« Rien à faire en France » : le troublant aveu du frère de l’assassin islamiste

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Sélim Mogouchkov a 17 ans. C’est le petit frère de Mohammed Mogouchkov, un Ingouche islamiste qui, l’an dernier, le 13 octobre 2023 pour être exact, a assassiné à coups de couteau Dominique Bernard, un professeur de lettres, dans son ancien lycée. C’est un bien intéressant reportage que publie à son sujet Le Figaro. La famille de Mohammed Mogouchkov, dont trois membres (parmi lesquels Sélim) ont été inculpés après cet attentat, n’était pourtant pas inconnue de la Justice. Iakoub Mogouchkov, le père de famille, a combattu contre les Russes, puis a été expulsé parce que les autorités russes le soupçonnaient de préparer un attentat. Après avoir traversé l’Europe, après s’être arrêtés en Pologne puis en Belgique, les Mogouchkov se sont finalement fixés en France en 2008. Le père a été immédiatement fiché S. S’il n’y avait pas eu la mobilisation d’associations d’aide aux « réfugiés » - une mobilisation, d’ailleurs, appuyée par le cabinet de Manuel Valls, alors ministre de l’Intérieur -, il aurait dû être expulsé en 2014. Mais la France est bonne fille : si les Mogouchkov demeureront pendant quinze ans sous OQTF, ils ne seront jamais expulsés. Une situation que le fils, face à la psychiatre de la prison, avoue ne pas trouver très cohérente. On ne peut qu’être d’accord avec lui.

« Il aurait fallu faire partir toute la famille »

Plus encore, ce qui frappe, dans le discours de ce jeune homme chez qui la psychiatre dit n’avoir vu « aucune tentative de manipulation », c’est la manière très cohérente dont il dit que sa famille, très pieuse, n’avait « rien à faire en France ». « Les moutons avec les moutons, les vaches avec les vaches », résume-t-il, avec un sens aigu de la métaphore, même si on ignore, dans cette histoire, qui est la vache et qui est le mouton. « La préfecture a fait le travail à moitié […] Il aurait fallu faire partir toute la famille. » Voilà qui est parler. Quand Sélim détaille la façon dont il considère la France, c’est avec l’hostilité qu’un musulman éprouve à l’égard d’un pays trop laïc, mais sans haine. Il n’a pas serré la main de la psy car ce n’était pas dans sa culture, a reconnu que les musulmans devaient « se distinguer » dans un pays où ils n’étaient pas les bienvenus et a eu cette conclusion désarmante : « Je préfère être expulsé dans mon pays […] On se sent mieux entre nous, donc là-bas. »

Peu de gens osent encore se demander si la plupart des ressortissants autochtones d’un même pays se sentent ou non mieux entre eux. C’est une question que l’on se gardera de poser. Il n’empêche que la sincérité de ce jeune homme, que l’on peut considérer dans un premier temps comme bienvenue, pose un certain nombre de questions sur la capacité de certains groupes de population à s’intégrer dans des pays dont ils ne partagent ni la religion, ni les valeurs, ni la culture, ni l’histoire, ni l’éducation, ni les codes. Et il faut que ce soit le petit frère d’un terroriste, incarcéré parce qu’on le soupçonne d’avoir été son complice, qui le dise pour que ces questions soient posées dans un quotidien qui a pignon sur rue. Mais enfin, peut-être est-ce un début.

Arnaud Florac
Arnaud Florac
Chroniqueur à BV

Vos commentaires

27 commentaires

  1. On ne peut pas être plus royaliste que le roi….si cet immigré le dit …
    Alors que 50 % des Français tentent désespérément de le dire dans leurs votes…
    Et puis déjà la meilleure des expulsions c’est l’arrêt total de toutes les aides aux immigrés illégaux….

    • Au lieu de se plaindre, cette famille aurait mieux fait de « lancer » une cagnotte pour réunir rapidement les fonds nécessaires à un retour familial au pays d’origine. Elle n’aurait eu aucune difficulté, LFI et EELV n’auraient pas hésité à mettre la main à la poche.

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