[Reportage] Montpellier, le monde rural dit non aux « écolos » et défend la tauromachie
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Entre 13.000 et 15.000 personnes se sont rassemblées, ce samedi, à Montpellier pour défendre la tauromachie et la ruralité. Au pied du Corum, de nombreux chasseurs, pêcheurs et paysans ont répondu à l’appel d'élus de la région.
En janvier, une tribune publiée dans Le Monde et cosignée par le maire de Montpellier a mis le feu aux poudres : une cinquantaine de personnalités politiques et écologistes ont réclamé une réglementation des pratiques entourant la bouvine. C'est tout un monde rural qui dit non.
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Pardon, pardon, mais quel est le lien entre écologistes et corrida ?
Je ne suis pas « écolo » au sens « pastèque » du terme, mais je me pose toujours la question de savoir pourquoi tant de
gens éprouvent le plaisir sadique de voir un animal fortement diminué se faire mettre à mort après un combat inégal.
Il existe d’autres formules de corrida, sans mise à mort et demandant du courage aux tauréadors, mais, curieusement,
elles n’attirent pas grand monde.
C’est donc bien de plaisir sadique dont il s’agit; le vocable « chasse, pêche, traditions » sert de couverture à toutes ces
horreurs que nombre de personnes ont à subir (droit de suite pour la chasse à courre…), personnes tuées par des chasseurs qui croient voir un sanglier en la personne d’un promeneur (alcoolémie), et j’en passe…
Quant à Macron, il ne s’est pas privé de faire « du pied » à cet électorat; il voulait même rétablir les chasses présidentielles de Rambouillet (où il fallait donner un coup de pied aux faisans pour les faire s’envoler – j’ai vécu ça).
Le titre de l’article est racoleur. Quand on parle de tauromachie que comprend la personne qui écoute , elle comprend la corrida. C’est une confusion de citadin ou d’écologiste de la ville que de confondre la corrida de culture et de tradition hispanique avec la course camarguaise du sud de la France, petite Camargue et grande Camargue, zone géographique bouches du Rhône, Gard , et Est Héraultais … Dans la corrida c’est le matador qui est le dieu, le taureau est mis á mort , dans la tradition camarguaise c’est le taureau qui est honoré , respectée et dont certains vont s’inscrire dans l’histoire à travers une statue à leur nom au rond point du centre ville ( Vovo, Goya, Sanglier … etc ) … et en creux derrière cet hommage rendu à l’animal, celui rendu aux hommes et même aux femmes (Fanfonne Guillerme une légende de son vivant) qui ont développé les élevages locaux, les manades, avec l’appui des chevaux Camarguais , un savoir faire une tradition , un spectacle renouvelé chaque dimanche de la saison avec les arlésiennes costumes et les chants provencaux …