Rodéos urbains : cette gauche bien-pensante qui excuse tout

rodéo

Elle s’appelait Kamilya. Elle avait 7 ans. Jeudi dernier, cette fillette a été percutée par un « jeune » en moto, à Vallauris (Alpes-Maritimes), alors qu’elle traversait un passage piéton en compagnie de son grand frère. Les soins médicaux apportés dans l’espoir de la réanimer se sont hélas avérés vains. « Kamilya ne reviendra pas parmi nous, a déploré son père, sur Facebook, vendredi soir. Les médecins nous ont dit qu'il n'y a plus d'espoir. Le sang n'arrive plus au cerveau depuis un bon moment… » Ce dimanche 1er septembre, on apprend que l'auteur des faits a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire : en clair, il n'ira pas en prison avant son procès...

Au moment de l’accident, le bourreau de Kamilya roulait à tombeau ouvert au guidon d’une moto puissante et réalisait ce que les connaisseurs appellent une « roue arrière ». La petite fille vient ainsi s’ajouter à la longue liste des victimes du rodéo urbain, cette pratique très en vogue dans certaines banlieues. En avril 2024, un policier de Schiltigheim avait été blessé par un jeune motard au cours d'un de ces rodéos. Jeudi dernier, c’est un autre jeune réalisant une « roue arrière » qui s’est tué près de Toulouse en percutant une voiture alors qu’il roulait à toute vitesse. Le lendemain, deux femmes ont été grièvement blessées, à Nanterre, par un individu circulant sur une moto-cross. Après l'accident, le conducteur a récupéré son véhicule avant de courageusement prendre la fuite, laissant les malheureuses sur place.

La glamourisation d’un vrai fléau

Cette pratique illégale ayant trouvé l’essentiel de ses adeptes dans nos cités, la gauche médiatique ne pouvait, bien entendu, y voir qu’une magnifique culture à promouvoir. Ce samedi, comme l'évoquait Arnaud Florac, la chercheuse Isabelle Veyrat-Masson a encore fait des siennes sur BFM TV en affirmant que « ces jeunes qui font des rodéos, ce ne sont pas des voyous, ils s'ennuient »... Les pauvres petits.

En juillet 2020, Libération s’était déjà essayé à la même rhétorique. Un papier élogieux avait alors été consacré à un groupe de motards qui demandait « la reconnaissance à part entière de la discipline pour sortir de l’illégalité ». On se souvient aussi du film Rodéo, de Lola Quivoron, qui avait été présenté à Cannes en 2022 sous les vivats de la Croisette. Il avait été salué par toute la bien-pensance comme un long-métrage « choc », sur cette magnifique « culture du cross-bitume ». Très emballé, Libération avait salué un « film captivant », « furieux et vivant », qui « donne envie de faire partie de ce barouf propre à la bike life ». Ou pas.

Mais cette fascination morbide pour cette voyoucratie de rue ne s’arrête pas là. Plus que de faire l’éloge d’une pratique interdite, il s’agit surtout d’en contester la dangerosité et de culpabiliser un peu plus la police. Libération avait critiqué, en août 2022, la terrible « politique sécuritaire » de l’État contre les rodéos urbains et suggéré la mise en place d’« alternatives au coup d’accélérateur répressif ». Dans une vidéo mise en ligne le 22 mai 2022 par le média progressiste Konbini, la même réalisatrice de Rodéo Lola Quivoron avait déclaré que le rodéo urbain était une pratique « mal comprise », injustement « criminalisée à mort », et que « les accidents sont souvent causés par les flics, qui prennent en chasse, qui poussent les riders vers la mort ». Ben voyons !

Le lendemain de la publication de cette interview, un garçon de 5 ans avait été renversé et blessé au visage, en Seine-Saint-Denis. L’enfant n’avait pas été la victime de la police mais d’un « groupe de jeunes » se livrant à des rodéos urbains. CQFD.

Jean Kast
Jean Kast
Journaliste indépendant, culture et société

Vos commentaires

48 commentaires

  1. L’espace public urbain est devenu depuis des années , un lieu ou on se déplace en mode compétition , avec des vélos , des motos , des trottinettes et autres engins à roulettes , sur des rues et des trottoirs ou le piéton est devenu un gibier à chasser .

  2. Le gauchisme post-marxiste a programmé la destruction de l’Occident.
    Assassiner d’honnêtes citoyens tranquilles par des bandes barbares faisait et fait partie de ce programme.

  3. On finirait par regretter Raymond Macellin et Maurice Grimaud qui en une nuit ont réglé les problèmes d’un mois …

  4. La Quivoron elle à bien une téte de racaille et le cerveau qui va avec pour sortir de t’elle bétises concernant c’est amis racailles qui font du rodéo urbain et qui tue des enfants.

