Rillieux-La-Pape (Rhône) : deuxième nuit de violences urbaines

Brève breve

La vile de Rillieux-La-Pape, dans le Rhône, a connu ce vendredi soir une deuxième nuit de violences urbaines. Les incidents ont débuté vers 22h00, quand « une vingtaine d'individus » ont caillassé deux bus de la société des Transports en commun lyonnais avant d'y mettre le feu.

D'après l'AFP citant la préfecture, des tirs de projectiles sur les forces de l'ordre ont également été constatés. Un policier a été légèrement blessé au visage, selon la préfecture. La situation « est figée », ajoutait la préfecture vers 23h00, annonçant que la préfète Fabienne Buccio se rendait sur place.

Sur des images diffusées sur les réseaux sociaux, on pouvait voir les carcasses de deux bus en proie aux flammes, sur une voie leur étant réservée, dégageant une importante fumée noire, près d'immeubles d'habitation. D'autres sources précisent que des habitants ont dû quitter leur logement dans l'urgence.

Le député européen (RN) Matthieu Valet, policier de profession, a vivement réagi sur le réseau social X en repostant ces images.

La veille, jeudi soir, des incidents avaient déjà eu lieu : plusieurs voitures et des poubelles avaient été incendiées et trois personnes avaient été interpellées.

Vos commentaires

2 commentaires

  1. Et puis comme d’habitude : des condamnations, toutes plus fortes les unes que les autres, du langage guerrier, des mots et des phrases chocs pour faire le buzz, des visites d’officiels des sphères étatiques… A quand des actes forts, cinglants, faudra-t-il confier la mission à Monsieur Netanyahu et Tsahal ?!? Eux savent faire !

  2. Tant que l’on obligera pas les coupables et leurs familles, si ils sont mineurs, à payer l’intégralité des dommages commis, soit le remboursement intégral des deux autobus plus les dégâts collatéraux, on ne se débarrassera jamais de ces dégradations à répétition. Tu casses, tu payes est la bonne et la seule formule à appliquer et si les gens sont insolvables travaux d’utilité publique pour tous : curage des fossés, ramassage d’ordures dans la nature, nettoyage de l’espace public dans les zones à risques etc. Avec un tarif horaire équivalent à la moitié d’un smic et une dette intergénérationnelle (comme notre dette publique).

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