Cinéma
Jacques Perrin était un grand acteur, inclassable, fidèle, avec une présence et une gueule décidément surannées, une figure qui exprimait l’innocence, l’intransigeance, le don de soi.
Avec A Chiara, le réalisateur Jonas Carpignano excelle à filmer la cellule familiale au sein de la mafia calabraise, son environnement socioculturel (déplorable) et l’impossibilité pour les jeunes de s’en extraire autrement que sur décision de justice.
L’acteur était bien connu du public, notamment pour ses rôles dans Les Demoiselles de Rochefort, Peau d’âne, Le Crabe-Tambour, Cinema Paradiso ou encore Les Choristes.
C’est une tradition, désormais : un film sort au cinéma à la veille des élections pour bien rappeler aux Français que plane sur le pays la menace de « l’estremdrouate ».
Un dispositif scénaristique par le biais duquel le réalisateur aborde ouvertement, sur le ton de l’humour (un poil cafardeux), le malaise français lié à l’immigration et la difficulté des rapports interethniques.
Un monstre sacré du cinéma s’en est allé.
La multinationale Netflix pervertit la réalité de l’Histoire au nom de la diversité…
En vérité, De nos frères blessés n’a aucun autre moteur que le ressentiment et la volonté d’entretenir toujours plus la rente mémorielle sur laquelle repose depuis soixante ans l’État algérien.
Cette triple récompense aux Oscars sonne comme une louange au modèle familial si attaqué aujourd’hui et comme un hommage vibrant à la vie rurale. Deux causes nationales.
Malin, le résultat donne le sentiment d’un scénario à la fois linéaire, riche et cohérent.
Bien plus qu’une trilogie mafieuse au rythme soutenu et à la tension croissante, Infernal Affairs est une œuvre poétique, morale et noble.
Notre-Dame brûle, disons-le d’emblée, est sans conteste une impressionnante reconstitution de la tragédie du 15 avril 2019, avec un véritable travail de recherche sur la chronologie des faits.
Le récit, en soi, respecte plus que jamais l’esprit de la bande dessinée en renouant avec le polar crépusculaire et nous propose une enquête criminelle complexe sur fond de corruption généralisée et de pourrissement de la ville de Gotham.
Avec Belfast, il semble que Kenneth Branagh ait retrouvé l’inspiration des beaux jours.
Ce film Maigret de Patrice Leconte est une valeur sûre.
Cet « autre monde » peut aussi bien désigner celui de la cellule familiale que celui des élites mondialisées, totalement déconnectées du réel, pour lesquelles le salarié n’est qu’une variable d’ajustement parmi d’autres.
Peut-être que la démocratie, c’est faire confiance au peuple, au lieu d’utiliser l’appareil d’État pour prolonger artificiellement un système à bout de souffle.
C’est là toute la force du film : rien n’est clairement établi, le spectateur reste dans un entre-deux, contraint d’accorder le bénéfice du doute aux uns et aux autres…
Laurent Cantet a manifestement choisi le camp de la facilité…
Les Promesses, de Thomas Kruithof, nous donne à voir les ressorts de la politique de la ville : ses acteurs, ses enjeux, ses impasses, ses marchandages, ses rétropédalages, ses victoires…
Imaginez l’offense : représenter les nains du père Grimm, grimés, avec barbes et bonnets pointus, partant travailler à la mine !
Le temps d’une heure et demie, le film de Philip Barantini nous plonge dans les cuisines d’un restaurant huppé de Londres le dernier vendredi avant Noël, une soirée généralement intense pour la profession.
Bonne nouvelle pour le film BAC Nord : malgré les polémiques, le film est en tête des nomination pour l’édition 2022 des César du cinéma
Là où le film fait preuve d’originalité, on l’aura compris, c’est dans sa volonté de raconter autre chose que le parcours d’une victime impuissante de l’Holocauste.
Sorti ce 19 janvier, Tendre et saignant chante la France des oubliés.
Dilemme. Faut-il louer un film pour les discours qu’il tient ou pour la façon dont ces discours – indépendamment de leur teneur – sont défendus
Le Nouvel Hollywood fut au cinéma ce que le rock fut à la musique : le triomphe des valeurs soixante-huitardes et de l’imaginaire progressiste dont nous payons à présent les pots cassés.
