COUP DE GRIFFE
Emmanuel Macron est peut-être le maître des horloges, mais il n’est pas le seul à avoir eu l’idée de charcuter le calendrier.
L’orateur vient de prendre la parole. Le public se glace… Quels cataclysmes va-t-il prédire si la Bête d’extrême droite est élue ?
Ce camp de la raison joue tellement à se faire peur depuis des dizaines d’années qu’il finit par croire à ses propres énormités.
L’homme choisit la difficulté. Le vote à 10.000 euros.
Combien de députés LR sortants vont désormais accepter de porter la marque absolue de la lose ?
Jacques Attali, visiblement lui aussi à bout d’arguments, est déjà à l’affût. Rien n’échappe à sa sagacité légendaire. Tiens, au fait, elle a dit quoi, Marine Le Pen, chez Bouleau, mercredi soir ?
Qu’a donc fait la Hongrie, au-delà de ces accusations, pour mériter cet acharnement, alors que le pays traverse, comme ses voisins, une crise économique de plus en plus grave à cause de la guerre en Ukraine ?
Sans porter aucune accusation contre qui que ce soit, il convient tout de même de s’interroger sur ce microcosme politico-économique, cette grande famille de la Macronie…
Absence de programme, de spectateurs et, enfin, de sa propre personne. L’apothéose consisterait en une non-participation au second tour. Le « Grand Rien » serait alors atteint.
Je fais remarquer au lecteur que commence ici un récit où le poète opère une étrange inversion des causes et des effets… Car les banlieues, c’est que d’l’amour !
« Ils ne s’étaient jamais rencontrés », « c’est lui qui m’a contactée en premier »… Non, nous ne sommes pas sur Tinder – site
Pas certain que ça prenne aussi bien aujourd’hui…
« Pourquoi vouliez-vous venir ici ? » demande un journaliste. « Parce que cette librairie, elle a pas fermé. » Le tout prononcé sans filet.
Priver les Français de cette incursion quotidienne dans un monde de nigauds bien pensants laisserait le pays exsangue. Culturellement dévasté.
Globalement, 35 % de citoyens seraient atteints par le virus. Le pourcentage de Français qui ne croient pas aux résultats de ce sondage fera l’objet d’un sondage ultérieur.
Profitez-en, Mesdames et Messieurs, il n’y en aura pas pour tout le monde…
Toute part de malheur cèle ses petits moments de joie : le soutien de François Hollande, par exemple, venu, ce mardi 22 mars, la soutenir lors d’un meeting à Limoges devant quatre cents électeurs socialistes
La Syrie ? Connais pas. Le Yémen, l’Afghanistan, le Liban, l’Iran ? C’est où, ça… Il n’y a plus personne pour couvrir ces conflits, plus grand monde pour seulement les évoquer.
De telles nuances Fabien Roussel n’a manifestement que faire quand, affirmant au passage : « J’appellerai à faire barrage à l’extrême droite. »
Certes, les visées de Rachida Dati ne sont pas à prendre à la légère et elle n’est pas la moins capée de son parti pour leur donner corps. Mais entre celles d’Éric Zemmour et de Jordan Bardella, la route est droite et la pente est forte.
On connaissait en effet, dans d’autres domaines et sur le même principe, le pain sans sel, les mandarines sans pépin, le Coca-Cola sans sucre et la bière sans alcool, le hot-dog sans viande, le paiement sans contact et le changement sans le risque, mais l’on doit au macronisme ce concept absolument nouveau du débat sans interlocuteur et de la campagne électorale sans débat.
Romancier de grand talent, Erik Orsenna est surtout, aujourd’hui, l’écrivain militant d’une cause qui lui est chère : le Président actuel, son toujours bien-aimé Emmanuel Macron.
Malheur aux vaincus, le cœur jaune et bleu se décroche de la bandoulière et la vraie nature du saint-bernard des Ukrainiens prend le dessus, commençant sèchement par sommer la quémandeuse d’arrêter de le filmer.
Bien que le défi semblât évoquer un match de boxe ou une quelconque rixe au corps à corps, l’homme d’affaires n’a pas encore précisé la nature exacte de la discipline sportive par laquelle il souhaitait en finir.
Emmanuel Macron et le gouvernement ont compris que l’automobiliste-vache à lait pouvait, à l’occasion, donner des coups de corne.
Favori sans campagne, acclamé sans meetings, Président sans programme, guerrier sans guerre et diplomate sans pouvoir. Le royaume Potemkine de la Macronie continue sa marche. Jusqu’à quand ?
