Cinéma
Dans sa forme même, la saga Matrix, au-delà du budget pharaonique dont elle a bénéficié, ne cesse de promouvoir les valeurs marchandes et consuméristes : présentisme, culte du rythme, de l’action, du montage énergique, de l’image chic et choc retouchée par ordinateur…
Cette rédemption est, pour Ben-Hur, comme une résurrection qu’il va vivre avec sa mère et sa sœur qu’il a retrouvées. Et là encore, on peut, devant cette famille réunie, penser à Noël. La rédemption est liée à Noël…
Notre policier sera le héros du jour : il va non seulement déjouer les plans des assaillants et sauver les otages, mais surtout reconquérir le cœur de sa femme.
Que d’émotions… et de rires, parce que Noël est une fête joyeuse !
On aurait tort de voir de la politique partout – mais on aurait tort de ne la voir nulle part quand elle se montre à nous. Tenez, prenez les audiences télé, par exemple.
Mais ce village est-il si divisé ? Au fond, malgré leurs divergences et même leurs oppositions, tous ces gens s’aiment bien.
C’est alors qu’un ange, sous l’apparence d’un homme, lui apparaît et commence par le mettre à l’épreuve en se jetant dans le fleuve…
Ces merveilleux tableaux concordent à produire un film d’autant plus beau qu’il peut être vu par toute la famille, car même les passages les plus difficiles comme le massacre des saints innocents sont présentés pudiquement, ce qui rend l’ensemble accessible aux enfants…
Les aventures d’un âne qui va quitter son village et, avec d’autres animaux, va vivre la plus grande aventure de tous les temps.
A travers les thèmes du film, son approche, ses personnages et ses ambiances, les réalisateurs ont capté le négatif parfait de notre modernité artificielle, clinquante, décadente et vulgaire.
Et c’est pour cela que Cyril Hanouna est grand, comme aurait probablement conclu le regretté Alexandre Vialatte.
Le courage dont fait preuve le réalisateur en refusant la diabolisation de l’accusé et en donnant droit de cité à la nuance – lui qui, en tant qu’homme, s’expose évidemment à toutes les attaques – justifie à lui seul l’existence de ce film.
Shahin fait office de traducteur auprès des migrants, parvient à prendre un avion pour Londres avec le passeport d’un tiers et touche enfin la Terre promise. Mais il déchante rapidement.
Connue du grand public pour sa carrière musicale, Lady Gaga se glisse à merveille dans le personnage de Patrizia Reggiani, confirme ses talents d’actrice…
Peut-être eût-il mieux fait de se contenter du sport et de s’abstenir de toute considération politique…
Compartiment N°6 ne verse jamais dans l’épanchement « Hollywood chewing-gum » et n’entretient aucune illusion sur la durabilité de la relation qu’il met en scène.
Laurent fait tout ce qui est en son pouvoir pour soutenir Julien en profonde détresse, jusqu’à tirer dans la jambe de l’agriculteur, pensant le sauver de ses envies suicidaires. Malencontreusement, Julien succombe de sa blessure. Alors, la vie du gendarme bascule.
Le vieux Mike est un ancien champion de rodéo qui ne se sépare de son chapeau que devant les dames, et encore… Il dort à la belle étoile et ne conçoit pas qu’un Texan ne sache pas monter à cheval.
Le film réussit le tour de force de faire écho à l’époque actuelle, soit pour souligner les différences de mentalités – les journalistes du récit assument franchement leur malhonnêteté et ne se parent aucunement de vertu morale –, soit pour afficher quelques constantes…
La troisième partie, « La vérité selon Marguerite », est de loin la plus faible dans la mesure où un intertitre nous la présente d’emblée comme « LA vérité », comme si la femme était par évidence une victime.
Ou comment se payer à la fois la fois la tête des profs en danger et des contribuables français.
Une fois n’est pas coutume, le cinéma nous propose en ce moment une représentation crédible de cet univers à travers Mon légionnaire.
L’enfance se trouve mêlée à l’horreur, les jeux revêtent un enjeu existentiel car perdre signifie mourir, décors kitsch et couleurs attrayantes constituent le cadre dans lequel se déroulent les boucheries successives, et les hommes se font tuer sur fond de musique classique.
On voudrait tuer James Bond que l’on ne s’y prendrait pas autrement.
L’acteur prouve que l’on peut réussir et que Trappes n’est pas un plafond de verre. Gageons qu’il en fasse un peu profiter la ville dont il est originaire.
À mesure qu’avance le récit, et que s’imposent les Serbes à proximité, puis à l’intérieur même, du camp, le massacre à venir paraît inéluctable.
Un livre d’exception pour un genre cinématographique exceptionnel. À mettre entre les mains de tous les amateurs éclairés, et même dans celles qui ne demandent qu’à l’être.
