Rixe géante et blessés par balles : Poitiers, ville symbole

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Le far west s’étend dans les provinces françaises. À Poitiers, une fusillade a fait, ce 31 octobre, pas moins de cinq blessés, dont « plusieurs graves et même très graves », selon Bruno Retailleau. Une dizaine de coups de feu ont été tirés, vers 22h45. Un mineur de 15 ans touché par balle à la tête était en état de mort cérébrale, assurait un policier. La rixe a mobilisé pas mois de 50 à 60 personnes, selon une source policière citée par France Bleu, « devant un restaurant kebab ». Les policiers ont utilisé des gaz lacrymogènes pour faire revenir le calme, acquis vers 1h30 du matin. Le préfet s’est redu sur place, Beauvau a envoyé 80 policiers de la CRS 8, spécialisée dans la lutte contre les émeutes urbaines, et d’autres de la CRS 84 basée à Montauban.

Soixante personnes impliquées, cela donne l’ampleur de la guérilla en cours. Le ministre de l’Intérieur avait évoqué « 400 à 600 jeunes impliqués » : le ministère est revenu sur ses propos, parlant de quelques dizaines de personnes. On reste dans la guérilla, pas dans la guerre. Pas encore... Mais le constat est clair : « Plus aucun territoire ni urbain ni rural n'est désormais à l'abri de ce qui est en train de se passer, constate Retailleau, avec lucidité, sur BFM TV. Les narco-racailles sont partout, il va falloir les combattre avec une détermination implacable. » On ne saurait mieux dire...

Les Couronneries, déjà, en juin 2023

On retrouve tous les ingrédients du succès du vivre ensemble, dans ce quartier des Couronneries. Le quotidien local La Nouvelle République se félicitait, justement, le matin même (!) que, dans ce même quartier, « les caméras détruites pendant les émeutes de juin 2023 [après le décès du jeune Nahel, NDLR] ont été remplacées ». Jouez hautbois, chantez coucous ! Le journal rappelle que « la rapidité et la violence inouïe des faits [en juin 2023, NDLR] n’avaient pas pu être filmées par les caméras de vidéoprotection dont les mâts avaient été couchés par des véhicules béliers. Notamment aux Couronneries où huit (caméras) sur onze avaient totalement été détruites. » En juin 2023, toujours, le commissariat de police du quartier, le bureau de poste, plusieurs commerces et des dizaines de voitures avaient été incendiés. Ambiance festive garantie…

Poitiers : une émeute de plus sur fond de trafic de drogue, de violences et de banlieues retournant à la loi de la jungle, quoi de neuf ? Rien, sinon l’accélération du délitement. La violence liée ou non au trafic de drogue descend l’échelle des agglomérations françaises, passant des grandes au moyennes, puis aux petites villes. Comme Cahors, qui a vu une série de blessés et de heurts inédite, voilà quelques jours.

Comme tous les jours ou presque, dans la France de Macron. Il suffit d’interroger via le Web les journaux locaux sur les bagarres provoquant des blessés pour constater la frénésie de coups de couteau qui a saisi le pays. Durant ce seul mois d’octobre, des blessés au couteau sont tombés à Levallois-Perret, Le Plessis-Robinson, Bourgoin-Jallieu, Chambray-lès-Tours, Anstaing Chéreng, Lisieux, Charleville, Caussade, Marseille… La liste est non exhaustive.

Poitiers, ville symbole

Les coupables ne sont pas les couteaux, mais ceux qui les utilisent. Les coups de couteau, comme la violence sans fin, comme les drames des meurtres de Lola, Thomas ou Philippine, comme les coups de feu, comme le trafic de drogue, comme les forces de l’ordre prises à partie à pied, dans leur voiture ou même au sein de la gendarmerie, tous ces faits incontestables dessinent une France que les Français ne reconnaissent plus : elle pousse sur le terreau de l’immigration folle, non maîtrisée, explosive dans tous les sens du terme, et tous les stratagèmes pour le masquer échouent.

Dans ce contexte, ce qui s’est passé à Poitiers prend une valeur de symbole. Poitiers est une vieille ville, construite autour de ce baptistère Saint-Jean, dont l’origine remonte aux IVe et Ve siècles. Une ville célèbre, autrefois, pour sa faculté de droit, pour la qualité de ses écoles, à l’image de Saint-Joseph, tenue par les Jésuites qui formèrent, des décennies durant, l’élite locale et bien au-delà. Une capitale régionale ancienne, riche d’Histoire et de monuments hérités de la France d’avant.

Poitiers laissa aussi, bien sûr, son nom à la bataille menée en octobre 732, voilà 1292 ans, sous la houlette de Charles Martel, bataille décisive qui libéra le royaume franc des menaces de conquête musulmane. Le chef des armées arabes, Abd ar-Raḥmān, aurait pillé et incendié l’église médiévale Saint-Hilaire-le-Grand, à Poitiers, la même qui fut justement dégradée et incendiée au début d’octobre. Une de plus ! « Il est urgent de mettre fin à cette série de dégradations constatées dans les églises de Poitiers (Saint-Porchaire, Sainte-Thérèse, Montierneuf) », clamait, benoîtement, la municipalité écologiste de Poitiers, dans un communiqué.

C’était écrit : à force de laxisme, la destruction allait toucher les noms symboles de notre Histoire. C’est fait !

Marc Baudriller
Marc Baudriller
Directeur adjoint de la rédaction de BV, éditorialiste

Vos commentaires

83 commentaires

  1. Fusillade ????késako ,cé quoi çà ? avec quoi? vue les normes et lois astreignantes ?et restrictives pour les Français honnêtes au casier judiciaire VIERGE ?
    Si des armes sont employées elles doivent être enregistrées au SIA?,
    Que les truands aient des armes? , la faute à qui ? qu’ils se fournissent en munitions ? où ,par qui ?
    Au lieu de pérorer et déplorer , ne faudrait il pas fermer nos passoires de frontières ?

  2. De mémoire la mairesse de Poitiers à la demande de la trublions Hidalgo avait envoyé des familles Malienne pour désengorger Paris via Poitiers et voilà le résultat merci la gauche qui se vautre dans le purin

  3. Est ce que Poitiers commémore la victoire de Charles Martel tous les ans ? ou bien cette ville , comme d’autres s’est elle soumise aux musulmans revenus en conquérants avec l’immigration ?

  4. Je ne veux pas être méchant mais la plupart des villes dirigées par la gauche comme Poitiers, Lyon, Grenoble, Nantes, la criminalités est en augmentation due à leurs idéologies des ces maires

  5. A ce stade la je ne comprend pas que les forces de l’ordre n’est pas l’autorisation de se servir de leur arme .

  6. Loi des gangs, corruption par les narcotrafiquants, entrisme islamique… Mais ne vous inquiétez pas pour ces broutilles : le vrai danger en France, c’est l’extrême droite.

  7. Anis 15 ans dehors a 23h .
    Bilan décédé par des parents qui pensent que c’est la rue qui les élèvent.
    Sauf qu’au « bled » la police ne laisse pas les mômes traîner dehors

  8. Du temps de Charles Pasqua ces gens indésirables étaient renvoyés par charters. On attend quoi pour faire des ponts aériens afin de renvoyer toutes ces racailles au diable vauvert, sans s’occuper d’avoir ou non des « laissez-passer-consulaires » dont on peut bien se passer car c’est une invention absurde qu’il faut supprimer ?

  9. Essayez de prendre à parties une voiture de flics aux eu, en Allemagne ou en Espagne. Je ne suis pas certain que vous viendrez de si tôt nous conter vos exploits si toutefois vous en sortez indemne.

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