  5. Ces rodéos urbains ont aussi une signification bien cachée par la Gauche et les médias :la domination de l’espace public par la force,le bruit infernal,la peur et même la mort .
    Car ces « motards »comme ils disent au NFP sont pratiquement tous issus de l’immigration et veulent faire régner leur loi dans les quartiers ,les leurs puis par grignotage toute une ville
    Leur rodeo signifient pour eux : toi le français je t’envahis ,je suis maintenant le maître des lieux ,tu te terres chez toi,tu n’es plus chez toi et ensuite tu pars de chez toi!
    Les rodéos sont une des armes de la racaille islamistes.

  6. Pour moi, ce ne sont ni des jeunes qui s’ennuient, ni des criminels endurcis, mais des jeunes frustrés par le mur érigé par les autorités de ce pays pour les empêcher d’accéder légalement à un moyen de locomotion individuel. C’est la façon qu’ils ont trouvé de protester, rouler n’importe comment, dans les limites de leur quartier qui les défendra. Un permis de conduire d’une difficulté aberrante qui pousse un million de personnes à rouler sans permis et donc sans assurance. Des controles techniques qui peuvent immobiliser sans préavis votre véhicule d’occasion, des véhicules neufs hors de prix, surtout les électriques, le futur, dit-on, une chasse continuelle par gendarmes et radars de la moindre infraction, des parkings payants qui deviennent la norme, des restrictions dans les centre-villes … Il suffit peut-être de traverser la rue pour trouver du boulot, mais des centaines de milliers d’emplois ne sont pas pourvus à cause de zones avec des transports en commun peu fiables et au maillage trop espacé, qui sont la seule solution pour celui qui démarre dans la vie avec de petits moyens. En Asie, on saute sur une vieille 125 en tongs et en T-shirt pour rejoindre son premier boulot, en France, on préfère attendre le RSA, pas sûr que ça soit mieux.

  7. La petite est décédée, mais celui qui l’a tuée est en liberté ;c’est le principal.
    Au fait, il s’appelle comment le champion de moto ?

    • Oui, là dessus, son identité reste bien cachée…pas un prénom, pas un nom même d’emprunt n’est mentionné où que ce soit. La petite victime, elle a été bien identifiée…..

  8. Rouler à moto sans casque en ne respectant pas le code de la route c’est quoi ?
    Certainement pas une discipline olympique, quoi que la France soit passée maître dans l’art de la « chienlit » prodiguée par nos minorités contre le plus grand nombre. Pas étonnant donc ces manifestations d’écervelés à moto -toujours les mêmes- qui ne respectent rien, pas plus la réglementation que la vie humaine. Comme toujours les analyses à posteriori des pseudos experts de notre société en déliquescence, lénifieront les faits pour le bonheur des assassins motorisés. Ces experts avec leur vocabulaire vernaculaire qualifierons ces derniers de « jeunes ». Pour moi ces jeunes sont des assassins et ceux qui les encensent, sont leur commanditaires. Trouver des excuses sociales à ces cervelles d’huîtres est tout autant criminel, que de tuer une enfant innocente sous le néologisme d’une pseudo discipline appelée « la bike Life ». Quelle bêtise crasse émanant de tous les salamalecs de ces commentateurs bobos qui se complaisent à excuser les criminels pour la plus grande joie de notre diversité. Des chances pour la France comme dirait l’autre…

  9. Vous nous montrez la photo de la petite martyr son nom etc mais sur son assassin silence radio. Pourtant les flics d ‘Antibes sont aussi en colère et donner sous le manteau le nom du fou furieux en moto..Çà nous intéresse et cela fait parti de l’information dont B.V. se fait le champion.

  10. Qui a dit: « Les chercheurs, on les trouve, mais les chercheurs qui trouvent , on les cherche » ? si ce n’est notre dernier « grand homme », Charles de Gaulle.

  11. Madame Veyrat-Masson, méritant donc son salaire, ferait elle partie des « chercheurs qui trouvent », ceux que l’on cherche, selon la fameuse phrase du général de Gaulle ? Si l’abjection de l’histoire et sa dramatique conséquence n’étaient pas si terribles, nous pourrions sourire…

  12. Pour être enfin utile, elle devrait aller dans les collèges pour montrer les effets de la consommation prolongée de drogues.

    • Que voulez-vous ? Ils ne risquent strictement rien, même s’ils tuent une fillette, ils se retrouvent en liberté, prêts à recommencer ! S’il y a procès (il pourrait être déclaré irresponsable), il écopera sans doute d’un « rappel à la loi » et encore, avec sursis !

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