres d’histoire. Pour dire le vrai, ces manuels ont déjà assimilé les règles auxquelles il faut se soumettre pour être acceptés et ce n’est pas le seul Colbert, mais la France (prétendument coupable, rappelons-le, de « crimes contre l’humanité ») et l’Europe (« la chrétienté ») qui ne doivent plus être présentés que comme d’abominables coupables à rejeter définitivement.
Or, les représentants de ces différentes communautés qui ont l’épiderme si sensible ne sont que quelques dizaines de milliers. Les Européens blancs qui ne doivent pas avoir le droit d’offenser, même en pensée (car on recherche, dans ce qu’ils n’ont PAS dit, la pensée « nauséabonde » qui s’y cache certainement), les minorités qu'ils représentent sont infiniment plus nombreux, plus puissants. Mais non seulement ils ne défendent pas leur communauté, ils se précipitent pour s’agenouiller devant le plus léger souhait que pourrait, éventuellement, émettre un membre des « minorités exploitées ».
C’est une attitude que connaissent bien les chrétiens et les juifs des pays musulmans. Les musulmans, en effet, après avoir massacré – souvent avec un raffinement de cruauté – les mécréants (juifs et chrétiens) vaincus, peuvent offrir aux survivants le choix entre la mort, l’exil ou la possibilité de continuer à vivre dans leur pays et d’y pratiquer leur religion, avec le statut de "dhimmi". Le dhimmi est, dans le pays, un sujet inférieur obligé de payer tribut au cours d’une humiliante cérémonie (ce tribut constituant l’essentiel du budget du pays), il lui est interdit de posséder la terre - qu’il peut seulement cultiver - ou de monter à cheval, il doit porter en public un vêtement ou une marque spéciale. Devant tout musulman, il doit céder le pas et s’humilier, en reconnaissant humblement son infériorité. Son témoignage en justice ne vaut rien contre celui d’un musulman. Il ne doit jamais contester qu’il n’y a qu’un seul Dieu qui est Allah (ce qui fait de l’acceptation de l’état de dhimmi une quasi-apostasie). L’acceptation de l’état de dhimmi n’est d’ailleurs pas une protection absolue : nombreux sont les émirs musulmans qui ont exigé de leurs sujets dhimmis une conversion à l’islam, sous peine de mort (un long martyrologe l’atteste, notamment dans la si « tolérante » Al-Andalus).
Subir l’état de dhimmi est un grand malheur. S’y précipiter volontairement d’avance (attitude appelée « dhimmitude ») est un crime contre les siens.
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