Agriculture
Pour répondre à cette crise du lait qui s’annonce, il a appelé Marc Fesneau à actionner deux leviers.
Récupérer puis stocker les eaux de pluies afin d’être en mesure d’irriguer les récoltes ; une mesure concrète, pragmatique et réaliste afin de garantir la souveraineté alimentaire du pays.
Il y a une forme d’hypocrisie en France et en Europe.
Ce qui se passe aux Pays-Bas est symptomatique.
Le temps d’une émission de télé (L’amour est dans le pré), d’une exposition photo comme celle de Victorine Alisse ou d’un confinement (la peur de manquer), les français renouent parfois avec leurs paysans.
C’est une première en France : en Haute-Loire, le fonctionnement d’une antenne 4G va être arrêté, elle est soupçonnée d’avoir une influence néfaste sur un
Comme en mai 1968, ce discours émane de jeunes élites gâtées formées par un système qu’elles haïssent et non de classes populaires pour qui la fin du mois l’emporte sur la fin du monde.
En ligne de mire, encore et toujours, cette grande distribution qui étrangle la paysannerie.
La mondialisation allait nous apporter la paix, le bonheur, la migration heureuse et le gavage à toute heure. La réalité nous explose à la figure…
Trop habitués au canapé et à Netflix, les citadins oublient que les habitants des campagnes travaillent.
Patrick Lasguigne est agriculteur à Montagudet, dans le Tarn-et-Garonne. Ses cultures ont été ravagées par le gel qui a sévi dans tout le département. Entre
La gauche hors Fabien Roussel, en ne faisant même pas le voyage à Besançon, peine à masquer le désintérêt profond qu’elle éprouve pour nos agriculteurs.
Des militants n’écoutant que leur courage ont saccagé, samedi, une station d’irrigation et déterré à coups de pioche des canalisations censées venir alimenter l’exploitation d’un céréalier, président départemental de la FNSEA 79. Sauf que…
Mais que font ces paysans, si ce n’est obéir aux injonctions successives et contradictoires d’instances leur expliquant comment pratiquer le métier de leurs ancêtres ?
Ils ont ouvert les vannes des wagons d’un train de céréales qui arrivait, avant de prendre la fuite. 1 500 tonnes de blé destinées à la fabrication d’aliments pour bétail ont été déversées sur la voie ferrée.
Inextricable paradoxe, cette construction litigieuse avait pourtant vu le jour pour répondre aux normes imposées…
La France dispose de réserves de terres arables laissées en jachères du fait d’une politique agraire bruxelloise absurde.
« J’ai compris tout de suite qui était venu, dit le jeune agriculteur de 24 ans. J’en ai pleuré de tristesse et de colère. Il y a eu des larmes dans la famille. On aime nos animaux… »
Tous les candidats à l’Élysée, grands ou petits, étaient invités mais les candidats de gauche ont décliné, sauf Fabien Roussel qui, comme Marine Le Pen, a proposé l’envoi d’un ambassadeur. Macron n’a pas répondu.
Pas moins de quatre études différentes, dont la dernière provenant de l’université de Wageningen aux Pays-Bas, prévoient des conséquences désastreuses pour la sécurité alimentaire européenne.
Les militants vegans ne s’en vantent pas, mais c’est une réalité. Plusieurs actions de « libération » d’animaux, comme ils les appellent, ont tourné au drame.
Le vent est peut-être en train de tourner. Les paysans commencent à gagner leurs procès face aux activistes.
Vendredi soir, Zemmour était en meeting à Châteaudun pour délivrer son hymne à la ruralité.
Dans la France qui va mieux que jamais (c’est ce que répète Macron à chacune de ses interventions) le prix du beurre s’envole.
Qui sont ces gens pour nous donner des leçons ? Voilà pourquoi je résiste, et s’il faut un village gaulois, ce sera Ecomiam !
« Ce qui serait normal, c’est qu’on puisse indexer le prix de nos produits sur le prix des matières premières, et aujourd’hui, on ne peut pas, c’est une honte »
En Bretagne, des inscriptions n’hésitent pas à donner dans l’amalgame noir : les mots « Élevage = Nazisme. Auschwitz n’a jamais fermé » recouvrent des bâtiments d’élevage.
Ils étaient quatre millions en 1963, 1,6 million en 1982 ; ils ne sont plus que 400.000 agriculteurs en 2019… Un métier en voie de disparition ?
