Résoudre la crise du logement… en ruinant les propriétaires !
C’est le serpent de mer qui louvoie depuis des années. Prêt à mordre à l’automne dernier, la censure lui a rentré les crocs. Pas pour longtemps : le voilà qui ressort sa langue fourchue… Le serpent en question, c’est la ruine du propriétaire, la dépossession de l’affreux qui a investi dans la pierre et refuse d’ouvrir en grand sa porte. Soit, à peu de chose près, le rêve de toute la gauche.
Voilà des années, en effet, que les politiques en charge du logement cherchent la méthode infaillible qui contraindrait les propriétaires de résidences secondaires et autres logements vacants à les mettre sur le marché de la location. L’adjoint en charge du Logement à la mairie de Paris a trouvé la solution... classique : les étouffer davantage sous les taxes.
Déjà sous Hollande, puis sous Macron…
Pour ce faire, un premier décret du 10 mai 2013 (gouvernement de Jean-Marc Ayrault) élargi par le décret du 25 août 2023 (gouvernement d’Élisabeth Borne), a fixé une liste de communes où faire appliquer la taxe sur les logements vacants (TLV) et taxe d'habitation sur les logements vacants (THLV). Des mesures censées résoudre la crise dans des villes en manque de logements.
La loi est donc passée, et si vous possédez un logement inoccupé depuis au moins un an dans l’une des communes référencées, vous pouvez avoir à payer une taxe calculée sur la valeur locative dudit logement. Depuis 2023, ce taux est fixé à 17 % pour la première année où le logement devient imposable, 34 % pour les années suivantes.
Rappelons qu’en décembre 2012, Cécile Duflot, ministre sous les gouvernements Ayrault I et II, appelait « tout le monde à se mobiliser » pour dénoncer les logements vacants. Comme l’écrivait alors l'ancien député (LR) des Alpes-Maritimes Lionnel Luca : « Réquisitions, délation... C. Duflot est une nostalgique de l'époque soviétique. À quand le partage des logements à plusieurs familles ? Good Bye, Lenin! » L’idée, on s’en doute, est toujours dans les tuyaux…
Toujours plus fort !
Ces tracasseries administratives, hélas, n’ont en rien résolu la crise du logement, toujours plus aiguë, particulièrement dans les grandes villes et surtout à Paris. Et comme personne ne veut, sérieusement, s’interroger sur les raisons profondes de cette crise, on en revient toujours au même remède : saigner les propriétaires.
Selon l’INSEE, il y avait, en 2020 à Paris, 262.000 logements libres. Ceux dont Rémy Féraud, le poulain d’Anne Hidalgo, a dit qu’il voulait « les rendre » aux Parisiens. L’offre de logements à la location se réduit comme peau de chagrin et, à en croire une étude du groupe SeLoger citée par Le Parisien en novembre dernier, « l’offre de biens à louer dans Paris s’est effondrée de moitié (-54,8 %) depuis octobre 2021 (-32 % au niveau national) ».
Alors Jacques Baudrier (PCF), l’adjoint à la mairie de Paris en charge du Logement, a une idée qu’elle est bonne, comme disait feu Coluche : multiplier par trois la TLV et la THLV. « Fin novembre, les sénateurs avaient voté le fait que la taxe sur les logements vacants revenait uniquement aux communes et sans limite d’imposition. Pareil pour celle sur les résidences secondaires. Mais la censure a rebattu les cartes », rappelle Le Parisien. M. Baudrier revient donc à la charge : il faut « convaincre les propriétaires que ça leur coûtera plus cher de ne pas habiter leur logement plutôt que de louer », dit-il. Concrètement, écrit le quotidien, « en moyenne, pour un appartement de 50 m2, il faut débourser entre 1.500 euros et 2.000 euros de taxes. Demain, avec le nouveau régime, ce sera 5.000 ou 6.000 euros. »
Pour quels résultats ?
C’est, évidemment, dans les arrondissements les plus huppés que l’on trouve le plus de logements vides. Ainsi, dans le VIIIe, dont Jeanne d’Hauteserre, le maire (LR), confie : « Il y a des immeubles entiers où les volets sont constamment fermés. Beaucoup de propriétaires viennent du Moyen-Orient et ont donc de gros moyens. L’augmentation des taxes ne leur fera pas peur. On a aussi un bon nombre de sociétés qui ont acheté ici car c’est prestigieux. »
La situation du logement dans Paris n’est que la rançon d’une politique aberrante menée depuis deux décennies par la gauche bobo qui règne sur la capitale ; celle qui a voulu transformer Paris en paradis pour touristes fortunés, substituant les commerces de luxe aux commerces de bouche, repoussant les classes moyennes toujours plus loin derrière le périphérique quand elle abandonnait ses trottoirs aux camps de migrants et aux camés. Multiplier les taxes par 3, par 5 ou par 10 n'y changera rien.
