Royaume-Uni : un système judiciaire bientôt défavorable aux Blancs ?

L’institutionnalisation d’une justice « à deux vitesses » ? Au Royaume-Uni, une réforme du système judiciaire est actuellement au cœur d’une vive polémique. Tout a commencé au mois de février, lorsqu’une instance indépendante appelée le « Conseil des peines » (« Sentencing Council ») a publié une série de nouvelles directives destinées aux magistrats. Elle demande aux juges de tempérer leurs verdicts lorsque l’accusé est issu de minorités ethniques, culturelles ou religieuses, lorsqu’il est une femme ou un jeune de moins de 25 ans. Pour ces catégories de populations, il leur est chaudement recommandé de consulter un « rapport présentenciel » précisant le passé et le parcours du suspect avant de prononcer la moindre peine. Une prévenance qui n’est pas nécessaire, en revanche, lorsque l’inculpé est un homme blanc. Cette directive est censée entrer en vigueur le 1er avril prochain.
La proposition du « Conseil des peines » - qui estime que la surreprésentation des « non-Blancs » en prison serait le fruit d’un système judiciaire « biaisé », foncièrement défavorable aux minorités - n’a pas tardé à faire réagir la classe politique britannique. Certains ont bien compris que cet appel à un traitement différencié, en raison notamment de la race, reviendrait à discriminer le peuple historique anglais et instaurer de fait un racisme anti-Blanc systémique. À droite, les conservateurs se sont élevés contre cette institutionnalisation d’une justice « à deux vitesses ». Shabana Mahmood, secrétaire d'État à la Justice travailliste et elle-même issue des « minorités », a écrit au président dudit Conseil, Lord Justice Davis, pour demander l’abandon de cette réforme et affirmer qu’« il n’y aurait jamais de système de condamnation à deux vitesses sous [sa] responsabilité ». Une requête immédiatement rejetée par l’instance, qui a répondu que sa directive « ne nécessitait aucune révision » et attribué la controverse à une « mauvaise compréhension » des enjeux… Mis au pied du mur, le gouvernement du travailliste Keir Starmer se dit prêt à envisager « toutes les options » qui lui permettraient d’empêcher l’entrée en vigueur de cette réforme ouvertement inégalitaire.
Une racialisation des décisions de justice
Cette tendance à la racialisation des systèmes judiciaires s’observe un peu partout, en Occident. On en a eu un exemple en juillet 2001 avec un demandeur d’asile algérien condamné, à Dublin, à seulement six ans de prison pour le viol d’une adolescente. « Si vous étiez un Irlandais, vous auriez pris dix ans de prison », lui lança Robert Barr, juge à la Haute Cour de justice, expliquant qu’un séjour dans une prison irlandaise était une épreuve particulièrement douloureuse pour un étranger.
Au Canada, c’est l’État lui-même qui incite les juges à prendre en compte « l’origine ethnique et culturelle » des accusés dans leurs verdicts. Il inonde depuis le début des années 2020 les magistrats de rapports appelés « EIOEC » qui « expliquent le lien entre les expériences vécues du délinquant en matière de racisme et de discrimination et la façon dont elles ont contribué à la situation du délinquant, l’infraction commise et son expérience dans le système de justice ». En clair, il s’agit d’envisager le « racisme et la discrimination systémiques » comme des circonstances atténuantes pour les mis en cause « racisés ».
Et en France ?
Quid de la France ? Si aucune législation n’encourage ouvertement la complaisance judiciaire envers les minorités, il n'en demeure pas moins que l’idéologie post-soixante-huitarde qui imprègne l’esprit de beaucoup de magistrats participe au laxisme dont peuvent bénéficier en premier lieu les pseudo-« dominés ». En 1974, le juge Baudot avait publié une célèbre harangue dans laquelle il incitait ses chers collègues à se ranger du côté du « faible » contre le « fort », à avoir un « préjugé favorable » pour « le voleur contre la police ». Cinquante ans plus tard, ce « préjugé favorable » est espéré par certains justiciables. Ainsi, en mars 2022, une certaine Dalila fut condamnée à 18 mois de prison par le tribunal de Versailles pour de violents propos racistes qu’elle avait tenus envers sa gardienne d’immeuble. « Je suis indignée ! Je suis Algérienne et vous m’avez jugée comme une Française ! C’est pas normal », hurla-t-elle, alors que la police l’escortait dans les geôles du tribunal judiciaire. Tout était dit.
Mais, selon certains, notre système judiciaire serait encore trop défavorable aux minorités. C’est la thèse défendue, notamment, sur le service public. En janvier 2025, dans l’émission Complément d’enquête, le présentateur Tristan Waleckx expliqua ainsi que la surreprésentation des étrangers dans les faits de délinquance s’expliquait par « tout un tas de biais et de discriminations dans la chaîne pénale ». Soit exactement la même thèse que celle évoquée, outre-Manche, pour justifier l’instauration d’une justice raciste.

