Rodéos urbains : quand une sociologue vit dans une comédie musicale
Et le narcotrafic, c’est quoi ? Le Parrain, avec code d’honneur, mandoline et costume à rayures ?
Connaissez-vous Isabelle Veyrat-Masson ? Non ? Quel dommage ! Vous devriez. Cette dame est historienne et sociologue. Elle a consacré l’essentiel de ses travaux de recherche à la communication politique et aux relations entre l’Histoire et les médias. Chercheuse au CNRS, elle a évidemment son rond de serviette sur certaines chaînes d’information.
Après le tollé provoqué par sa comparaison du meurtre de Crépol à Roméo et Juliette, la sociologue du CNRS Isabelle Veyrat-Masson récidive en comparant les rodéos urbains à West Side Story.
— Juliette Briens (@JulietteBriens) August 31, 2024
Isabelle Veyrat-Masson avait déjà fait parler d’elle lors de l’assassinat de Thomas, à Crépol, par des jeunes issus de l’immigration qui étaient venus « planter du Blanc ». Pour elle, ce n’était pas du tout un crime raciste. C’était une querelle amoureuse entre des jeunes gens au sang un petit peu chaud, voilà tout. Elle avait cité en référence Roméo et Juliette. « On est dans Shakespeare », avait-elle assené, dans l’émission 28 minutes, à des Français qui avaient plutôt compris, eux, qu’on était quelque part entre Banlieue 13 et Orange mécanique.
En état de récidive, Isabelle Veyrat-Masson était invitée, le 30 août au soir, sur une chaîne d’information qui lui ressemble : BFM TV. Même inspiration parisienne, même mépris pour les vrais enjeux, qualifiés de « populistes », même aveuglement face au réel. Elle était invitée à commenter le meurtre de la petite Kamilya, en état de mort cérébrale après avoir été fauchée par un abruti qui roulait à contresens sur la roue arrière de sa moto. Allait-elle, cette fois, donner au réel l’un de ses véritables noms : tribalisation, mépris de la vie humaine, pourrissement de la société ? Non. Mme Veyrat-Masson vit dans une comédie musicale. Pour elle, ces rodéos, c’est West Side Story. Ce sont des jeunes gens désœuvrés, qui s’ennuient et qui « font des bêtises ». Des bêtises comme tuer une petite fille qui n’avait rien demandé. Elle pousse même l’indécence, pour justifier son positionnement, jusqu’à citer le cas du fils d’une de ses amies « très bon chic bon genre » qui faisait des tags et a fini par se ranger, se marier et fonder une famille.
À ce stade de déconnexion bourgeoise, l’adjectif « nauséabond » ne suffit plus. Quel rapport entre un quelconque Jean-Eudes du XVIe nord qui tague « Zut » sur le pont de Bir-Hakeim et une racaille pour qui la vie humaine n’a aucune importance. Le meurtrier de l’adjudant Comyn n’avait-il pas été déjà condamné dix fois ? Alors...
Tant que la sociologie de ces faits de société sera traitée, face caméra, par ce genre de personnages CSP+ qui vivent dans des pièces de Shakespeare ou des comédies musicales, on continuera de creuser. Et le narcotrafic, c’est quoi ? Le Parrain, avec code d’honneur, mandoline et costume à rayures ? Et les voitures qui brûlent dix fois par an à cause de l’immigration de masse, c’est quoi ? L’incendie du Walhalla à la fin du Crépuscule des dieux ? Et les viols dans les quartiers perdus, ce sont les Étoiles noires de Starmania ? On ne sait pas à quoi carbure Mme Veyrat-Masson, probablement rien d’illégal et c’est peut-être ça, le pire. Laissons-la à son monde de vidéocassettes classiques, pourvu qu’elle laisse ceux qui sont en prise avec le réel s’en occuper…
Arnaud Florac
Chroniqueur à BV
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85 commentaires
Oser parler de cet acte criminel comme d’un épisode de « La fureur de vivre » mérite un rappel à l’ordre à l’égard de cette socio-psycho-intello-technocrate, vu l’indécence de son propos face à cette famille effondrée.
Un exemple de personne à qui l’on doit l’affaissement du pays.
Oui
Et hyper grassement rémunérée par nos impôts ! Le CNRS, repaire de gaucho cooptés doit être dissout
Chercheuse au CNRS … vous avez tout résumé ! Le CNRS est un des pires aspirateurs de subventions de ce pays, une niche à pistonnés qui se concentrent en général dans les sciences humaines non quantifiables, et sortent des études qui vont dans le sens du pouvoir en place. Ces études servent à leur tour de références pseudo-scientifiques aux journalistes mainstream quand il faut affirmer quelque chose d’intuitivement discutable et tordre la réalité.
Exact ! Un truc qui ne sert à rien. Il devrait ( et c’est ce que je croyais) se cantonner exclusivement aux matières de sciences pures ( maths, physique, chimie, astronomie, astrophysique, géodésie) ou expérimentales ( biologie, médecine)
Bonne analyse FB
Visiblement il y a au CNRS une certaine catégorie de chercheurs dont les trouvailles sont à pleurer.
Comme tous ces sociologues des études inutiles.
Car le bon sens paysan vaut toutes les études bidons de sociologie.
On pourrait fermer des département universitaires entiers de ces facs littéraires.
Personne s’en apercevra
Historienne et sociologue??? Etudier l’a empêchée de réfléchir
Elle a raison! Tout le monde le sait. Taguer tue!
Historienne et sociologue ? Reconnaissons que cela fait quand même beaucoup pour une seule et même personne. Cette dame me rappelle la boutade du Général : » Des chercheurs qui cherchent on en trouve. Des chercheurs qui trouvent on en cherche. »
J’avais moi aussi cette référence
Une sociologue atteinte de cécité, dramatique.
Et je suis directrice de recherches au CNRS ! C’est la que l’on se dit qu’on pourrait economiser de l’argent publique
L’orthographe n’est pas le point fort du CNRS.
Bah oui, elle a raison, critiquer les rodéos à moto, c’est d’extrême droite. Et comme il ne faut pas faire le jeu du RN …
Elle est chercheuse. Ciel, que peut elle trouver avec un tel bandeau sur les yeux?
J’attends que monsieur Macron nous dise que le responsable est Jean-Michel Blanquer qui a programmé la rentrée à une date trop tardive.
Á la lecture de cet article je reste bouche bée. Comment peut-on avoir ce niveau d’indécence ? Comment peut-on à ce point mépriser la vie d’autrui ? Honte à vous, madame.
Complètement déconnectée cette dame . Elle , comme tant d’autres , qui vivent dans des beaux quartiers , dont les enfants fréquentent des écoles privées , devraient être obligé d’aller vivre dans les banlieues , sans aucune protection , au contact quotidien avec ces jeunes qui « s’amusent » . Alors seulement j’accepterai qu’elle prenne la parole . Parions que le discours ne sera plus le même .
Je suis de votre avis et cette « caste » de sociologues devient insupportable tant ils pullulent.
Mais. Comment un jeune, d’un milieu sûrement très simple, peut-il, à 18 ans, disposer d’une moto de grosse cylindrée ? Les parents ont donc les moyens, oui il gagne bien sa vie. Comment ?
Encore une famille éprouvée par la bêtise de notre société !
De votre avis, complètement.
Le plus triste c’est qu’elle croit son histoire
à Marie-Odile: Oui, c’est la toute première question à se poser en début d’enquête ( et en prévention).