Pour ne rien rater
Les plus lus du jour
LES PLUS LUS DU JOUR
Un vert manteau de mosquées
71 commentaires
« La propriété c’est le vol » Karl Marx.
Vous mettez la gauche en cause dans cette crise immobilière. Certes. Mais Macron l’a annoncé en 2017 : il ne veut plus de propriétaires immobiliers. D’où l’IFI. Macron veut que vous vendiez à des institutions plus ou moins etatiques ou à des consortiums qui géreront avec un bataillon d’avocats. Je connais, on a été locataires dans ce type de structure. Vous vendez et mettez votre fric à la banque ou dans des actions d’entreprises tous copains de Macron qui comme Hollande est « contre la finance, tout contre » pour plagier Sacha Guitry à propos du mariage.
Quand un peuple vote pour des socialistes il ne faut pas venir pleurer.
Pourquoi ne pas taxer les propriétaires du moyen orient à Paris si cela ne leur fait rien? Est il certain qu’ils paient cette taxe?
Preuve que la France est un pays communiste. Rien n’est au citoyen, tout est à l’administration (pléthorique) de l’état-profond. Comme on a beaucoup de fonctionnaires, notamment à Paris, il faut bien qu’ils s’occupent. Et donc, ils créent des lois et contrôlent leur application…… tout comme l’URSS le faisait il y a 1 siècle.
Les heureux propriétaires ont la possibilité de vendre , et de placer leur argent ailleurs .
Le malheureux est celui qui ne peut pas être propriétaire de son logement , sauf s’il est trés pauvre et migrant , il bénéficie alors d’un logement gratuit ou presque dans des villes , à coté des très riches .
La gauche ne sait faire qu’une chose : prendre l’argent dans la poche des citoyens pour le dilapider.
N’oublions pas notre cher Macron qui, en créant l’Impôt sur la Fortune Immobilière, a souhaité lutter contre la « rente immobilière ». La gauche n’a jamais rien compris aux ressorts du marché immobilier et préfère parle du logement plutôt que de l’habitat.
la gauche et écologistes sont des cancers pour les nations
N’oublions pas qu’avant lui, un autre margoulin a exonéré d’impôts les riches propriétaires du Qatar et de l’Arabie qui ne fréquentent que les Champs-Élysées et ses boutiques.
Tout change ma bonne dame, il fut un temps ou la propriété était chose sacré, comme d’autre secteurs ce n’est plus le cas. Votre droit a la propriété est remis en question par rapport au droit au logement un droit que le gouvernement doit de veiller au respect de tout a chacun mais pas au propriétaires en cette matière.
Soit les propriétaires vont vendre, soit ils auront la solution de mettre un membre de leur famille dans leur résidence secondaire, enfants, grands parents, cousin, cousine, nièce, neveu, frère, soeur peu importe, mais au moins ils seront sûr qu’on ne leur imposera pas un locataire. Les retraités sont aussi ciblés, ils veulent supprimer l’abattement fiscal de 10%.
Il faut arrêter avec cet abattement fiscal retraités qui n’existe pas , il est limité à 3840 € environ par foyer fiscal .Par contre les hausses de complémentaires santé existe , +8 % par an en ce moment .
Vous avez totalement raison, pour ma part, j’ai fini de rembourser en 2026 et je vends tous mes biens, petit immeuble qui était pour ma retraite et maison que j’ai rénovée ensuite, je me casse à l’étranger après avoir vendu l’ensemble. Je ne vois aucun intérêt de loger des fainéants ou cas sociaux, parce que si vous ne les logez pas les impôts vous mettent une amende pour logements vacants, voici deux ans que je passe à la moulinette et que paye une taxe.
Oui, vous avez raison= c’est ce que nous avons fait.
Nous avions acheté un tout petit logement à Paris pour loger l’un de mes enfants étudiant.
Lorsqu’il est parti à la fin de ses études, nous avons loué.
