Rip Curl boycottée après avoir choisi une surfeuse trans pour égérie

Sasha Jane Lowerson

Avis de tempête dans le petit monde du surf. Depuis quelques jours, le célèbre équipementier australien Rip Curl se prend une grosse shit storm sur les réseaux sociaux. La raison ? La marque s’est choisie pour égérie une certaine Sasha Jane Lowerson, surfeuse transgenre de 44 ans. Le visage gracieux de cette dernière est ainsi apparu dans une campagne de publicité baptisée « Rencontrez les héros locaux d'Australie-Occidentale ».

Cette nomination passe d’autant moins bien qu’elle succède à une autre décision prise par Rip Curl : celle de subitement cesser toute collaboration avec Bethany Hamilton, icône du surf qui avait critiqué, en février 2023… la présence d’athlètes transgenres dans les compétitions féminines ! Tiens, tiens… Ceci explique peut-être cela, allez savoir.

Un wokisme trans qui nuit aux femmes

Il se trouve, en effet, que Bethany Hamilton - championne handicapée, elle a perdu un bras lors d'une attaque de requin alors qu'elle n'avait que 13 ans – ne voit pas d’un très bon œil l’arrivée d’hommes biologiques dans sa catégorie et ne s’en cache pas. Elle n’a pas hésité à prendre la parole pour fustiger la décision de la Fédération mondiale de surf d’autoriser les athlètes transgenres à prendre part aux épreuves féminines. « Cela me préoccupe en tant qu'athlète professionnelle qui participe aux épreuves de la World Surf League depuis plus de 15 ans, avait-elle expliqué dans une vidéo, prenant la peine de préciser qu'elle n'avait aucun problème avec les personnes trans. Je pense que la plupart des filles actuellement en compétition ne soutiennent pas cette décision et craignent d'être ostracisées si elles s'expriment. A-t-on demandé l’avis des surfeuses sur cette nouvelle règle ? […] Nous voyons déjà la domination d’athlètes avec des corps d’hommes dans d’autres compétitions féminines, comme par exemple en athlétisme, en natation ou en MMA. »

Officiellement, Rip Curl n’a pas réagi à ces propos. La firme s’est bien gardée de présenter la rupture du partenariat conclu avec Bethany Hamilton - qui devait courir jusqu’en 2027 - comme une sanction ou la mise en avant de Sasha Jane Lowerson comme un acte politique. Mais les internautes ne s’y sont pas trompés. Les retombées sont si négatives que l’équipementier a d’ailleurs préféré retirer la campagne mettant en scène l’athlète trans.

Le wokisme ne fait pas recette

Cette pantalonnade n’est pas sans rappeler la mésaventure de Budweiser, qui avait connu pareille débâcle après avoir choisi une influenceuse trans pour égérie de l’une de ses bières. La marque avait perdu cinq milliards de dollars en Bourse, suite à un boycott massif. On se souvient, également, des pertes colossales enregistrées par Disney après la sortie de plusieurs films au militantisme revendiqué. Aujourd’hui, c’est au tour de Rip Curl d’apprendre à ses dépens que les causes progressistes à la mode ne font pas nécessairement bon ménage avec la réussite commerciale. Comme on dit, de l’autre côté de l’Atlantique : « Go woke, go broke! » [« Soyez woke, faites faillite ! », NDLR].

Jean Kast
Jean Kast
Journaliste indépendant, culture et société

Vos commentaires

74 commentaires

  1. Go Woke ! Go Broke pour Rip Curl qui s’est cassé la figure en choisissant un transgenre pour représenter la marque spécialisée dans le surf au lieu et place de Bethany Hamilton une championne de surf qui force le respect ! Le Wokisme détruit les entreprises qui s’engage dans cette folie d’extrême Gauche !

  2. Ben déjà si on admet les trans dans le sport, il faut faire une section trans….parce qu’en faite cette beauté n’a rien à faire chez les femmes……

  3. Il faudrait s’interroger sur la collusion du grand capital avec ces minorités agitées et conquérantes. L’idéologie wok et cie sévit « jusque dans les chiottes », comme me l’a narré un voisin cadre sup dans une multinationale : une troisième cuvette pour le « nouveau venu » qui en exige autant qu’il a de sexes imaginaires « en même temps » en attendant la cinquantaine de variables rugissantes.

  4. Dire non à l’arrivée des trans dans le sport féminin c’est simplement protéger les sportives qui seront quasi systématiquement battues par des « sportives » qui ont bâti pendant 20, 30 ans un corps d’homme, plus grand, plus musclé. Qui peut croire qu’un traitement hormonal annule ce passé ?

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