Cinéma

Le cinéaste nous livre ici un film aussi froid que ses précédents…

Reste l’interprétation sans faille des trois comédiennes qui prennent un plaisir évident à jouer ensemble et parviennent (presque) à nous faire oublier le fond idéologique de l’entreprise.

Le scénario peut pourtant prévoir qu’il commence le film en homme, puis se fasse opérer à Bangkok par le méchant Docteur No…

Le cinéma a toujours été l’instrument majeur d’une propagande devant préparer psycho-sociologiquement les masses à adopter un imaginaire prétendument fédérateur.

Malheureusement, force est de constater qu’à l’instar de beaucoup de longs-métrages historiques, celui-ci en dit davantage sur l’époque de sa production que sur la période décrite par le récit…
On ne s’est pas exprimé sur les sans-papiers, contre Marine Le Pen, contre Trump, le populisme hongrois ou polonais, pour ou contre les gilets jaunes, on n’a pas craché sur le catholicisme…

Aux USA, passée la traditionnelle minute de haine trumpophobe, deux statuettes ont donc récompensé le moins pire du meilleur, en matière de cinéma ricain.

L’objectif premier du CNC, qui était de lutter contre la déferlante de films anglo-saxons sur les écrans, étant manifestement un échec, à quoi bon conserver cet organisme ?

« Ce n’est que dans les tribunaux que la Justice se rend », et pas dans les salles de cinéma, clame l’avocat du père Bernard Preynat.

Le film My Beautiful Boy, d’un réalisateur d’origine belge, se déroule aux USA. Il relate la descente dans l’enfer des drogues du jeune Nicolas Steff
Antoine Raimbault nous propose une réécriture habile et inattendue du procès en appel de Jacques Viguier.
Pour une fois, un réalisateur français semble avoir compris, à l’instar de ce qui se fait depuis des décennies outre-Atlantique, l’importance de filmer l’héroïsme national.

Avec Salafistes, François Margolin et Lemine Ould Mohamed Salem ont au moins le mérite, aujourd’hui, de proposer un film lucide quant à la nature du danger islamiste…

Non content de vider une figure historique et littéraire de son intérêt, le cinéaste entreprend un véritable détournement biographique à des fins militantes pour le moins douteuses et anachroniques.

Ici, tout sonne faux, du casting au récit…

Les journalistes bien élevés et rompus aux arts du métier savent que Catherine Deneuve répugne à répondre aux questions relatives à sa vie privée. C’est son droit et son honneur.

Tandis que les journalistes de tous bords font du zèle à dénoncer la pédophilie au sein de l’Église – alors même que le taux de

Bohemian Rhapsody sent le film de commande à plein nez, calibré selon un cahier des charges.

« Il faut à la fois sauver le monde et ne pas arriver en retard au rendez-vous fixé avec sa fiancée. Que feriez-vous, à sa place ? »

Francis Lai participait donc de cette glorieuse filiation grâce à laquelle des musiciens d’exception ont fait rayonner une indubitable forme de génie français.

L’acquisition de ces films, à la fois hors du commun, vraiment pas chers et qui donnent à penser, ne pourra faire que le bonheur des cinéphiles éclairés…

En 2018, un pareil film ferait presque figure d’anomalie. Une comédie pétillante et intelligente, sans vulgarité ni pathos.

Si l’homme était italien, c’est dans un film éminemment français, Les Tontons flingueurs, qu’il aura à jamais marqué les mémoires.
Pierre Schoeller, en bon jacobin, réduit le peuple français à une poignée de Parisiens des faubourgs excités par les discours grandiloquents de la Convention.
Ces immenses artistes, aujourd’hui donnés pour Français emblématiques, ne l’étaient pas à la naissance.

« Aujourd’hui, je le dis : je m’appelle Hapsatou Nyssen. »
Un film de combat qui voit triompher les valeurs de loyauté, d’empathie, de bienveillance, et s’achève magnifiquement dans le don de soi.

