Cinéma

Une fois n’est pas coutume, le cinéma nous propose en ce moment une représentation crédible de cet univers à travers Mon légionnaire.

L’enfance se trouve mêlée à l’horreur, les jeux revêtent un enjeu existentiel car perdre signifie mourir, décors kitsch et couleurs attrayantes constituent le cadre dans lequel se déroulent les boucheries successives, et les hommes se font tuer sur fond de musique classique.

On voudrait tuer James Bond que l’on ne s’y prendrait pas autrement.

L’acteur prouve que l’on peut réussir et que Trappes n’est pas un plafond de verre. Gageons qu’il en fasse un peu profiter la ville dont il est originaire.

À mesure qu’avance le récit, et que s’imposent les Serbes à proximité, puis à l’intérieur même, du camp, le massacre à venir paraît inéluctable.

Un livre d’exception pour un genre cinématographique exceptionnel. À mettre entre les mains de tous les amateurs éclairés, et même dans celles qui ne demandent qu’à l’être.

Porté une première fois à l’écran par David Lynch, en 1984, le roman de Frank Herbert Dune avait subi, si l’on en croit ses aficionados,

Bref, pour éviter une indigestion, il vaut mieux revoir Les Saveurs du palais avec la délicieuse Catherine Frot, film qui rend hommage à la tradition culinaire française !

Foisonnant, le scénario répond à tous les codes du genre : fausses pistes, machinations, falsifications de la boîte noire, assassinats, mensonges, paranoïa…
À quand, une nouvelle Opération Tonnerre au pays enchanté du féminisme de progrès ? Le décor ? La possibilité souvent évoquée d’une actrice pour remplacer l’agent 007

Le cinéaste nous propose avec son film une magnifique errance poétique et contemplative à l’ambiance feutrée dans les tréfonds de la pensée négative et dépressive.

Si le Pignon du Dîner de cons n’était pas peu fier d’avoir construit une tour Eiffel en allumettes, celui-ci pourra se vanter auprès de Thierry Lhermitte d’avoir visionné 203 fois le film Kaamelott.

Un triomphe ne verse pas dans le discours démagogique et dénégateur du réel qui consiste à voir en chacun un prodige ou une « chance pour la France ».

Ce Tendre Voyou (1966) charmeur n’aimait rien moins qu’être Voleur (1966) à ses heures perdues, à la condition d’être cornaqué par un solide Cerveau (1968) sans parvenir, néanmoins, à échapper aux griffes envoûtantes de La Sirène du Mississipi (1969).

Un acteur à la croisée de deux mondes dont la gueule rappelait la France heureuse, celle des Trente Glorieuses et de l’insouciance. Une France qui appartient au passé tout comme Belmondo appartient à l’Histoire.

C’est bien simple, tout sonne faux, à commencer par l’écriture des répliques et par le choix de l’actrice principale dont l’élocution, pour un rôle d’animatrice télé, laisse à désirer.

Réalisé et coécrit par l’américain oscarisé Tom McCarthy (pour Spotlight, en 2015) avec l’appui des Français Thomas Bidegain et Noé Debré, on pourrait penser que

Cédric Jimenez, qui s’est longuement entretenu avec la BAC nord de l’époque pour la préparation du tournage, n’excuse pas les entorses à la loi, il les explique.

À ce jour, l’adaptation de 1994 par Gillian Armstrong demeure, sans conteste, la meilleure, la plus vivante, la seule qui vaille le détour.

Avec son « complice » Franco Prosperi, Gualterio Jacopetti est l’auteur des documentaires fondamentaux que sont Mondo cane (1962) et Africa addio (1966) : images hallucinées en Technicolor de violences claniques…

S’il y a un seul film à voir au cinéma cet été, c’est bien celui-ci.

Il y a des séries dont on nous rebat les oreilles tous les quatre matins, comme Games of Thrones ou, à une certaine époque, Lost et X-Files ; et d’autres qui ne sortent jamais de l’anonymat alors que leur intérêt est manifeste. Il en va ainsi de Rebellion…

Le fil rouge entre les deux, ce sont évidemment les collines de Provence, désert sauvage de garrigue et de maquis que surplombe le Garlaban sous la lumière brûlante du soleil.

À 77 ans, l’acteur Jean-François Stévenin n’est plus. Il était de ceux dont on connaît immanquablement le visage mais pas toujours le nom. Soit un

Les Duellistes séduit par sa façon de mettre en scène les valeurs martiales, le sens de l’honneur, de la réputation, le souci du rang à tenir, de la constance au fil des ans.

Une réécriture postmoderne de la figure mariale où l’antihéroïne, enfantée par la machine – dieu des temps actuels –, accouche d’un bébé hybride, mi-humain mi-diesel…
Le comédien, qui interprète un manifestant blessé lors d’une manifestation de gilets jaunes, était interrogé par une journaliste pour savoir s’il avait un message à faire passer à Emmanuel Macron.

Frémaux déroule le tapis rouge de Cannes à la discrimination dite « positive » et confirme, s’il en était besoin, le poids idéologique qui motive les prix et récompenses.

