[Reportage] Jeunes et antifas : à quand la retraite ?

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Ce mardi, deuxième épisode de la mobilisation contre la réforme des retraites. Si l’énergie des grévistes n’a pas diminué, bien au contraire, le visage des manifestants de cette nouvelle marche a, quant à lui, bien changé. D’une colère sociale populaire et englobant les différents mouvements politiques et syndicaux, de gauche comme de droite, les cortèges étaient cette fois remplis par le ban et l’arrière-ban de la gauche et de l’ultra-gauche et des mouvements woke. Les organisateurs n’ont rien trouvé à redire à ce que des antifas criant des slogans anti-police mènent la marche en tête de cortège.

BV s’est intéressé, cette fois, aux jeunes parmi ces nombreux manifestants : pourquoi se préoccupent-ils déjà de leur retraite ? Pourquoi manifestent-ils ? Savent-ils vraiment pourquoi ils sont là : nous sommes allés à leur rencontre.

Jordan Florentin
Jordan Florentin
Journaliste à BV

Vos commentaires

17 commentaires

  1. Il est affligeant de constater que ces jeunes de 20 ans (qui n’ont donc encore jamais travaillé) parlent plus de leur future retraite que de ce qu’ils envisagent pour leurs 40 prochaines années. Aucun ne semble avoir de rêve ou de projet qu’il souhaite accomplir. Aucun ne souhaite être ingénieur, pilote de ligne, ébéniste, pharmacien, écrivain, professeur, médecin, navigateur, physicien, chimiste, garagiste, œnologue, acteur de cinéma ou de théâtre, électricien, …. Il est sûr que sans but précis ils ne vont pas aller loin…

  2. J’ai connu Mai 68. Avant, c’était plus dur mais mieux et on ne pensait pas à la retraite mais à avoir une profession qui nous plaise et nous permette de vivre correctement. C’était une honte de dire que l’on était chômeur! Nous avions du courage et de l’ambition, ce qui manque actuellement à beaucoup de jeunes. Pas tous, heureusement.

    • OUI, c’était notre ambition, et je l’ai réaliisée ; rentré début avril 61 , j’ai commencé le 2 mai; fait 40 ans avec les automatismes toutes technologie .. et arrèté par l’obligation légale.. aurait bien continué…

  3. Pourquoi s’étonner de tels propos de la part d’une jeunesse à qui tout est excusé. Une jeunesse triste, sans ambition, car biberonnée aux poncifs d’une gauche trop présente dans l’éducation nationale. Mais le phénomène est plus vieux qu’il n’y parait et il n’ait que se rappeler des évènements de 68 pour comprendre que la fainéantise doublée de fanfaronnade sont tout d’abord les premières causes pour rejoindre une manifestation.

  4. Voilà un paradoxe : ces jeunes, qui se disent eux-mêmes « dépressifs et anxieux » pensent déjà à leur retraite alors qu’ils ont le temps de mourir dix vingt ou mille fois avant …. Un message pour eux : La vie, c’est ici et maintenant, pas dans un avenir hypothétique qui sera révolu d’ici là ! Réfléchissez à cela et vivez !

  5. J’ai bien retenu dans le reportage , je n’en doutais pas que cette jeune génération est dérangée mentalement , ça se confirme tous les jours , elle se noie .

  6. Les jeunes que j’ai entendu ont en commun d’être à côté de la plaque. Je ne serais pas sévère avec eux parce que je pense qu’ils sont plus victimes qu’autre chose . Ils sont les premiers visés par des avancées technologiques qui leur font préférer les jeux videos et tik tok à la lecture d ‘ouvrages qui aurait pu les faire avancer beaucoup plus dans la réflexion et la compréhension du monde . Parce que la jeune personne qui vous assène sans filtre que c’est le climat qui l’angoisse le plus , on constate qu’elle est complètement sous l’emprise des médias qui profite de la naïveté de cette jeunesse .
    Parce que je pense plus prosaïquement qu’une guerre civile en France serait plus à craindre qu’un tsunami sur les côtes bretonnes .
    D’autre part asséner toute la journée que nous allons subir des catastrophes naturelles permet à certains de fantasmer sur une guerre nucléaire qui dans ce cadre pourrait être envisageable ; en tout cas pas pire que tout ce que les changements climatiques qui nous sont prédits … Hors une guerre civile ou une guerre nucléaire sont capables de créer des problèmes environnementaux bien plus grave et plus radicaux. Moi je m’angoisse pour cette jeunesse qui est complètement manipulée et qui risque d’être broyée à terme par cette machine médiatique et technocratique, si elle n’y prend gare .