En attendant, l’œuvre de Dario Argento n’en finit plus d’être rééditée…

Le cinéaste nous livre ici un film aussi froid que ses précédents…

Reste l’interprétation sans faille des trois comédiennes qui prennent un plaisir évident à jouer ensemble et parviennent (presque) à nous faire oublier le fond idéologique de l’entreprise.

Le scénario peut pourtant prévoir qu’il commence le film en homme, puis se fasse opérer à Bangkok par le méchant Docteur No…

Le cinéma a toujours été l’instrument majeur d’une propagande devant préparer psycho-sociologiquement les masses à adopter un imaginaire prétendument fédérateur.

Malheureusement, force est de constater qu’à l’instar de beaucoup de longs-métrages historiques, celui-ci en dit davantage sur l’époque de sa production que sur la période décrite par le récit…
On ne s’est pas exprimé sur les sans-papiers, contre Marine Le Pen, contre Trump, le populisme hongrois ou polonais, pour ou contre les gilets jaunes, on n’a pas craché sur le catholicisme…

Aux USA, passée la traditionnelle minute de haine trumpophobe, deux statuettes ont donc récompensé le moins pire du meilleur, en matière de cinéma ricain.

L’objectif premier du CNC, qui était de lutter contre la déferlante de films anglo-saxons sur les écrans, étant manifestement un échec, à quoi bon conserver cet organisme ?

« Ce n’est que dans les tribunaux que la Justice se rend », et pas dans les salles de cinéma, clame l’avocat du père Bernard Preynat.

Le film My Beautiful Boy, d’un réalisateur d’origine belge, se déroule aux USA. Il relate la descente dans l’enfer des drogues du jeune Nicolas Steff
Antoine Raimbault nous propose une réécriture habile et inattendue du procès en appel de Jacques Viguier.
Pour une fois, un réalisateur français semble avoir compris, à l’instar de ce qui se fait depuis des décennies outre-Atlantique, l’importance de filmer l’héroïsme national.

Avec Salafistes, François Margolin et Lemine Ould Mohamed Salem ont au moins le mérite, aujourd’hui, de proposer un film lucide quant à la nature du danger islamiste…

Non content de vider une figure historique et littéraire de son intérêt, le cinéaste entreprend un véritable détournement biographique à des fins militantes pour le moins douteuses et anachroniques.

Ici, tout sonne faux, du casting au récit…

Les journalistes bien élevés et rompus aux arts du métier savent que Catherine Deneuve répugne à répondre aux questions relatives à sa vie privée. C’est son droit et son honneur.

Tandis que les journalistes de tous bords font du zèle à dénoncer la pédophilie au sein de l’Église – alors même que le taux de

Bohemian Rhapsody sent le film de commande à plein nez, calibré selon un cahier des charges.

« Il faut à la fois sauver le monde et ne pas arriver en retard au rendez-vous fixé avec sa fiancée. Que feriez-vous, à sa place ? »

Francis Lai participait donc de cette glorieuse filiation grâce à laquelle des musiciens d’exception ont fait rayonner une indubitable forme de génie français.

L’acquisition de ces films, à la fois hors du commun, vraiment pas chers et qui donnent à penser, ne pourra faire que le bonheur des cinéphiles éclairés…

En 2018, un pareil film ferait presque figure d’anomalie. Une comédie pétillante et intelligente, sans vulgarité ni pathos.

Si l’homme était italien, c’est dans un film éminemment français, Les Tontons flingueurs, qu’il aura à jamais marqué les mémoires.
Pierre Schoeller, en bon jacobin, réduit le peuple français à une poignée de Parisiens des faubourgs excités par les discours grandiloquents de la Convention.
Ces immenses artistes, aujourd’hui donnés pour Français emblématiques, ne l’étaient pas à la naissance.

« Aujourd’hui, je le dis : je m’appelle Hapsatou Nyssen. »
Un film de combat qui voit triompher les valeurs de loyauté, d’empathie, de bienveillance, et s’achève magnifiquement dans le don de soi.

En attendant, l’œuvre de Dario Argento n’en finit plus d’être rééditée…
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