Cinéma
Le cinéma qui nous parvient des pays de l’Est – horriblement mal distribué, cela dit en passant – semble encore aujourd’hui travaillé par les horreurs du XXe siècle.
On n’imagine pas Brad Pitt jouer Mandela, alors qu’on verra sans doute un jour Omar Sy en de Gaulle…
Honnête, lucide, le film de Florian Zeller bénéficie, de surcroît, de la présence au casting d’Anthony Hopkins qui excelle à laisser percer le flottement perpétuel et le désarroi de son personnage.
Loin de tout manichéisme, Slalom n’a rien du film moralisateur que pourrait attendre un certain militantisme féministe délateur ; il excelle au contraire dans sa façon de traiter la zone grise des relations humaines.
Poupoupidou… Ils sont devenus fous.
Shakespeare n’a pas écrit pour l’armée américaine mais son texte dépasse le temps, le lieu… et les hommes, quelle que soit la couleur de leur peau.
Le cinéma américain, enfin, pénétra le marché chinois, tandis que les Hongkongais investirent massivement dans la construction de salles en Chine continentale en vue d’y exporter leurs films.
Enthousiaste mais réservé, d’une culture encyclopédique, Bertrand Tavernier avait découvert le cinéma dans les années 50 avec Dernier Atout, de Jacques Becker, sorti en 1942.
Un spectacle navrant qui attend donc son rebondissement judiciaire.
Que reste-t-il du cinéma français ? Si on enlève les quotas diversitaires, le militantisme sociétal et l’entre-soi, rien.
Le cinéma français, suivant de la sorte le cinéma hollywoodien, d’une usine à rêves est devenu une fabrique d’idéologie.
Le dragueur lourdingue à l’accent français, perpétuel éconduit par la gent féminine à cause de son odeur insoutenable, a été coupé au montage de la prochaine superproduction Space Jam 2.
« Un cauchemar pour ceux qui aiment le cinéma et qui repensent à tous les grands chefs-d’œuvre classiques du cinéma français. » Philippe de Villiers
Je propose un défi aux producteurs et réalisateurs français : celui de réaliser un film épique et héroïque à travers le personnage emblématique du colonel Arnaud Beltrame.
Entre prises de position politiques virulentes et maladroites, des blagues ratées, des hésitations et bafouillements, l’événement s’est révélé être gênant pour les téléspectateurs.
Opération Re Mida est à voir, telle une jouissive incongruité, totalement foldingue, parfaitement échevelée, quelque part entre Harold Lloyd et Buster Keaton.
Pour défendre le consensus imposé de toutes parts, le cinéaste se pare des habits du rebelle.
Quitte à nous raconter des histoires, que ce soit dans une salle de cinéma rouge et or avec de belles fictions signées par de véritables créateurs ! Que ce soit sur grand écran avec de superbes mensonges qui disent la vérité !
À l’âge vénérable de 89 ans, Jean-Claude Carrière s’en est allé, durant son sommeil.
Maintenant que tout cela est couvert par la prescription, voici ce qu’il m’avoua…
Je n’aurais pas été l’ami de Jean-Pierre Bacri à la sortie de l’isoloir, mais c’était un grand acteur, et surtout un de ces acteurs avec lesquels on se serait bien vu refaire le monde au zinc (quand il y avait des zincs).
La mobilisation s’organise sur Internet pour réclamer une version du film « Maman j’ai raté l’avion » expurgée de la courte scène où apparaît l’ancien magnat de l’immobilier.
La question d’une éventuelle ascendance africaine de la reine Charlotte agite les spécialistes depuis deux siècles.
À Hollywood, une nouvelle obsession woke a vu le jour : l’addiction à l’héroïne.
Il y a, décidément, une exception cinématographique italienne, confirmée par les artisans d’Artus Films qui parviennent, encore et toujours, à exhumer de petits joyaux transalpins.
S’il y en avait bien un qui incarnait le jazz à la française, si ce n’est le jazz français tout court, c’était lui : Claude Bolling, parti à quatre-vingt-dix ans, ce 30 décembre dernier.
Résumer une si longue et si éclectique réussite tient de la gageure.
Le cinéaste nous livre un film intelligent et perspicace ; qui plus est, doté d’une photographie extrêmement soignée.
