Cinéma
La date de mise à feu du pétard mouillé est fixée au 22 septembre.
Allégorie d’un peuple qui cumule les crises au point de se laisser tenter par l’exil, Costa Brava, Lebanon tient un discours dubitatif à l’égard de la fuite, et affirme la nécessité de faire bouger les choses de l’intérieur.
Porté par deux comédiens bien de chez nous, Denis Ménochet et Marina Foïs, le film raconte l’enfer que va subir un couple de Français venus s’installer en Galice afin d’y vivre de la culture maraîchère biologique.
L’équipe du film espère que la polémique s’essoufflera d’ici la sortie du film en septembre.
Entre le roman national et les déconstructeurs, la guerre est ouverte et le Puy du Fou compte bien des adversaires.
Porté par un cinéaste émigré en Europe depuis vingt ans et une actrice principale, Zahra Amir Ebrahimi, réfugiée en France, Les Nuits de Mashhad avait tout, dès le départ, pour déplaire au gouvernement iranien.
Plus maladroit que méchant, le film est à prendre pour ce qu’il est : une comédie légère sans ambition autre que faire rire le spectateur autour de clichés éculés.
Decision to Leave est surtout l’histoire d’une femme qui fait peser ses torts personnels sur la conscience morale de celui qu’elle aime, et ne peut l’accepter indéfiniment.
Hormis les clichés grandiloquents sur la destinée d’Elvis Presley et l’entretien pompeux de sa légende, le film aura au moins l’intérêt d’apprendre, aux moins connaisseurs d’entre nous, quelques éléments biographiques.
Ils n’auront pas notre haine, soit. Auront-ils seulement quelque chose de notre part, à l’exception d’une soumission résignée.
Peut-être le cinéma qui fait naufrage pourrait-il faire un peu d’espionnage industriel et s’intéresser aux recettes du cinéma qui fonctionne encore, Downton Abbey ou Top Gun, pour ne parler que des plus récents.
Loin d’une comédie vive ou potache, El Buen patrón décrit avec une ironie diffuse l’hypocrisie managériale dont nous avons tous été témoins dans notre vie professionnelle.
Les réseaux sociaux ont fait passer la scénariste pour une transphobe, Emma Watson s’y est mise aussi.
Le dernier film en date du réalisateur suédois Magnus von Horn, Sweat, croque avec une certaine compassion ces nouvelles icones de la modernité et tente une plongée dans leur psyché.
Jean-Louis Trintignant est décédé à l’âge de 91 ans, « paisiblement, de vieillesse, ce matin, chez lui, dans le Gard, entouré de ses proches », a précisé son épouse.
Le sentiment persiste que l’intrigue part dans tous les sens, si bien que l’on ne sait pas de quoi le film veut nous parler.
Jubilatoire, le film raille à loisir cette bourgeoisie cultureuse, gavée de sa propre existence.
Les Crimes du futur se présente tout d’abord comme un film d’anticipation, nous donnant à voir un monde apocalyptique, ruiné, presque désolé…
Une audace qui n’a évidemment pas été relevée par les médias, ceux-ci préférant souligner cette expression de l’artiste : « La France, ce pays exotique et paradoxal, rempli de gens heureux… qui adorent être malheureux. »
Il y a des films parfois qui vous hypnotisent par leur ambiance et vous font voyager dans le temps. Des films sensoriels et ouatés, plongés dans l’obscurité de la nuit jusqu’à la lumière diffuse du petit matin.
Sorte de plaidoyer pour l’illégalité et les rodéos sauvages, le film de Lola Quiveron incarne parfaitement la vision fantasmagorique qu’ont certains réalisateurs français de la banlieue et de la « street culture ».
On ne peut pas enlever aux Américains une admiration réelle et unanimement partagée pour l’engagement de leurs forces armées. Top Gun en est la nouvelle démonstration. Nous, vieux pays blasé qui tourne en dérision les grandes choses, avons perdu cette capacité d’émerveillement.
Le cinéaste a pour lui trois arguments de poids : la véracité de l’histoire qu’il nous raconte, l’altruisme qui anime jusqu’au bout le personnage principal et le tandem détonnant que forment Jim Broadbent et Helen Mirren.
Évidemment, même s’il y a des invariants, comme on dit, l’air du temps a passé. Voyez le jury qui s’est formé cette année autour de Vincent Lindon, par exemple.
Tiré d’une histoire vraie, Varsovie 83 revient sur un scandale d’État dont les principaux responsables n’ont toujours pas été condamnés à ce jour.
Le scénario du film bénéficie d’emblée d’une matière solide pour captiver le spectateur.
Le film est intéressant à plus d’un titre, déjà parce qu’il donne à voir l’engouement de l’aristocratie anglaise pour la Côte d’Azur à l’aube des années 30 – un véritable phénomène de société – ainsi que le passage mouvementé du cinéma muet au cinéma parlant.
Ce qui gêne certains esprits chagrins, c’est que ce réalisateur d’origine malienne ne serait pas vraiment un ange.
