RMC : Énorme flop pour l’émission sur le « vivre ensemble »

Capture d'écran X
Capture d'écran X

Qui croit encore au « vivre ensemble » ? Chaque jour, les Français constatent que non, faire cohabiter sur un même territoire des populations qui n’ont rien en commun n’est pas une bonne idée. Ils ont bien compris que la juxtaposition de communautés aux cultures, religions et mœurs différentes peut très mal se terminer. Est-ce pour cette raison qu’ils ne supportent plus le discours mainstream sur les bienfaits du métissage et de la « diversité » ?

Dernier exemple en date : le flop retentissant de l’émission C’est ça, la France !, diffusée sur RMC Story depuis le 24 août dernier. Le deuxième numéro de ce nouveau rendez-vous hebdomadaire n’a pas attiré plus de 65.000 personnes, soit 0,4 % de part de marché. C'est quatre fois moins que la moyenne de la chaîne dans la journée…

Vivre ensemble et diversité

Présentée par Yasmine Oughlis, l’émission de RMC Story réunit Azzeddine Ahmed-Chaouch, l’influenceuse Julie Mamou-Mani, plus connue sous le pseudo Mamouz, ou encore l’humoriste Dako, du duo Odah et Dako. Ces illustres inconnus ont pour mission commune de faire vivre au téléspectateur des moments d'évasion, des débats animés et des informations « constructives », tout en gardant « une perspective positive ». Mais l’objectif premier du programme est ailleurs : « C’est ça, la France ! fait la promotion du vivre ensemble et met en avant la diversité », avance la chaîne, propriété depuis juillet 2024 du milliardaire Rodolphe Saadé, un proche du Président Macron.

Dès le numéro de lancement, le premier sujet donnait le ton. On découvrait Wassim, un collégien originaire de Bondy qui a décidé d’aider sa mère, au Maroc, en lançant un petit business de vente de fruits au sein de son quartier. Et ça marche ! Des voisins lui passent des commandes, à la grande surprise du garçon devenu, entre-temps, une petite célébrité locale. « Tout le monde a une mauvaise image de la cité alors que c’est là-bas que j’ai appris le partage et la générosité, explique Wassim. Quand j’ai commencé à vendre des salades de fruits, c’est eux direct qui ont acheté, qui ont fait des commandes pour leurs familles… » Certains y verraient une économie parallèle ou un réflexe communautariste, pas la présentatrice Yasmine Oughlis. « C’est une grande famille ! », lance-t-elle, les larmes aux yeux. Hélas pour elle, ils étaient très peu nombreux devant leur télévision à s'extasier des exploits du petit Wassim.

La fin d’une époque ?

De quoi cet accident industriel est-il le nom ? Les plus optimistes verront dans le flop de C’est ça, la France ! la manifestation d’une tendance de fond déjà annoncée par les audiences en berne de Plus belle la vie, l’inénarrable soap marseillais au scénario ultra-progressiste. Après un départ en trombe à près de 3 millions de téléspectateurs quotidiens, à l’arrivée du programme sur TF1, en janvier 2024, le succès s’est en effet rapidement érodé, avec des audiences régulièrement sous la barre symbolique des 2 millions. Vendredi 30 août dernier, l’épisode 159 n’a été suivi que par 1,94 million de fidèles.

Même désamour pour les productions inclusivistes de chez Disney. Depuis déjà quelques années, les célèbres studios américains multiplient les films très idéologisés et accumulent dans le même temps des pertes colossales. « Go woke, go broke » [« Soyez woke, faites faillite », NDLR], dit-on, désormais, de l’autre côté de l’Atlantique. Un adage qui devrait faire réfléchir certains producteurs de télé français…

Jean Kast
Jean Kast
Journaliste indépendant, culture et société

Vos commentaires

61 commentaires

  1. Je ne comprends pas en quoi vendre des produits français à des français, et envoyer le bénéfice à sa famille à l’étranger constitue un exemple de « vivre ensemble »?