Aujourd’hui, avec son équipe de stagiaires, ses députés godillots, son mépris, Macron est à 30 %. Merci la guerre
Emmanuel Macron est peut-être le maître des horloges, mais il n’est pas le seul à avoir eu l’idée de charcuter le calendrier.
L’orateur vient de prendre la parole. Le public se glace… Quels cataclysmes va-t-il prédire si la Bête d’extrême droite est élue ?
Ce camp de la raison joue tellement à se faire peur depuis des dizaines d’années qu’il finit par croire à ses propres énormités.
L’homme choisit la difficulté. Le vote à 10.000 euros.
Combien de députés LR sortants vont désormais accepter de porter la marque absolue de la lose ?
Jacques Attali, visiblement lui aussi à bout d’arguments, est déjà à l’affût. Rien n’échappe à sa sagacité légendaire. Tiens, au fait, elle a dit quoi, Marine Le Pen, chez Bouleau, mercredi soir ?
Qu’a donc fait la Hongrie, au-delà de ces accusations, pour mériter cet acharnement, alors que le pays traverse, comme ses voisins, une crise économique de plus en plus grave à cause de la guerre en Ukraine ?
Sans porter aucune accusation contre qui que ce soit, il convient tout de même de s’interroger sur ce microcosme politico-économique, cette grande famille de la Macronie…
Absence de programme, de spectateurs et, enfin, de sa propre personne. L’apothéose consisterait en une non-participation au second tour. Le « Grand Rien » serait alors atteint.
Je fais remarquer au lecteur que commence ici un récit où le poète opère une étrange inversion des causes et des effets… Car les banlieues, c’est que d’l’amour !
« Ils ne s’étaient jamais rencontrés », « c’est lui qui m’a contactée en premier »… Non, nous ne sommes pas sur Tinder – site
Pas certain que ça prenne aussi bien aujourd’hui…
« Pourquoi vouliez-vous venir ici ? » demande un journaliste. « Parce que cette librairie, elle a pas fermé. » Le tout prononcé sans filet.
Priver les Français de cette incursion quotidienne dans un monde de nigauds bien pensants laisserait le pays exsangue. Culturellement dévasté.
Globalement, 35 % de citoyens seraient atteints par le virus. Le pourcentage de Français qui ne croient pas aux résultats de ce sondage fera l’objet d’un sondage ultérieur.
Profitez-en, Mesdames et Messieurs, il n’y en aura pas pour tout le monde…
Toute part de malheur cèle ses petits moments de joie : le soutien de François Hollande, par exemple, venu, ce mardi 22 mars, la soutenir lors d’un meeting à Limoges devant quatre cents électeurs socialistes
La Syrie ? Connais pas. Le Yémen, l’Afghanistan, le Liban, l’Iran ? C’est où, ça… Il n’y a plus personne pour couvrir ces conflits, plus grand monde pour seulement les évoquer.
De telles nuances Fabien Roussel n’a manifestement que faire quand, affirmant au passage : « J’appellerai à faire barrage à l’extrême droite. »
Certes, les visées de Rachida Dati ne sont pas à prendre à la légère et elle n’est pas la moins capée de son parti pour leur donner corps. Mais entre celles d’Éric Zemmour et de Jordan Bardella, la route est droite et la pente est forte.
On connaissait en effet, dans d’autres domaines et sur le même principe, le pain sans sel, les mandarines sans pépin, le Coca-Cola sans sucre et la bière sans alcool, le hot-dog sans viande, le paiement sans contact et le changement sans le risque, mais l’on doit au macronisme ce concept absolument nouveau du débat sans interlocuteur et de la campagne électorale sans débat.
Romancier de grand talent, Erik Orsenna est surtout, aujourd’hui, l’écrivain militant d’une cause qui lui est chère : le Président actuel, son toujours bien-aimé Emmanuel Macron.
Malheur aux vaincus, le cœur jaune et bleu se décroche de la bandoulière et la vraie nature du saint-bernard des Ukrainiens prend le dessus, commençant sèchement par sommer la quémandeuse d’arrêter de le filmer.
Bien que le défi semblât évoquer un match de boxe ou une quelconque rixe au corps à corps, l’homme d’affaires n’a pas encore précisé la nature exacte de la discipline sportive par laquelle il souhaitait en finir.
Emmanuel Macron et le gouvernement ont compris que l’automobiliste-vache à lait pouvait, à l’occasion, donner des coups de corne.
Favori sans campagne, acclamé sans meetings, Président sans programme, guerrier sans guerre et diplomate sans pouvoir. Le royaume Potemkine de la Macronie continue sa marche. Jusqu’à quand ?
Aujourd’hui, avec son équipe de stagiaires, ses députés godillots, son mépris, Macron est à 30 %. Merci la guerre
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