Cinéma
Dans la version projetée l’autre soir sur CBC, pas de Donald Trump !
Dans l’entreprise révisionnisto-moralisatrice qui caractérise notre temps, il est apparu, l’an passé, que Mary Poppins était raciste.
Un nouveau thriller qui prend pour cadre les terres enneigées du Causse comme la chaleur étouffante de Côte d’Ivoire.
Pauvres de nous, donc, avec notre pluriel médiocre et nos combinaisons d’épiciers…
Le metteur en scène franco-polonais qu’on sait, assez malmené par les médias depuis des décennies, serait-il devenu, à son corps défendant, symbole d’une époque révolue et figure emblématique – expiatoire, voire – de celle en train d’advenir ?
À voir pour la prestation de Karin Viard et de Leïla Bekhti.
Rares sont les événements culturels à pouvoir réunir les classes moyennes supérieures métropolitaines et les populations des cités. Les victoires de Coupe du monde de
Douce France… Doux Ladj Ly…
L’exercice est insuffisant. Heureusement, les acteurs sauvent l’ensemble.
Demain, peut-être, le courageux reporter s’envolera vers la Lune à bord d’une fusée photovoltaïque qui respectera le bilan carbone…
Résolument dépassionné, évitant sciemment tout lyrisme, le film de Roman Polanski captive d’un bout à l’autre du récit et fait preuve, comme à l’accoutumée, d’un sens du cadre peu commun.
Aujourd’hui, c’est la pression qui paye, la censure brute et brutale. Pas de temps pour la réflexion, encore moins pour la justice. Juste l’impulsion.
Un film maîtrisé, rugueux, documenté et sobrement interprété, qui ne cède rien au cynisme gratuit ni à la complaisance, un peu à l’image de ces grands polars italiens des années 70.
Le Franco-Grec Costa-Gavras qui, arrivé au bout de l’alphabet, renoue avec le cinéma militant… subventionné !
Ne cherchez pas, dans le dernier long-métrage de Nicolas Pariser, les recettes du cinéma hollywoodien…
Un film à voir en famille.
Ce succès au box-office est aussi un cri d’angoisse. Et de révolte. Un de plus.
Qui peut décemment faire confiance à un Superman tellement nigaud qu’il enfile son slip par-dessus son pantalon ?
Puis, il y a le gauchisme ambiant, ce qui explique qu’il faille attendre 1992 pour avoir le Diên Biên Phu, de Pierre Schoendoerffer…
Dans la parfaite lignée du feuilleton, le film joue habilement entre le drame et l’humour, soigne ses dialogues, réserve à chaque personnage son moment de gloire et instille par petites touches quelques idées qui ne plairont pas aux esprits sectaires…
Au royaume des Cieux, les derniers seront les premiers, à en croire la rumeur. Bienvenue chez les grands, cher Charles Gérard.
D’un point de vue artistique, le film est un ratage complet.
À l’occasion de la soirée Audiard organisée à La Nouvelle Librairie, Boulevard Voltaire a rencontré son animateur, Nicolas Gauthier. Il évoque l’univers du dialoguiste et
Invitée à la Mostra, Catherine Deneuve s’est indignée des attaques contre Roman Polanski qui présente, cette année, à Venise, son dernier film, dans une ambiance houleuse où de nombreuses voix se sont élevées pour rappeler les turpitudes passées du réalisateur.
Sorti en salles au mois d’août, le film d’Ursula Macfarlane devance largement l’ouverture du procès prévue seulement pour le 6 janvier prochain.
Si l’on veut réintégrer l’Histoire, n’est-il pas nécessaire de recouvrer l’honneur de se mettre en péril ?
Comme aurait chanté Eddy Mitchell, vu dans Ville à vendre et À mort l’arbitre !, deux des films les plus réjouissants du défunt, cette vieille canaille nous manquera.
Le film réunissant Clark Gable et Vivien Leigh reste encore le chef-d’œuvre éternel de l’histoire du cinéma.