Le cinéma qui nous parvient des pays de l’Est – horriblement mal distribué, cela dit en passant – semble encore aujourd’hui travaillé par les horreurs du XXe siècle.
On n’imagine pas Brad Pitt jouer Mandela, alors qu’on verra sans doute un jour Omar Sy en de Gaulle…
Honnête, lucide, le film de Florian Zeller bénéficie, de surcroît, de la présence au casting d’Anthony Hopkins qui excelle à laisser percer le flottement perpétuel et le désarroi de son personnage.
Loin de tout manichéisme, Slalom n’a rien du film moralisateur que pourrait attendre un certain militantisme féministe délateur ; il excelle au contraire dans sa façon de traiter la zone grise des relations humaines.
Poupoupidou… Ils sont devenus fous.
Shakespeare n’a pas écrit pour l’armée américaine mais son texte dépasse le temps, le lieu… et les hommes, quelle que soit la couleur de leur peau.
Le cinéma américain, enfin, pénétra le marché chinois, tandis que les Hongkongais investirent massivement dans la construction de salles en Chine continentale en vue d’y exporter leurs films.
Enthousiaste mais réservé, d’une culture encyclopédique, Bertrand Tavernier avait découvert le cinéma dans les années 50 avec Dernier Atout, de Jacques Becker, sorti en 1942.
Un spectacle navrant qui attend donc son rebondissement judiciaire.
Que reste-t-il du cinéma français ? Si on enlève les quotas diversitaires, le militantisme sociétal et l’entre-soi, rien.
Le cinéma français, suivant de la sorte le cinéma hollywoodien, d’une usine à rêves est devenu une fabrique d’idéologie.
Le dragueur lourdingue à l’accent français, perpétuel éconduit par la gent féminine à cause de son odeur insoutenable, a été coupé au montage de la prochaine superproduction Space Jam 2.
« Un cauchemar pour ceux qui aiment le cinéma et qui repensent à tous les grands chefs-d’œuvre classiques du cinéma français. » Philippe de Villiers
Je propose un défi aux producteurs et réalisateurs français : celui de réaliser un film épique et héroïque à travers le personnage emblématique du colonel Arnaud Beltrame.
Entre prises de position politiques virulentes et maladroites, des blagues ratées, des hésitations et bafouillements, l’événement s’est révélé être gênant pour les téléspectateurs.
Opération Re Mida est à voir, telle une jouissive incongruité, totalement foldingue, parfaitement échevelée, quelque part entre Harold Lloyd et Buster Keaton.
Pour défendre le consensus imposé de toutes parts, le cinéaste se pare des habits du rebelle.
Quitte à nous raconter des histoires, que ce soit dans une salle de cinéma rouge et or avec de belles fictions signées par de véritables créateurs ! Que ce soit sur grand écran avec de superbes mensonges qui disent la vérité !
À l’âge vénérable de 89 ans, Jean-Claude Carrière s’en est allé, durant son sommeil.
Maintenant que tout cela est couvert par la prescription, voici ce qu’il m’avoua…
Je n’aurais pas été l’ami de Jean-Pierre Bacri à la sortie de l’isoloir, mais c’était un grand acteur, et surtout un de ces acteurs avec lesquels on se serait bien vu refaire le monde au zinc (quand il y avait des zincs).
La mobilisation s’organise sur Internet pour réclamer une version du film « Maman j’ai raté l’avion » expurgée de la courte scène où apparaît l’ancien magnat de l’immobilier.
La question d’une éventuelle ascendance africaine de la reine Charlotte agite les spécialistes depuis deux siècles.
À Hollywood, une nouvelle obsession woke a vu le jour : l’addiction à l’héroïne.
Il y a, décidément, une exception cinématographique italienne, confirmée par les artisans d’Artus Films qui parviennent, encore et toujours, à exhumer de petits joyaux transalpins.
S’il y en avait bien un qui incarnait le jazz à la française, si ce n’est le jazz français tout court, c’était lui : Claude Bolling, parti à quatre-vingt-dix ans, ce 30 décembre dernier.
Résumer une si longue et si éclectique réussite tient de la gageure.
Le cinéaste nous livre un film intelligent et perspicace ; qui plus est, doté d’une photographie extrêmement soignée.
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