Wouah! Vu la taxe foncière + le logement à rénover absolument à chaque fois que le locataire partait , vous imaginez! (sans compter les traites à payer)
La dernière fois, ce logement rénové comme à l’habitude avant la location a été saccagé par un locataire -qui en plus ne payait pas toujours- . Ce locataire nous a menacé de nous dénoncer pour location de logement insalubre!
Heureusement, il est parti rapidement sans le faire, mais cela nous a coûté les yeux de la tête pour la rénovation. (l’expert de notre assurance nous a dit avoir rarement vu cela. Le locataire ne devait jamais ouvrir les fenêtres, jamais faire le ménage, tout était moisi!)
Du coup, après rénovation, nous avons vendu.
Nous avons un autre logement à la campagne. Idem. Le dernier locataire est parti à la « cloche de bois » sans nous prévenir et cela n’a pas été simple de récupérer les clés (et le loyer).
Nous avons tout refait et loué à une amie.
Si elle part, nous vendrons aussi.
Retraités nous n’avons plus les moyens de payer la taxe foncière qui a doublé (sans doute pour récupérer la taxe locative qui n’existe plus?) en plus des frais normaux d’entretien du logement dus par le propriétaire.
Je comprends que nous sommes tous à la même enseigne. L’état est pernicieux, car il vous accuse, vous taxe et ne vous défend pas lorsque vous avez à faire avec des voyous. Idem, je bazarde tout dans trois ans. Et dire que je me suis coltiné 15 années de gens peu scrupuleux, rembourser les prêts, la casse et que j’imaginais cette rente pour ma retraite que je n’aurais jamais vu qu’un ancien patron ma fait de fausses fiches de payes pendant six ans et qu’aujourd’hui voilà 45 ans que je travaille et il faut que je postule pour 67 ans donc encore cinq ans à ramer. Mes appartements, c’était un peu ma bouée de sauvetage, Macron et avant lui ont coulé mon petit navire.
Pour ma part, j’ai vendu tout ce que je louais, plus de logements à louer car ceux qui ont acheté sont propriétaires occupants. La location est devenue infructueuse avec le bond de la taxe foncière. Les enfants gagnent correctement leur vie et moi , je mange tranquillement le capital. Si c’est ce que Mozart voulait, il est servi.
Et s’il y avait moins de divorces, moins de séparations aussi, la crise du logement serait peut-être moins grave ; on ne parle jamais de cet aspect des choses…
Totalement d’accord avec vous.
oui c’est certainement pour ça toutes les contraintes écolos et les augmentation du foncier
Il y a une part de vrai dans ce que vous dites.
Et l’influence de la pleine lune, on en parle ?
Il y aura encore plus de pénurie de logements. Et les victimes premières seront les pauvres. Quant aux propriétaires, le choix est simple : soit mettre à la vente leur bien, soit les laisser se délabrer. Entre le coût de la rénovation et ce que ça rapporte, sans compter les ennuis, y a pas photo.
Vous oubliez que si vous ne louez pas les impôts vous colle une taxe (amende). Si vous laissez vacant, vous pouvez être squatté, mais aussi le danger de la gauche qui voudrait permettre de saisir les habitations vacantes par les communes.
Une réglementation permettant de sanctionner rapidement et sévèrement les squatteurs et de restituer leurs biens aux propriétaires lésés contribuerait peut-être à lever certaines réticences à la location chez les propriétaires mais cela contraindrait la collectivité nationale à reloger les occupants sans titre au nom du droit au logement. Alors on maintient un statu quo insatisfaisant pour tout le monde sauf pour les squatteurs. Bonne année.
Oui bonne année. Si on veut que les choses changent, il faut donner aux gens l’envie d’investir dans le locatif et pour cela leur donner le droit d’expulser les mauvais payeurs après un mois de retard. Et là ça va changer..
Pas après un seul mois mais après trois mois.’. Il faut une politique ferme qui protège les biens et les personnes et on en est loin..
La propriété c’est le vol disaient certains
et bsi on interdisait r’b’and be ?
Oh , que oui !
La « crise du logement » ne commence pas A CAUSE DU LOGEMENT ! … NI des touristes ! …
Prenez l’exemple de ce qui se passe à MAYOTTE ! … c’est pourtant une île « paradisiaque » ! ? …
Ile paradisiaque , jamais entendu ce qualificatif même en remontant loin .
C’était…!