Royaume-Uni : des statistiques ethniques contestées
3 minutes de lecture
Le Royaume-Uni n'a pas peur de regarder la mutation de sa population en face. Une étude menée par l’Office for National Statistics révèle que près de 30 % des enfants nés en 2021 en Angleterre et aux pays de Galles n’appartiennent pas aux groupes ethniques « Blanc britannique » et « autre Blanc ». Dans la prestigieuse université d’Oxford, on affirme que les écoliers blancs « pourraient être minoritaire d’ici 2060 ».
Près de 30% des enfants nés en 2021 en Angleterre et aux Pays de Galles n’appartiennent pas aux groupes ethniques « blanc britannique » et « autre blanc » (Gouvernement UK)https://t.co/I1xzIpsCcL pic.twitter.com/wLsPEbWtkF
— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) May 14, 2023
Selon l’ONS UK, sur 624.162 naissances, les nourrissons « White British » et « White Other » représentent 440.320, environ 70,5 % des naissances. Le groupe ethnique qui se place en seconde position est celui des « Mixed/Multiple », avec 49.928 naissances, soit 8 %. En comparaison, dix ans plus tôt, les groupes ethniques « blancs » culminaient à 536.021 naissances pour 719.582, soit 74,5 %. Les « Mixed/Mutliple » n’affichaient que 34.643 nouveau-nés, soit 4,8 % des naissances.
Pour rappel, le principe de statistique ethnique est interdit en France sous peine de 5 ans de prison et de 300.000 euros d’amende. Ce recensement de population est également contraire au principe d’égalité inscrit dans l’article 1 de la Constitution : la France « assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens, sans distinction d’origine, de race ou de religion ».
Dans The Telegraph, le Dr Paul Morland, démographe, membre au St. Anthony College, évoque des recherches. Elles démontrent que seulement 50 % à 60 % de la population britannique sera blanche d’ici 2060. Le démographe ajoute que, dans 40 ans, les populations blanches dans les grandes villes anglaises auront d’ores et déjà franchi le seuil de l’ethnie minoritaire. C’est déjà le cas à Londres, à Birmingham, à Leicester ou encore à Manchester. À Birmingham en 2011, les Blancs britanniques ne représentent que 42 %, comme le révèle un rapport de la ville elle-même.
Toutefois, l’analyse de l’ethnicité est-elle fiable ? Pas vraiment, selon Rob McNeil, directeur adjoint de l’Observatoire des migrations de l’université d’Oxford : « La Grande-Bretagne et la blancheur ne sont pas synonymes. La catégorie « Britanniques blancs » a toujours été problématique, notamment parce qu’elle est très subjective et dépend de la façon dont les gens s’identifient. » L’ethnie est comme le genre, chacun s’identifie comme bon lui semble. « Dans 30 ans, les immigrants blancs pourront s’identifier comme des « blancs britanniques », ajoute-t-il.
La baisse de la natalité chez les « ethnies blanches » fait des heureux, notamment au Guardian. Dans un article intitulé « La diversité est une belle chose : le point de vue de Leicester et de Birmingham », le conseiller municipal du Parti travailliste, John Cotton, se réjouit. La diversité constitue, selon lui, une « véritable force ». L’heureux élu déclare : « Accueillir et promouvoir l’intégration a permis à la ville d’être un creuset de cultures où la diversité culturelle est célébrée, faisant de Leicester une ville mondiale avec un respect mutuel pour nos différences. »
La France, dépourvue de statistiques ethniques, peut-elle se fonder sur ces chiffres pour entrevoir son destin ?
Pour ne rien rater
Les plus lus du jour
LES PLUS LUS DU JOUR
Un vert manteau de mosquées
14 commentaires
» RRTOURNEMENT DE VESTE » ? Dans un article paru au Journal ‘Le Figaro’ du 15 mai, Manuel WALLS , a déclaré qu’il nous « faut actuellement appuyer sur le bouton STOP en matière d’immigration » (sic)
Certes, les statistiques ethniques sont interdites en France. Mais il suffit de comptabiliser les prénoms musulmans. On arrive à tout savoir.
L’université de Laval a fait un recensement des différentes ethnies en France, au nombre de 111. Arabes, Arabes syriens, Juifs, Turcs, Berbères arabisés, Berbères du Rif, Berbères du Moyen Atlas, Anglais, Polonais, etc.