Une fois n’est pas coutume, le cinéma nous propose en ce moment une représentation crédible de cet univers à travers Mon légionnaire.

L’enfance se trouve mêlée à l’horreur, les jeux revêtent un enjeu existentiel car perdre signifie mourir, décors kitsch et couleurs attrayantes constituent le cadre dans lequel se déroulent les boucheries successives, et les hommes se font tuer sur fond de musique classique.

On voudrait tuer James Bond que l’on ne s’y prendrait pas autrement.

L’acteur prouve que l’on peut réussir et que Trappes n’est pas un plafond de verre. Gageons qu’il en fasse un peu profiter la ville dont il est originaire.

À mesure qu’avance le récit, et que s’imposent les Serbes à proximité, puis à l’intérieur même, du camp, le massacre à venir paraît inéluctable.

Un livre d’exception pour un genre cinématographique exceptionnel. À mettre entre les mains de tous les amateurs éclairés, et même dans celles qui ne demandent qu’à l’être.

Porté une première fois à l’écran par David Lynch, en 1984, le roman de Frank Herbert Dune avait subi, si l’on en croit ses aficionados,

Bref, pour éviter une indigestion, il vaut mieux revoir Les Saveurs du palais avec la délicieuse Catherine Frot, film qui rend hommage à la tradition culinaire française !

Foisonnant, le scénario répond à tous les codes du genre : fausses pistes, machinations, falsifications de la boîte noire, assassinats, mensonges, paranoïa…
À quand, une nouvelle Opération Tonnerre au pays enchanté du féminisme de progrès ? Le décor ? La possibilité souvent évoquée d’une actrice pour remplacer l’agent 007

Le cinéaste nous propose avec son film une magnifique errance poétique et contemplative à l’ambiance feutrée dans les tréfonds de la pensée négative et dépressive.

Si le Pignon du Dîner de cons n’était pas peu fier d’avoir construit une tour Eiffel en allumettes, celui-ci pourra se vanter auprès de Thierry Lhermitte d’avoir visionné 203 fois le film Kaamelott.

Un triomphe ne verse pas dans le discours démagogique et dénégateur du réel qui consiste à voir en chacun un prodige ou une « chance pour la France ».

Ce Tendre Voyou (1966) charmeur n’aimait rien moins qu’être Voleur (1966) à ses heures perdues, à la condition d’être cornaqué par un solide Cerveau (1968) sans parvenir, néanmoins, à échapper aux griffes envoûtantes de La Sirène du Mississipi (1969).

Un acteur à la croisée de deux mondes dont la gueule rappelait la France heureuse, celle des Trente Glorieuses et de l’insouciance. Une France qui appartient au passé tout comme Belmondo appartient à l’Histoire.

C’est bien simple, tout sonne faux, à commencer par l’écriture des répliques et par le choix de l’actrice principale dont l’élocution, pour un rôle d’animatrice télé, laisse à désirer.

Réalisé et coécrit par l’américain oscarisé Tom McCarthy (pour Spotlight, en 2015) avec l’appui des Français Thomas Bidegain et Noé Debré, on pourrait penser que

Cédric Jimenez, qui s’est longuement entretenu avec la BAC nord de l’époque pour la préparation du tournage, n’excuse pas les entorses à la loi, il les explique.

À ce jour, l’adaptation de 1994 par Gillian Armstrong demeure, sans conteste, la meilleure, la plus vivante, la seule qui vaille le détour.

Avec son « complice » Franco Prosperi, Gualterio Jacopetti est l’auteur des documentaires fondamentaux que sont Mondo cane (1962) et Africa addio (1966) : images hallucinées en Technicolor de violences claniques…

S’il y a un seul film à voir au cinéma cet été, c’est bien celui-ci.

Il y a des séries dont on nous rebat les oreilles tous les quatre matins, comme Games of Thrones ou, à une certaine époque, Lost et X-Files ; et d’autres qui ne sortent jamais de l’anonymat alors que leur intérêt est manifeste. Il en va ainsi de Rebellion…

Le fil rouge entre les deux, ce sont évidemment les collines de Provence, désert sauvage de garrigue et de maquis que surplombe le Garlaban sous la lumière brûlante du soleil.

À 77 ans, l’acteur Jean-François Stévenin n’est plus. Il était de ceux dont on connaît immanquablement le visage mais pas toujours le nom. Soit un

Les Duellistes séduit par sa façon de mettre en scène les valeurs martiales, le sens de l’honneur, de la réputation, le souci du rang à tenir, de la constance au fil des ans.

Une réécriture postmoderne de la figure mariale où l’antihéroïne, enfantée par la machine – dieu des temps actuels –, accouche d’un bébé hybride, mi-humain mi-diesel…
Le comédien, qui interprète un manifestant blessé lors d’une manifestation de gilets jaunes, était interrogé par une journaliste pour savoir s’il avait un message à faire passer à Emmanuel Macron.

Frémaux déroule le tapis rouge de Cannes à la discrimination dite « positive » et confirme, s’il en était besoin, le poids idéologique qui motive les prix et récompenses.
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