  2. On vivait ensemble dans ma proche banlieue de Paris et il y avait une vraie diversité dans les années 60 à 70 , avec des juifs , des maghrebins , des portugais espagnols, rapatriés d’algérie et italiens dont je tiens à préciser que beaucoup de familles italiennes vivaient dans un bidonville encore dans les années 60 dans ma ville d’Arcueil , cité mélanie pourceux qui connaissent , donc ce n’était pas réservé qu’aux extra européens. En rapport les immigrés d’Algérie ou du Mali sont mieux lotis aujourd’hui qu’hier ; Tout cela doit bien faire marrer certains quand on leur parle des trente glorieuses . Où et quand ? Surtout quand on parle de discrimination pour les familles d’afriques du nord et sud qui rentrent en nombre aujourd’hui sur le territoire et qui bénéficient tous de toits , eau et chauffage et tutti quanti, avant même, souvent, d’avoir commencé à travailler ! Auparavant tout ce monde issu de tous les coins d’europe et d’afrique mesurait la chance qu’il avait de vivre dans ce beau pays de France avec ses lois qui permettaient de se retrouver sur un même niveau à partir du moment où on en suivait les règles .Depuis il y a eu Mitterrand et l’UE….

  3. Un arche de Noé dans lequel vivent toutes les espèces sans se faire la guerre. Voilà le rêve idiot de ses adeptes.

  4. Le vivre ensemble, une
    Imposture imposée par des gens qui précisément ne sont pas obligés de le subir.
    Jamais au cours de l’histoire d’eux civilisations n’ont pu cohabiter en paix et à égalité sur un même territoire.

    • Le vivre ensemble ne se décrète pas . C’est comme utiliser un chausse pied pour rentrer dans une chaussure trop petite . Cela ne sert à rien ou alors cela tient de la méthode coué .

  5. Big Brother veut et nous disons nous voulons . La discrimination positive et la parité sont des concepts gauchistes loin de la Raison Naturelle. L’autodétermination et un moyen de se construire une identité sans rentrer dans un moule préconçu

  6. Le multiculturalisme, car c’est bien de cela qu’il s’agit, ne marche pas, n’a jamais marché et ne marchera jamais. C’est comme l’huile et le vinaigre, ça ne se mélange pas. Pour illustrer le propos, il suffit de se référer à l’histoire car les exemples abondent.

  7. Quand je lis les noms des protagonistes, j’ai déjà capté que le vivre ensemble va être bien mis en avant, mais les présentateurs ne me donnent pas une impression de vivre ensemble, il n’y a pas de diversité. Comme je n’ai pas vu de diversité lors d’un match que je viens de voir aux jo en attendant l’émission suivante, un genre de football pour aveugles je crois, et bien tout le public était constitué par des Blancs ! Un peu comme la suite de Lucie Castets qui va à l »Elysée…

    • Les asiatiques (hormis peut-être les chinois, tous « fliqués » et pressurés par le régime de leur paradis communiste) n’ont aucun besoin d’émissions sur la « diversité dirigée » pour s’assimiler sans bruit ni scandales de gazettes à la communauté nationale. Les migrants « boat-people » des années 80 sont aujourd’hui d’honorables citoyens, souvent brillants même.

      • commentaire réaliste sur une population qui respecte nos us et coutumes, qui ne pratique pas de rodéos urbains, qui ne se victimise pas à longueur d’année et avec laquelle on peut entretenir des liens d’amitiés sans risquer un coup de couteau.

  8. Avant 1981, le vivre ensemble était naturel car les « arrivés » s’intégraient à nos coutumes. Aujourd’hui, on nous demande d’oublier nos racines pour quelques minorités.
    Cela ne peut pas fonctionner, sauf pour ces personnes qui ne le vivent pas !

  9. On a déjà du mal à vivre avec un conjoint et avec sa propre famille …alors avec des étrangers qui n’ont ni la même langue ni la même religion ni la même culture …c’est mission impossible. Il faut que comme dans un couple l’un des deux fasse plus de concessions que l’autre , il y en a toujours un qui se sens frustré et comme il y a souvent un passé de guerre de luttes de colonialisme etc il est très difficile de faire abstraction du passif.
    On peut arriver à se supporter , parfois s’aimer sinon se comprendre mais il est très difficile de vivre ensemble.

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