La date de mise à feu du pétard mouillé est fixée au 22 septembre.
Allégorie d’un peuple qui cumule les crises au point de se laisser tenter par l’exil, Costa Brava, Lebanon tient un discours dubitatif à l’égard de la fuite, et affirme la nécessité de faire bouger les choses de l’intérieur.
Porté par deux comédiens bien de chez nous, Denis Ménochet et Marina Foïs, le film raconte l’enfer que va subir un couple de Français venus s’installer en Galice afin d’y vivre de la culture maraîchère biologique.
L’équipe du film espère que la polémique s’essoufflera d’ici la sortie du film en septembre.
Entre le roman national et les déconstructeurs, la guerre est ouverte et le Puy du Fou compte bien des adversaires.
Porté par un cinéaste émigré en Europe depuis vingt ans et une actrice principale, Zahra Amir Ebrahimi, réfugiée en France, Les Nuits de Mashhad avait tout, dès le départ, pour déplaire au gouvernement iranien.
Plus maladroit que méchant, le film est à prendre pour ce qu’il est : une comédie légère sans ambition autre que faire rire le spectateur autour de clichés éculés.
Decision to Leave est surtout l’histoire d’une femme qui fait peser ses torts personnels sur la conscience morale de celui qu’elle aime, et ne peut l’accepter indéfiniment.
Hormis les clichés grandiloquents sur la destinée d’Elvis Presley et l’entretien pompeux de sa légende, le film aura au moins l’intérêt d’apprendre, aux moins connaisseurs d’entre nous, quelques éléments biographiques.
Ils n’auront pas notre haine, soit. Auront-ils seulement quelque chose de notre part, à l’exception d’une soumission résignée.
Peut-être le cinéma qui fait naufrage pourrait-il faire un peu d’espionnage industriel et s’intéresser aux recettes du cinéma qui fonctionne encore, Downton Abbey ou Top Gun, pour ne parler que des plus récents.
Loin d’une comédie vive ou potache, El Buen patrón décrit avec une ironie diffuse l’hypocrisie managériale dont nous avons tous été témoins dans notre vie professionnelle.
Les réseaux sociaux ont fait passer la scénariste pour une transphobe, Emma Watson s’y est mise aussi.
Le dernier film en date du réalisateur suédois Magnus von Horn, Sweat, croque avec une certaine compassion ces nouvelles icones de la modernité et tente une plongée dans leur psyché.
Jean-Louis Trintignant est décédé à l’âge de 91 ans, « paisiblement, de vieillesse, ce matin, chez lui, dans le Gard, entouré de ses proches », a précisé son épouse.
Le sentiment persiste que l’intrigue part dans tous les sens, si bien que l’on ne sait pas de quoi le film veut nous parler.
Jubilatoire, le film raille à loisir cette bourgeoisie cultureuse, gavée de sa propre existence.
Les Crimes du futur se présente tout d’abord comme un film d’anticipation, nous donnant à voir un monde apocalyptique, ruiné, presque désolé…
Une audace qui n’a évidemment pas été relevée par les médias, ceux-ci préférant souligner cette expression de l’artiste : « La France, ce pays exotique et paradoxal, rempli de gens heureux… qui adorent être malheureux. »
Il y a des films parfois qui vous hypnotisent par leur ambiance et vous font voyager dans le temps. Des films sensoriels et ouatés, plongés dans l’obscurité de la nuit jusqu’à la lumière diffuse du petit matin.
Sorte de plaidoyer pour l’illégalité et les rodéos sauvages, le film de Lola Quiveron incarne parfaitement la vision fantasmagorique qu’ont certains réalisateurs français de la banlieue et de la « street culture ».
On ne peut pas enlever aux Américains une admiration réelle et unanimement partagée pour l’engagement de leurs forces armées. Top Gun en est la nouvelle démonstration. Nous, vieux pays blasé qui tourne en dérision les grandes choses, avons perdu cette capacité d’émerveillement.
Le cinéaste a pour lui trois arguments de poids : la véracité de l’histoire qu’il nous raconte, l’altruisme qui anime jusqu’au bout le personnage principal et le tandem détonnant que forment Jim Broadbent et Helen Mirren.
Évidemment, même s’il y a des invariants, comme on dit, l’air du temps a passé. Voyez le jury qui s’est formé cette année autour de Vincent Lindon, par exemple.
Tiré d’une histoire vraie, Varsovie 83 revient sur un scandale d’État dont les principaux responsables n’ont toujours pas été condamnés à ce jour.
Le scénario du film bénéficie d’emblée d’une matière solide pour captiver le spectateur.
Le film est intéressant à plus d’un titre, déjà parce qu’il donne à voir l’engouement de l’aristocratie anglaise pour la Côte d’Azur à l’aube des années 30 – un véritable phénomène de société – ainsi que le passage mouvementé du cinéma muet au cinéma parlant.
Ce qui gêne certains esprits chagrins, c’est que ce réalisateur d’origine malienne ne serait pas vraiment un ange.
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