Pour répondre à cette crise du lait qui s’annonce, il a appelé Marc Fesneau à actionner deux leviers.
Récupérer puis stocker les eaux de pluies afin d’être en mesure d’irriguer les récoltes ; une mesure concrète, pragmatique et réaliste afin de garantir la souveraineté alimentaire du pays.
Il y a une forme d’hypocrisie en France et en Europe.
Ce qui se passe aux Pays-Bas est symptomatique.
Le temps d’une émission de télé (L’amour est dans le pré), d’une exposition photo comme celle de Victorine Alisse ou d’un confinement (la peur de manquer), les français renouent parfois avec leurs paysans.
C’est une première en France : en Haute-Loire, le fonctionnement d’une antenne 4G va être arrêté, elle est soupçonnée d’avoir une influence néfaste sur un
Comme en mai 1968, ce discours émane de jeunes élites gâtées formées par un système qu’elles haïssent et non de classes populaires pour qui la fin du mois l’emporte sur la fin du monde.
En ligne de mire, encore et toujours, cette grande distribution qui étrangle la paysannerie.
La mondialisation allait nous apporter la paix, le bonheur, la migration heureuse et le gavage à toute heure. La réalité nous explose à la figure…
Trop habitués au canapé et à Netflix, les citadins oublient que les habitants des campagnes travaillent.
Patrick Lasguigne est agriculteur à Montagudet, dans le Tarn-et-Garonne. Ses cultures ont été ravagées par le gel qui a sévi dans tout le département. Entre
La gauche hors Fabien Roussel, en ne faisant même pas le voyage à Besançon, peine à masquer le désintérêt profond qu’elle éprouve pour nos agriculteurs.
Des militants n’écoutant que leur courage ont saccagé, samedi, une station d’irrigation et déterré à coups de pioche des canalisations censées venir alimenter l’exploitation d’un céréalier, président départemental de la FNSEA 79. Sauf que…
Mais que font ces paysans, si ce n’est obéir aux injonctions successives et contradictoires d’instances leur expliquant comment pratiquer le métier de leurs ancêtres ?
Ils ont ouvert les vannes des wagons d’un train de céréales qui arrivait, avant de prendre la fuite. 1 500 tonnes de blé destinées à la fabrication d’aliments pour bétail ont été déversées sur la voie ferrée.
Inextricable paradoxe, cette construction litigieuse avait pourtant vu le jour pour répondre aux normes imposées…
La France dispose de réserves de terres arables laissées en jachères du fait d’une politique agraire bruxelloise absurde.
« J’ai compris tout de suite qui était venu, dit le jeune agriculteur de 24 ans. J’en ai pleuré de tristesse et de colère. Il y a eu des larmes dans la famille. On aime nos animaux… »
Tous les candidats à l’Élysée, grands ou petits, étaient invités mais les candidats de gauche ont décliné, sauf Fabien Roussel qui, comme Marine Le Pen, a proposé l’envoi d’un ambassadeur. Macron n’a pas répondu.
Pas moins de quatre études différentes, dont la dernière provenant de l’université de Wageningen aux Pays-Bas, prévoient des conséquences désastreuses pour la sécurité alimentaire européenne.
Les militants vegans ne s’en vantent pas, mais c’est une réalité. Plusieurs actions de « libération » d’animaux, comme ils les appellent, ont tourné au drame.
Le vent est peut-être en train de tourner. Les paysans commencent à gagner leurs procès face aux activistes.
Vendredi soir, Zemmour était en meeting à Châteaudun pour délivrer son hymne à la ruralité.
Dans la France qui va mieux que jamais (c’est ce que répète Macron à chacune de ses interventions) le prix du beurre s’envole.
Qui sont ces gens pour nous donner des leçons ? Voilà pourquoi je résiste, et s’il faut un village gaulois, ce sera Ecomiam !
« Ce qui serait normal, c’est qu’on puisse indexer le prix de nos produits sur le prix des matières premières, et aujourd’hui, on ne peut pas, c’est une honte »
En Bretagne, des inscriptions n’hésitent pas à donner dans l’amalgame noir : les mots « Élevage = Nazisme. Auschwitz n’a jamais fermé » recouvrent des bâtiments d’élevage.
Ils étaient quatre millions en 1963, 1,6 million en 1982 ; ils ne sont plus que 400.000 agriculteurs en 2019… Un métier en voie de disparition ?
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