Musique
Je fais partie des lecteurs tardifs d’André Tubeuf. Il est entré par effraction dans mon petit panthéon, un jour de 2008, avec le Jésus que
Le rappeur Médine met en cause un tract diffusé à l’occasion de la campagne des élections régionales dans lequel Nicolas Bay écrit que le rappeur est « proche de la mouvance islamiste des Frères musulmans ».
La Hongrie a décidé, en 2019, de ne plus participer à cet événement.
Curieusement, les paroles de la chanson n’ont pas été prises en flagrant délit de complotisme… Peut-être que l’engagement à gauche de son créateur ou à sa médiatisation d’avant Covid a joué là un rôle déterminant…
En espérant toutefois pour lui que, là-haut, il n’y ait pas pénurie de paillettes. Mais on sait la maison bien tenue.
Céline, dans Voyage au bout de la nuit, caractérisait la dépression comme le moment où l’on n’a « plus beaucoup de musique en soi pour faire danser la vie ». Repensons-y avant le couvre-feu.
Encore une fois, pléthore de raisons de se débarrasser de sa télévision…
Après, libre au lecteur de préférer Maître Gims qui, lui, n’a guère fait de mal à personne, hormis nos oreilles.
C’est l’inconscient collectif ou votre petit inconscient à vous perso qui rend les hommes blancs responsables de tous les maux de la Terre ?
S’il y en avait bien un qui incarnait le jazz à la française, si ce n’est le jazz français tout court, c’était lui : Claude Bolling, parti à quatre-vingt-dix ans, ce 30 décembre dernier.
Alexander Neef a beau démentir la disparition de certaines œuvres, le processus est déjà lancé depuis plusieurs années…
On notera que le légendaire guitariste est, pour le moment, la seule star d’envergure à avoir dénoncé la mise en cage du peuple en général et des musiciens en particulier…
En ce début des années 60, la France se lançait dans la collection des accents du monde.
Puisse Anne-Sylvestre retrouver son petit-fils dans cette cathédrale éternelle qu’on appelle le Ciel, pour qu’on l’y entende sonner toujours.
« Les cantiques, ça n’vaut pas Claude Françoué », chantait la bonne du curé. Alors, le masque qui rit est de rigueur aujourd’hui.
Dans un semblable registre, Tino Rossi a repris L’Ave Maria de Schubert, avec un certain talent, voir un talent certain, pour qui apprécie le registre pâtissier collant à la fois aux dents et aux oreilles. Mais comme seule compte l’intention, respect et absolution.
Intervenant, tel Démosthène sur l’agora antique, il déniera à Bruxelles « le droit de mutiler et de détrousser à son gré tous les Grecs »…
Ses morceaux les plus beaux ont parfois été écrits pour des films qui ne sont pas passés à la postérité.
Célébré de son vivant, il devrait l’être plus encore une fois venu le temps du repos éternel, comme souvent les très grands.
Que ne pourrait-on encore reprocher à l’homme blanc que les minorités dites opprimées n’aient pas encore incriminé ?
Le spectateur passe un bon moment et c’est l’essentiel.
Trop de Blancs et d’Asiatiques dans les concerts de musique classique, pas assez de représentants de la diversité dans les orchestres. C’est le nouveau combat des militants pro-noirs.
Une fois de plus, ce n’est pas une page qui se tourne, mais un livre qui se ferme…
On peut juger ou non, mais qui sommes-nous pour le faire, comme dirait le pape François ? En attendant, qu’elle était bonne, sa musique…
Christophe vient de nous quitter, ce 16 avril. Le confinement n’avait pas dû changer plus que ça ses habitudes, lui qui, depuis des décennies, vivait précisément confiné chez lui, à Paris, dans le quartier de Montparnasse…
L’oeuvre des Beatles est une formidable coulée qui a des faiblesses – parfois délibérées : il faut plaire à ces minettes enthousiastes et hystériques – et des pics incontestables.
45 artistes reprennent en chœur, depuis leur lieu de confinement à travers la France et même d’Italie, la belle chanson de Bourvil. Pour nous évader
Qui d’autre que lui pour s’époumoner aux côtés d’un Dick Rivers, d’un Nino Ferrer, tout en donnant ses lettres de noblesse à ce que l’on n’appelait pas encore la « world music » ?