Il s’agit là du dernier grand western, vieille Europe et Nouveau Monde confondus…
Jacques Perrin était un grand acteur, inclassable, fidèle, avec une présence et une gueule décidément surannées, une figure qui exprimait l’innocence, l’intransigeance, le don de soi.
Avec A Chiara, le réalisateur Jonas Carpignano excelle à filmer la cellule familiale au sein de la mafia calabraise, son environnement socioculturel (déplorable) et l’impossibilité pour les jeunes de s’en extraire autrement que sur décision de justice.
L’acteur était bien connu du public, notamment pour ses rôles dans Les Demoiselles de Rochefort, Peau d’âne, Le Crabe-Tambour, Cinema Paradiso ou encore Les Choristes.
C’est une tradition, désormais : un film sort au cinéma à la veille des élections pour bien rappeler aux Français que plane sur le pays la menace de « l’estremdrouate ».
Un dispositif scénaristique par le biais duquel le réalisateur aborde ouvertement, sur le ton de l’humour (un poil cafardeux), le malaise français lié à l’immigration et la difficulté des rapports interethniques.
Un monstre sacré du cinéma s’en est allé.
La multinationale Netflix pervertit la réalité de l’Histoire au nom de la diversité…
En vérité, De nos frères blessés n’a aucun autre moteur que le ressentiment et la volonté d’entretenir toujours plus la rente mémorielle sur laquelle repose depuis soixante ans l’État algérien.
Cette triple récompense aux Oscars sonne comme une louange au modèle familial si attaqué aujourd’hui et comme un hommage vibrant à la vie rurale. Deux causes nationales.
Malin, le résultat donne le sentiment d’un scénario à la fois linéaire, riche et cohérent.
Bien plus qu’une trilogie mafieuse au rythme soutenu et à la tension croissante, Infernal Affairs est une œuvre poétique, morale et noble.
Notre-Dame brûle, disons-le d’emblée, est sans conteste une impressionnante reconstitution de la tragédie du 15 avril 2019, avec un véritable travail de recherche sur la chronologie des faits.
Le récit, en soi, respecte plus que jamais l’esprit de la bande dessinée en renouant avec le polar crépusculaire et nous propose une enquête criminelle complexe sur fond de corruption généralisée et de pourrissement de la ville de Gotham.
Avec Belfast, il semble que Kenneth Branagh ait retrouvé l’inspiration des beaux jours.
Ce film Maigret de Patrice Leconte est une valeur sûre.
Cet « autre monde » peut aussi bien désigner celui de la cellule familiale que celui des élites mondialisées, totalement déconnectées du réel, pour lesquelles le salarié n’est qu’une variable d’ajustement parmi d’autres.
Peut-être que la démocratie, c’est faire confiance au peuple, au lieu d’utiliser l’appareil d’État pour prolonger artificiellement un système à bout de souffle.
C’est là toute la force du film : rien n’est clairement établi, le spectateur reste dans un entre-deux, contraint d’accorder le bénéfice du doute aux uns et aux autres…
Laurent Cantet a manifestement choisi le camp de la facilité…
Les Promesses, de Thomas Kruithof, nous donne à voir les ressorts de la politique de la ville : ses acteurs, ses enjeux, ses impasses, ses marchandages, ses rétropédalages, ses victoires…
Imaginez l’offense : représenter les nains du père Grimm, grimés, avec barbes et bonnets pointus, partant travailler à la mine !
Le temps d’une heure et demie, le film de Philip Barantini nous plonge dans les cuisines d’un restaurant huppé de Londres le dernier vendredi avant Noël, une soirée généralement intense pour la profession.
Bonne nouvelle pour le film BAC Nord : malgré les polémiques, le film est en tête des nomination pour l’édition 2022 des César du cinéma
Là où le film fait preuve d’originalité, on l’aura compris, c’est dans sa volonté de raconter autre chose que le parcours d’une victime impuissante de l’Holocauste.
Sorti ce 19 janvier, Tendre et saignant chante la France des oubliés.
Dilemme. Faut-il louer un film pour les discours qu’il tient ou pour la façon dont ces discours – indépendamment de leur teneur – sont défendus
Le Nouvel Hollywood fut au cinéma ce que le rock fut à la musique : le triomphe des valeurs soixante-huitardes et de l’imaginaire progressiste dont nous payons à présent les pots cassés.
Il s’agit là du dernier grand western, vieille Europe et Nouveau Monde confondus…
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