Réquisitions très lourdes au procès des assistants parlementaires du FN
2 minutes de lecture
Au terme d'un mois et demi d'audience, lors du procès des assistants parlementaires du Front national devant le tribunal correctionnel de Paris, le parquet a réclamé, ce mercredi 13 novembre, cinq ans de prison, dont trois avec sursis contre Marine Le Pen, selon Franceinfo. Cette demande de peine aménageable est assortie de 300 000 euros d'amende et surtout de cinq ans d'inéligibilité, avec exécution provisoire. Le parquet réclame en outre au RN une amende ferme très lourde, de 2 millions d'euros.
Marine Le Pen n'est pas seule concernée : selon franceinfo, le parquet réclame 18 mois de prison, dont 12 avec sursis, 30 000 euros d’amende et trois ans d’inéligibilité avec exécution provisoire contre Louis Aliot, maire RN de Perpignan ; 10 mois de prison avec sursis, 20 000 euros d'amende et un an d'inéligibilité avec exécution provisoire contre Julien Odoul, actuel député de l'Yonne ; 18 mois de prison, dont 12 avec sursis, 30 000 d'amende, et trois ans d'inéligibilité avec exécution provisoire contre Nicolas Bay, eurodéputé ; enfin, trois ans de prison, dont deux ans avec sursis, 200 000 euros d'amende et cinq ans d'inéligibilité avec exécution provisoire sont requis contre Bruno Gollnisch, ex-eurodéputé et ancien bras droit de Jean-Marie Le Pen.
Au total, les procureurs ont demandé une peine d'inéligibilité avec exécution provisoire pour les 25 prévenus jugés dans cette affaire, précise Franceinfo. Le jugement devrait intervenir entre janvier et mars 2025. Si les magistrats décidaient de suivre les réquisitions du parquet, Marine Le Pen pourrait ne pas pouvoir se présenter à l'élection présidentielle de 2027.
76 commentaires
Quand la punition des racailles violentes voire passables de tentatives de crimes circulent librement, quand les gouvernants dépensent sans compter l’argent des citoyens contribuables responsables, il faut bien que les défenseurs de la justice et de la démocratie soient encabanés.
On se croirait en pays totalitaire !
Un mois et demi de procès, qui n’avait qu’un seul but : faire tomber la candidate du RN pour 2027 et une partie de son équipe, l’empêcher de pouvoir postuler la présidentielle. L’alibi : l’utilisation des attachés parlementaires pour d’autres tâches que celles du seul Parlement européen, ce qui serait, selon les avocats de l’UE et les procureurs de la République, un détournement de fonds ! La ficelle est grosse, c’est devenu une corde ! Pour pendre qui ?
Rappelons juste, quand on voit les sommes demandées, qu’il n’y a eu aucun enrichissement personnel, ce qui est loin d’être le cas de nombre d’élus de chez Macron pris les mains dans le pot à confitures et très peu condamnés…
On se demande qui est à la manœuvre derrière tout cela. Mais qui donc ? Mais qui donc, dis donc ?
On aura tout entendu. Une procureure qui déclare : « il n’y a rien dans le dossier pour vous condamner mais ça me ferait trop mal de plaider la relaxe… « . Ça rejoint les déclarations d’une autre procureure dans l’affaire Filon, qui avouait avoir pressions « d’en haut… » pour faire avancer le dossier à charge plus vite… Mais patience. L’histoire nous montre que quand le bancier va très loin dans un sens, il revient immanquablement dans l’autre sens. Ça ne dure qu’un temps.
Bizarre quand même, à chaque fois que nous ne voulons plus de nos tortionnaires actuels !
Fillon et Sarkos avaient déjà essuyé les plâtres, mais là les peines sont plus lourdes que pour les OQTF qui tuent dans nos rues.
Pas d’enrichissement perso pour ces accusés, mais la « justice » s’enrichit d’une nouvelle vague de méfiance inconditionnelle qui la fait courir à sa perte. Réveillons nous, il est plus que temps contre ces infamies injustes.
«Méfiez-vous des juges, ils ont tué la monarchie. Ils tueront la République.» (François Mitterrand – 1995)