Je fais partie des lecteurs tardifs d’André Tubeuf. Il est entré par effraction dans mon petit panthéon, un jour de 2008, avec le Jésus que
Le rappeur Médine met en cause un tract diffusé à l’occasion de la campagne des élections régionales dans lequel Nicolas Bay écrit que le rappeur est « proche de la mouvance islamiste des Frères musulmans ».
La Hongrie a décidé, en 2019, de ne plus participer à cet événement.
Curieusement, les paroles de la chanson n’ont pas été prises en flagrant délit de complotisme… Peut-être que l’engagement à gauche de son créateur ou à sa médiatisation d’avant Covid a joué là un rôle déterminant…
En espérant toutefois pour lui que, là-haut, il n’y ait pas pénurie de paillettes. Mais on sait la maison bien tenue.
Céline, dans Voyage au bout de la nuit, caractérisait la dépression comme le moment où l’on n’a « plus beaucoup de musique en soi pour faire danser la vie ». Repensons-y avant le couvre-feu.
Encore une fois, pléthore de raisons de se débarrasser de sa télévision…
Après, libre au lecteur de préférer Maître Gims qui, lui, n’a guère fait de mal à personne, hormis nos oreilles.
C’est l’inconscient collectif ou votre petit inconscient à vous perso qui rend les hommes blancs responsables de tous les maux de la Terre ?
S’il y en avait bien un qui incarnait le jazz à la française, si ce n’est le jazz français tout court, c’était lui : Claude Bolling, parti à quatre-vingt-dix ans, ce 30 décembre dernier.
Alexander Neef a beau démentir la disparition de certaines œuvres, le processus est déjà lancé depuis plusieurs années…
On notera que le légendaire guitariste est, pour le moment, la seule star d’envergure à avoir dénoncé la mise en cage du peuple en général et des musiciens en particulier…
En ce début des années 60, la France se lançait dans la collection des accents du monde.
Puisse Anne-Sylvestre retrouver son petit-fils dans cette cathédrale éternelle qu’on appelle le Ciel, pour qu’on l’y entende sonner toujours.
« Les cantiques, ça n’vaut pas Claude Françoué », chantait la bonne du curé. Alors, le masque qui rit est de rigueur aujourd’hui.
Dans un semblable registre, Tino Rossi a repris L’Ave Maria de Schubert, avec un certain talent, voir un talent certain, pour qui apprécie le registre pâtissier collant à la fois aux dents et aux oreilles. Mais comme seule compte l’intention, respect et absolution.
Intervenant, tel Démosthène sur l’agora antique, il déniera à Bruxelles « le droit de mutiler et de détrousser à son gré tous les Grecs »…
Ses morceaux les plus beaux ont parfois été écrits pour des films qui ne sont pas passés à la postérité.
Célébré de son vivant, il devrait l’être plus encore une fois venu le temps du repos éternel, comme souvent les très grands.
Que ne pourrait-on encore reprocher à l’homme blanc que les minorités dites opprimées n’aient pas encore incriminé ?
Le spectateur passe un bon moment et c’est l’essentiel.
Trop de Blancs et d’Asiatiques dans les concerts de musique classique, pas assez de représentants de la diversité dans les orchestres. C’est le nouveau combat des militants pro-noirs.
Une fois de plus, ce n’est pas une page qui se tourne, mais un livre qui se ferme…
On peut juger ou non, mais qui sommes-nous pour le faire, comme dirait le pape François ? En attendant, qu’elle était bonne, sa musique…
Christophe vient de nous quitter, ce 16 avril. Le confinement n’avait pas dû changer plus que ça ses habitudes, lui qui, depuis des décennies, vivait précisément confiné chez lui, à Paris, dans le quartier de Montparnasse…
L’oeuvre des Beatles est une formidable coulée qui a des faiblesses – parfois délibérées : il faut plaire à ces minettes enthousiastes et hystériques – et des pics incontestables.
45 artistes reprennent en chœur, depuis leur lieu de confinement à travers la France et même d’Italie, la belle chanson de Bourvil. Pour nous évader
Qui d’autre que lui pour s’époumoner aux côtés d’un Dick Rivers, d’un Nino Ferrer, tout en donnant ses lettres de noblesse à ce que l’on n’appelait pas encore la « world music » ?
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