Et les Français !, c’est là que le gag commence ! sont comptés à part Les languedociens, Alsaciens (1 500 000 par ex), les Auvergnats (1 335 000), Limousins, Franco-Provençal ! Breton, Corses, Gascons (250 000), d’Artagnan ne va pas être content : comment moi pas être Français ! Bou Diou ! … Et n’oublions pas les Goujarates ? Manque plus que l’ethnie Martiennes.Souhaitons que l’université a eu assez de fonds pour établir toute cette comptabilité. Je n’ai pas vérifié si le rapport universitaire était écrit en écriture inclusive… Les chiffres fournis seraient certainement à vérifier…
Ayant résidé plus de 14 ans en Grande-Bretagne depuis le Brexit, à Londres plus exactement, soit au total 29 ans, et tout en étant porteur d’un passport français, je possède maintenant les mêmes droits et les mêmes devoirs qu’un britannique né en Grande-Bretagne, à savoir l’Angleterre, le Pays de Galles, l’Écosse, et l’Irlande du Nord.
Ceci est donc valable pour tous ceux qui qui sont blancs et porteurs d’un passeport étranger, européen ou autre.
Un peu comme à Paris, cela dépend où vous vous promenez, là aussi il y a des quartiers à très forte présence d’autres ethnies de couleurs ou d’origine.
Pourtant je n’ai pas du tout l’impression d’évoluer dans un pays de non blancs.
En France on préfère casser les thermomètres.
On cite toujours le Royaume-Uni comme pays où le multiculturalisme permet de vivre dans l’harmonie. Ce type de déclaration, telle que nos chaînes d’état nous le rabâche en France, ne reflète pas la réalité. Pendant longtemps, l’immigration venue des anciennes colonies britanniques permettait un bon vivre ensemble. Les Indous et les Sikhs venaient au Royaume-Uni pour une meilleure vie. Ils vivaient souvent en communautés sans vouloir changer les coutumes de ceux qui les accueillaient, ils étaient travailleurs participant à la richesse de leur pays d’accueil et se sont intégrés aux lois du pays. Malheureusement, cette nouvelle immigration venue d’Afrique, mais pas seulement, s’installe aux dépends de la population existante. La couleur de peau n’est pas la raison du rejet mais plutôt l’arrogance, les attentes, les demandes, l’agressivité, le manque de civisme, le manque d’éducation, le manque de vouloir s’intégrer, la volonté d’imposer leurs lois… et le tout combiné avec l’idéologie mortifère européenne voilà ce qui provoque le ressentiment.
C’est pas faute d’avoir prévenu. Mais à nos âges, les carottes sont cuites. Je ne voudrais pas être à la place du prochain aux manettes car le carcan se resserre chaque jour un peu plus. Seul un séisme social pourra inflechir cette mutation. Il n’y a plus de frein au convoi et la pente s’accentue.
Je suggère a John Cotton d’aller dans les pays d’Afrique , l’Iran , les pays musulmans d’exporter et d’imposer la culture occidentale . Ensuite nous en reparlerons ! Et il est nul besoin de statistiques pour observer que l’invasion migratoire , ce sont nos enfants et nos petits enfants qui en subiront directement les conséquences ; dont nous observons déjà les méfaits .
Non ce ne sont pas nos enfants et petits enfants qui en subiront les conséquences,c’est maintenant que nous subissons les conséquences de cette invasion ,c’est donc maintenant que nous devons réagir en votant Français et en chassant des individus tels que Macron et sa clique ,ainsi que l’extrême gauche favorable à cette invasion !
Sur les « belles choses » qu’apporte l’immigration , il y a la violence , et les querelles religieuses , un Français qui habite en GB depuis des années , me relatait la semaine dernière , qu’il y avait eu des affrontements religieux violents entre hindous et musulmans Indiens à Leicester , de nombreuses forces de police sur place.
En France on a cassé le thermomètre , les statistiques ethniques sont interdites , il ne reste plus qu’à interdire de regarder dans les rues , les commerces , les lieux de spectacles , les administrations.
Curieux de constater comme le respect MUTUEL se révèle presque toujours à sens unique .
Rien de bon à attendre des Anglais et l’histoire nous l’a déjà enseigné
N’est -il pas temps de faire quelque chose ?
Et si ! dès que vous êtes d’accord j’en suis. Je ne serai pas le dernier. Je suis sûr que dans notre pays il y’a une bonne partie de la population qui serait prête. Il arrive un moment où il faut cesser de parler !