Révolution woke à Cannes : le prix d’interprétation féminine récompense un transgenre !
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Cannes, le luxe fastueux de la Côte d’Azur, ses boutiques, ses prestigieux palaces, son parterre de stars apprêtées et... son festival de cinéma, idéal pour donner aux idées progressistes un éclatant coup de projecteur répercuté aux quatre coins du globe.
Cette 77e édition ne déroge pas à la règle. Le casting fait la part belle à la transidentité, avec le long-métrage de Jacques Audiard. Si la Palme d’or a été attribuée, samedi soir, à Anora, du réalisateur américain Sean Baker, c’est un Français, Jacques Audiard, fils de l’illustre et regretté Michel Audiard, qui a reçu le Prix du jury pour son long-métrage Emilia Perez. Ce film raconte, sur fond de comédie musicale, l’histoire d’un baron de la drogue mexicain qui, désireux de se retirer des affaires, décide de devenir « la femme qu’il a toujours rêvé d’être ». Un film sur le cartel et, surtout, sur... la transidentité, interprété par « l’actrice » transgenre espagnole Karla Sofía Gascón dans le rôle principal d’Emilia. Gascón a ainsi emporté, ce samedi 25 mai, le prix d’interprétation... féminine. Le film a aussi reçu, lors de la cérémonie de clôture, le Prix - symbolique - du jury.
Une montée du tapis rouge woke et glam
Samedi soir, Karla Sofía Gascón a dédié son prix « à toutes les personnes trans qui souffrent ». Première actrice trans récompensée à Cannes, cet ancien acteur est devenu « actrice » à la suite d’un parcours de transition effectué à l’âge de 46 ans. « Il y a beaucoup de gens qui nous détestent parce que nous existons […] Ce prix est dédié à toutes les personnes transgenres », témoigne Gascón au micro du Figaro.
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Une récompense désapprouvée
Attribuer le Prix de l’interprétation féminine à un homme transgenre, il fallait y penser… À peine le film récompensé, samedi soir, les réactions ne se sont pas fait attendre. « L’idéologie trans invisibilise les femmes », a réagi le collectif Némésis, sur son compte X. La « honte », renchérit le même Némésis, qui était présent sur le tapis rouge, ce vendredi 24 mai, à travers une opération coup de poing. Des militantes de l’association féministe identitaire ont, en effet, réussi à s’infiltrer parmi les invités, brandissant une banderole en satin bleu roi avec, écrit en lettres d'or, « Foreign rapists out » (« Les violeurs étrangers dehors »). Elles ont été rapidement évacuées par la sécurité du festival.
Le #festivaldeCannes porte aux nues un film wokiste dont j’avais contesté le financement par la région Île-de-France . Cette contribution publique se justifie d’autant moins que le réalisateur très connu n’a pas besoin d’argent du contribuable pour financer ses productions . pic.twitter.com/3iT3Z12EPe
— Marie Caroline Le Pen (@MCarolineLePen) May 26, 2024
Prise de position idéologique
Marion Maréchal a lancé, sur X : « C’est donc un homme qui reçoit à Cannes le prix d’interprétation… féminine. Le progrès pour la gauche, c’est l’effacement des femmes et des mères. » Parmi les mécontents du verdict de la Croisette, la conseillère régionale d’Île-de-France du Rassemblement national Marie-Caroline Le Pen. Le festival de Cannes « porte aux nues un film wokiste dont j’avais contesté le financement par la région Île-de-France », confiait-elle, dès ce dimanche, sur X. Le groupe du Rassemblement national à la région Île-de-France avait, en effet, tenté, quelques mois plus tôt, d’annuler les subventions accordées au long-métrage du fils de Michel Audiard. Membre de la commission de la Culture de la région Île-de-France, la conseillère régionale du RN interrogée par BV justifie son désaccord au regard de deux principaux motifs. Première condition : l’objet régional, qui en l’espèce n’était pas présent. « La région Île-de-France n’a pas à accorder des subventions pour des films qui ne répondent pas aux caractéristiques locales, tranche-t-elle. Nous ne sommes pas le ministère de la Culture ! »
Seconde condition évoquée : l’aide aux artistes qui en ont besoin. « Je doute que Jacques Audiard, capable de porter un film où Selena Gomez apparaît, ait véritablement besoin de cette subvention », confie-t-elle, avec une pointe d’ironie. « Il aurait été préférable d’apporter cette aide à de jeunes talents, n’ayant pas forcément ni les moyens, ni les relations. » Surtout, Marie-Caroline Le Pen regrette et dénonce une prise de position idéologique. « Ce n’est pas le transgenrisme en tant que tel qui me pose problème, mais davantage le fait que ce sujet ait été galvaudé sous un couvert idéologique », conclut-elle.
La mise en lumière d'un phénomène de société qui brouille les notions fondamentales de féminité et d’identité humaine n'a, évidemment, rien de fortuit. « Notre civilisation est la première à vouloir déconstruire les sexes », écrit Isabelle Muller, dans son livre récent Le Temps de la féminité (Boleine), chroniqué par Gabrielle Cluzel. La preuve par Cannes.
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La plainte contre Marion Maréchal prouve que cette récompense était prévue avant même la production du film. Une récompense d’être anti-RN. Quoi de plus grave que de voir une telle partialité au festival le plus connu de France, Cannes? Comme la récompense de l’Ukraine à l’Eurovision, il semble que les récompenses ne soit pas vraiment le fait du talent, mais plutôt de l’opinion politique. Quel exemple désastreux pour tous ces enfants qui savent déjà que leurs résultats scolaires sont moins le fruit de leurs talents que celui de leurs idées politiques, à savoir, leur endoctrinement! Comment voulez vous que nous croyons à la réussite dans ce pays où tout est pipé?