Porté une première fois à l’écran par David Lynch, en 1984, le roman de Frank Herbert Dune avait subi, si l’on en croit ses aficionados,
Dans sa forme même, la saga Matrix, au-delà du budget pharaonique dont elle a bénéficié, ne cesse de promouvoir les valeurs marchandes et consuméristes : présentisme, culte du rythme, de l’action, du montage énergique, de l’image chic et choc retouchée par ordinateur…
Cette rédemption est, pour Ben-Hur, comme une résurrection qu’il va vivre avec sa mère et sa sœur qu’il a retrouvées. Et là encore, on peut, devant cette famille réunie, penser à Noël. La rédemption est liée à Noël…
Notre policier sera le héros du jour : il va non seulement déjouer les plans des assaillants et sauver les otages, mais surtout reconquérir le cœur de sa femme.
Que d’émotions… et de rires, parce que Noël est une fête joyeuse !
On aurait tort de voir de la politique partout – mais on aurait tort de ne la voir nulle part quand elle se montre à nous. Tenez, prenez les audiences télé, par exemple.
Mais ce village est-il si divisé ? Au fond, malgré leurs divergences et même leurs oppositions, tous ces gens s’aiment bien.
C’est alors qu’un ange, sous l’apparence d’un homme, lui apparaît et commence par le mettre à l’épreuve en se jetant dans le fleuve…
Ces merveilleux tableaux concordent à produire un film d’autant plus beau qu’il peut être vu par toute la famille, car même les passages les plus difficiles comme le massacre des saints innocents sont présentés pudiquement, ce qui rend l’ensemble accessible aux enfants…
Les aventures d’un âne qui va quitter son village et, avec d’autres animaux, va vivre la plus grande aventure de tous les temps.
A travers les thèmes du film, son approche, ses personnages et ses ambiances, les réalisateurs ont capté le négatif parfait de notre modernité artificielle, clinquante, décadente et vulgaire.
Et c’est pour cela que Cyril Hanouna est grand, comme aurait probablement conclu le regretté Alexandre Vialatte.
Le courage dont fait preuve le réalisateur en refusant la diabolisation de l’accusé et en donnant droit de cité à la nuance – lui qui, en tant qu’homme, s’expose évidemment à toutes les attaques – justifie à lui seul l’existence de ce film.
Shahin fait office de traducteur auprès des migrants, parvient à prendre un avion pour Londres avec le passeport d’un tiers et touche enfin la Terre promise. Mais il déchante rapidement.
Connue du grand public pour sa carrière musicale, Lady Gaga se glisse à merveille dans le personnage de Patrizia Reggiani, confirme ses talents d’actrice…
Peut-être eût-il mieux fait de se contenter du sport et de s’abstenir de toute considération politique…
Compartiment N°6 ne verse jamais dans l’épanchement « Hollywood chewing-gum » et n’entretient aucune illusion sur la durabilité de la relation qu’il met en scène.
Laurent fait tout ce qui est en son pouvoir pour soutenir Julien en profonde détresse, jusqu’à tirer dans la jambe de l’agriculteur, pensant le sauver de ses envies suicidaires. Malencontreusement, Julien succombe de sa blessure. Alors, la vie du gendarme bascule.
Le vieux Mike est un ancien champion de rodéo qui ne se sépare de son chapeau que devant les dames, et encore… Il dort à la belle étoile et ne conçoit pas qu’un Texan ne sache pas monter à cheval.
Le film réussit le tour de force de faire écho à l’époque actuelle, soit pour souligner les différences de mentalités – les journalistes du récit assument franchement leur malhonnêteté et ne se parent aucunement de vertu morale –, soit pour afficher quelques constantes…
La troisième partie, « La vérité selon Marguerite », est de loin la plus faible dans la mesure où un intertitre nous la présente d’emblée comme « LA vérité », comme si la femme était par évidence une victime.
Ou comment se payer à la fois la fois la tête des profs en danger et des contribuables français.
Une fois n’est pas coutume, le cinéma nous propose en ce moment une représentation crédible de cet univers à travers Mon légionnaire.
L’enfance se trouve mêlée à l’horreur, les jeux revêtent un enjeu existentiel car perdre signifie mourir, décors kitsch et couleurs attrayantes constituent le cadre dans lequel se déroulent les boucheries successives, et les hommes se font tuer sur fond de musique classique.
On voudrait tuer James Bond que l’on ne s’y prendrait pas autrement.
L’acteur prouve que l’on peut réussir et que Trappes n’est pas un plafond de verre. Gageons qu’il en fasse un peu profiter la ville dont il est originaire.
À mesure qu’avance le récit, et que s’imposent les Serbes à proximité, puis à l’intérieur même, du camp, le massacre à venir paraît inéluctable.
Un livre d’exception pour un genre cinématographique exceptionnel. À mettre entre les mains de tous les amateurs éclairés, et même dans celles qui ne demandent qu’à l’être.
Porté une première fois à l’écran par David Lynch, en 1984, le roman de Frank Herbert Dune avait subi, si l’on en croit ses aficionados,
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