  7. Ouh la la ! ces jeunes semblent vieux avant l’âge. À leur âge, nos préoccupations étaient de trouver un boulot et puis les filles. À moins que ce ne fut dans l’ordre : les filles et un emploi. Qu’est-ce qu’on était superficiel à notre époque ! Enfin, pas tout à fait… accessoirement, on refaisait le monde au bistrot du coin. Mais maintenant, à l’âge de la maturité bien tapée, on a l’impression désagréable que le monde s’est refait sans nous…

  8. ces jeunes là, n’ont aucun rêve, aucune ambition, donc aucun avenir en effet ! Si leur préoccupation actuelle c’est la
     » retraite » c’est qu’ils sont déjà morts intellectuellement et humainement – Venir au monde  » pour rien faire », quel karma!! bonne chance, et honnêtement je préfère être dans ma peau que dans la leur, parceque ce vide sidéral va les tuer plus sûrement qu’aucune autre maladie !

  9. Pas étonnant que la jeunesse gauchiste soit dépressive à dix sept ans, moi à cet âge je ne pensais qu’à entrer dans la vie active. Ma retraite j’y ai pensé quand ce fut le moment de la prendre. Ils me navrent lorsqu’ils parlent de dérèglement climatique mais se précipitent pour avoir le dernier smartphone. Pauvre pays qui se meurt par sa jeunesse.

  10. Mon père qui a travaillé toute sa vie n’a pas bénéficié de retraite pas plus que de sécurité sociale..cela n’existait pas de son temps. J’ai connu la sécurité sociale après la guerre avec le général de GAulle. Nous ne manifestions pas dns ma jeunesse, mais j’ai connu grèves et émeutes pour les congés payés dans mon enfance au moment du Front Populaire.
    J’ai l’impression actuellement que nous sommes dans une spirale du «  toujours plus » que ce soit dans les techniques modernes des robots ou que ce soit pour une consommation effrénée où des avantages sociaux la fuite en avant nécessaire à l’Economie dévore notre style de vie et notre tranquillité d’esprit. Les jeunes invariablement insatisfaits et programmés anxieux en sont l’exemple .nous payons le progrès au prix d’une déshumanisation de l’individu .et d’une société fragmentées.

    • Une culture de fainéants avec pour exemple les services publics et leurs dirigeants qui aujourd’hui sont dans une spirale mafieuse voir plus car entre mafieux et escrocs la ligne rouge est mince et convaincu qu’elle est déjà franchie.

  11. Des jeunes mal dressés par leurs parents, encore totalement ignares, qui s’emmerdent dans leur vie de consommateurs- cancres, et n’ont plus aucun lieu où aller chercher l’héroisme des romans ( bon: des séries tiktok ou BD, faut pas être trop ambitieux !) depuis les restrictions de frontières dans le mauvais sens : Allez ! un treillis et au front de l’Est ! ils ne savent même pas ce que sont une retraite ,des trimestres et des cotisations; Prétexte à « faire la fête » gratos et avec frissons…

  12. Se préoccuper de sa retraite à 16 ans, veut dire que ces jeunes sont en pré mortem, rien à en tirer, intoxiqués qu’ils sont par le gauchisme qui dirige la France depuis trop longtemps et qui a fait du travail l’ennemi, la France est foutue avec cette relève qui ne rêve que loisir et wokisme.

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