Pour ne rien rater
Les plus lus du jour
LES PLUS LUS DU JOUR

44 commentaires
Les nations Européennes s’autodétruisent avec un immense plaisir,affligeant.
En effet. Oubli, haine de soi, reniement.
Elle doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse. Mais il s’agit de la France, et en 1789. Aujourd’hui, avec toutes ces minorités qui sont légion, est-ce que cette déclaration solennelle est applicable ?
Il devient urgent de rappeller et de remettre les juges à leur place. Ils sont là pour appliquer des textes comme tout fonctionnaires, car ce sont avant tout des fonctionnaires. La révocation doit également s’appliquer aux magistrats
Ce qui est bien avec l’Angleterre, c’est que nous pouvons observer tout ce qui va nous arriver d’ici peu si rien ne change.
Absolument !
Saurons-nous réagir à temps ? Je doute…
En France les populations issues de l’immigration bénéficient d’un premier blindage judiciaire , si en plus elles pratiquent la religion de paix et d’amour elles bénéficient d’un deuxième blindage judiciaire .
Par contre les politiciens courent à poil dans un champ de rateaux, et les juges font du ball trap , leur gibier a été répertorié sur le mur des cons, et la chasse est ouverte toute l’année .
Depuis 1968 , en France , les juges sont majoritairement de gauche , ils n’ont pas besoin d’une directive pour traiter avec mansuétude les délinquants issus de l’immigration .
C’est déjà le cas en France de manière non officielle!
La loi du nombre, le nombre arrive tôt ou tard à faire la loi.
Mais bon, ça fait bien longtemps que la France a franchit ce cap en matière judiciaire.
Pauvre Winston. Il ne doit même plus avoir la force de se retourner dans sa tombe. Les français ont atteint des niveaux de bêtise énorme, mais pour la couronne, les anglais ont toutes les chances de pousser les niveaux de records.
Le racisme anti-blanc n’existe pas puisque la gauche rappelle que les discriminations à l’embauche et le harcèlement au travail ne concerne pas les noirs et les arabes. La discrimination à l’embauche et le harcèlement racial concerne aussi les blancs ! Invitons la gauche à constater qui sont ceux qui obtiennent un job étudiant dans un kebab. Observez qui est le personnel d’entreprise lorsque son patron est un non-blanc. Et s’il n’applique pas de préférence communautaire, ce n’est patron en question sera taxé de ne pas être un « vrai arabe » ou un « vrai noir ». Et lorsque dans une entreprise, un blanc se retrouve seul employé parmi un effectif non-blanc il est souvent objet à minima d’allusions, au pire d’intimidations sur fond de racisme anti-blanc. Il suffit un peu de parler à la France d’en bas pour savoir tout ça !
Certes, mais qui s’intéresse à la France d’en-bas? Encore un peu de temps en temps en période d’élection avec des promesses jamais tenues..
Voilà qui a le mérite d’être clair.
Ça n’en est pas moins une honte.
La réaction du gouvernement Starmer m’étonne. N’est-ce pas le PM qui, lors des émeutes de l’année dernière, a fait libérer des détenus afin d’emprisonner des Britanniques (pour des motifs discutables, il me semble) ?
Tout ça sent mauvais.
En France c’était la mutilation, rappelez-vous les GJ , les premiers les vrais !
Justice d’un autre temps , avec des déguisements ridicules . Il est temps qu’ils mettent au rebut leurs perruques et leurs jabots , preuve de leur obsolescence .
Le problème semble venir davantage de ce qui se trouve sous la perruque que de la perruque elle-même …
Ils sont en effet ridicules. Tout comme d’ailleurs nos avocats en robes noires et blanches, à l’heure où plus aucune nonne ni curé n’ose marcher dans la rue en soutane/aube…°
En intégrant, en trop grand nombre, une population venant de ses anciennes colonies les anglais de souche subissent des modes de vie ancestraux tels les viols de milliers de jeunes filles blanches par des gangs de pakistanais, viols non reconnus durant plusieurs années par les policiers de peur d’être considérés comme racistes. En France les jugements des délinquants multirécidivistes démontrent également un préjugé favorable envers ces individus ce qui explique pourquoi les immigrés préfèrent être jugés en France plutôt que dans leur pays d’origine ou la sanction serait beaucoup plus sévère.
Mais, ce sont les anglais « de souche » qui sont maintenant minoritaires, sans parler des chrétiens pratiquants.
Les « de souche » sont mal vus partout.
C’est tant pis pour eux. Ils ont été négligents, tolérants, ont porté au pouvoir des irresponsables. Ils se sont surtout désintéressés de ce qui se passait sur leur Terre. Une Terre qui sera bientôt terre d’islam, ce truc d’amour et de paix.
La preuve, on peut désormais rompre le jeûne dans une église, avec la bénédiction du diocèse.
Tant pis pour eux.
C’est probablement ce qui se fait déjà officieusement, et pas qu’au Royaume Uni. C’est une façon d’officialiser la chose. Je ne sais pas si les Britanniques disposent comme nous de différentes institutions supérieures censées retoquer de telles lois. Probablement que oui. En attendant, pourrait-on imaginer une justice qui sanctionne plus lourdement un coupable parce qu’il est Noir ou musulman ou homosexuel ? J’ose espérer que non, pourtant, c’est bien ce que contient cette loi ahurissante. Si nos voisins Britanniques souhaitent changer de pays, les portes de la France leurs sont grandes ouvertes, j’espère que nous les accueillerons au titre de minorités dont la sécurité est menacée dans leur pays d’origine.
« En attendant, pourrait-on imaginer… »
Inutile d’imaginer, Bruno, puisque c’est déjà avéré !