Dans la version projetée l’autre soir sur CBC, pas de Donald Trump !
Dans l’entreprise révisionnisto-moralisatrice qui caractérise notre temps, il est apparu, l’an passé, que Mary Poppins était raciste.
Un nouveau thriller qui prend pour cadre les terres enneigées du Causse comme la chaleur étouffante de Côte d’Ivoire.
Pauvres de nous, donc, avec notre pluriel médiocre et nos combinaisons d’épiciers…
Le metteur en scène franco-polonais qu’on sait, assez malmené par les médias depuis des décennies, serait-il devenu, à son corps défendant, symbole d’une époque révolue et figure emblématique – expiatoire, voire – de celle en train d’advenir ?
À voir pour la prestation de Karin Viard et de Leïla Bekhti.
Rares sont les événements culturels à pouvoir réunir les classes moyennes supérieures métropolitaines et les populations des cités. Les victoires de Coupe du monde de
Douce France… Doux Ladj Ly…
L’exercice est insuffisant. Heureusement, les acteurs sauvent l’ensemble.
Demain, peut-être, le courageux reporter s’envolera vers la Lune à bord d’une fusée photovoltaïque qui respectera le bilan carbone…
Résolument dépassionné, évitant sciemment tout lyrisme, le film de Roman Polanski captive d’un bout à l’autre du récit et fait preuve, comme à l’accoutumée, d’un sens du cadre peu commun.
Aujourd’hui, c’est la pression qui paye, la censure brute et brutale. Pas de temps pour la réflexion, encore moins pour la justice. Juste l’impulsion.
Un film maîtrisé, rugueux, documenté et sobrement interprété, qui ne cède rien au cynisme gratuit ni à la complaisance, un peu à l’image de ces grands polars italiens des années 70.
Le Franco-Grec Costa-Gavras qui, arrivé au bout de l’alphabet, renoue avec le cinéma militant… subventionné !
Ne cherchez pas, dans le dernier long-métrage de Nicolas Pariser, les recettes du cinéma hollywoodien…
Un film à voir en famille.
Ce succès au box-office est aussi un cri d’angoisse. Et de révolte. Un de plus.
Qui peut décemment faire confiance à un Superman tellement nigaud qu’il enfile son slip par-dessus son pantalon ?
Puis, il y a le gauchisme ambiant, ce qui explique qu’il faille attendre 1992 pour avoir le Diên Biên Phu, de Pierre Schoendoerffer…
Dans la parfaite lignée du feuilleton, le film joue habilement entre le drame et l’humour, soigne ses dialogues, réserve à chaque personnage son moment de gloire et instille par petites touches quelques idées qui ne plairont pas aux esprits sectaires…
Au royaume des Cieux, les derniers seront les premiers, à en croire la rumeur. Bienvenue chez les grands, cher Charles Gérard.
D’un point de vue artistique, le film est un ratage complet.
À l’occasion de la soirée Audiard organisée à La Nouvelle Librairie, Boulevard Voltaire a rencontré son animateur, Nicolas Gauthier. Il évoque l’univers du dialoguiste et
Invitée à la Mostra, Catherine Deneuve s’est indignée des attaques contre Roman Polanski qui présente, cette année, à Venise, son dernier film, dans une ambiance houleuse où de nombreuses voix se sont élevées pour rappeler les turpitudes passées du réalisateur.
Sorti en salles au mois d’août, le film d’Ursula Macfarlane devance largement l’ouverture du procès prévue seulement pour le 6 janvier prochain.
Si l’on veut réintégrer l’Histoire, n’est-il pas nécessaire de recouvrer l’honneur de se mettre en péril ?
Comme aurait chanté Eddy Mitchell, vu dans Ville à vendre et À mort l’arbitre !, deux des films les plus réjouissants du défunt, cette vieille canaille nous manquera.
Le film réunissant Clark Gable et Vivien Leigh reste encore le chef-d’œuvre éternel de l’histoire du cinéma.
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