Musique

Arrive, donc, ce qui devait arriver : le Consigny au pilori !

Le grand Rachid Taha, qui vient de nous quitter, n’était pas qu’un grand artiste, mais également un grand bonhomme.

Dans le genre braillard pensant, l’homme est impayable.

La musique était son langage. Sa langue natale.

À condition, toutefois, que Georges Brassens, qui guida les premiers pas de notre Johnny national, l’y précède.

À voir sans modération aucune, donc, sachant que ceux qui se moquent le mieux de la France sont généralement ceux qui la détestent le moins.

Ce qui est curieux pour un média aussi européiste qu’Arte, c’est qu’il devient tout à coup ultra nationaliste quand il s’agit de boustifaille.

Monsieur le Président, Votre fameux « et en même temps » est la base de votre politique. Vous nous l’avez prouvé encore, le jour du 14 Juillet,

Il est resté honorablement à l’abri de toute intrusion, de tout narcissisme…

À Venise, on a toujours su marcher sur les eaux avec le Christ.

Pour revenir à la parade de ce 14 juillet, je dois avouer mon humeur un peu chagrine à voir exécuter des spectacles de lever de rideau puis de fin, plus proches des performances de cirque que des parades militaires.

Ce défilé était placé sous le signe plus pacifique de la « Fraternité d’armes sous l’uniforme ».

Mais la province peut aussi s’offrir des moments royaux à l’occasion de la très républicaine fête nationale.
Sur la question de l’immigration, le Président Macron tente de faire tourner son « en même temps » à plein régime : il ne veut pas de l’Aquarius mais il crie haro sur l’Italie et, au final, accueille une bonne partie de ses migrants…

En promenade au Nigeria, Macron a célébré la « créativité africaine » en s’exhibant sur la piste d’une boîte de nuit de Lagos au son des tambours.

Le cuisinier arborera un T-shirt « petit-fils d’annexé, vive la Savoye libre».

Seront-ce les Bleus, si la prédiction présidentielle se confirme ?

La photo du couple présidentiel entouré de danseurs auprès desquels les Village People faisaient figure de Petits Chanteurs à la croix de bois n’en finit plus de faire les gros titres des gazettes.

Certains de ses militants ont chevauché la statue de Jeanne d’Arc et recouvert son visage d’une cagoule.

Que va faire Gérard Larcher du fond de son palais du Luxembourg ? La question reste pendante.
Le festival Solidays qui s’est achevé dimanche a réuni 200.000 jeunes sur la pelouse de Longchamp à Paris. Conçu à l’origine pour collecter des fonds

Emmanuel Macron reste silencieux et laisse les chiens aboyer pendant que sa caravane de réformes passe tranquillement sur le chemin de la déconstruction du pays. Et c’est justement ce qu’il veut.

Ce qui est difficile à admettre est la lente dérive de l’allure présidentielle vers une peopolisation que je croyais à jamais répudiée du pouvoir…

Narcissique et angoissé, novateur mais pas révolutionnaire, érudit et racoleur, équidistant du dandysme et de l’affairisme.

C’est vrai, Mme Calmels, tout ceci est anxiogène. Mais cela correspond à une triste réalité.
Nos dirigeants se sentent plus d’affinités avec les rois du pétrole, pratiquant un islam rigide, qu’avec des pays européens qui veulent résister à l’immigration sauvage.
Toute la question est donc de savoir si le couple exécutif a, avec ces 40 %, atteint son plus bas, son plancher ou son socle.

Évidemment, le papillonnant Jack Lang, créateur de la fête de la Musique en 1982, est tout à fait enchanté de la façon dont le Président a traité l’affaire.

Arrive, donc, ce qui devait arriver : le Consigny au pilori !

Le grand Rachid Taha, qui vient de nous quitter, n’était pas qu’un grand artiste, mais également un grand bonhomme.

Dans le genre braillard pensant, l’homme est impayable.

La musique était son langage. Sa langue natale.

À condition, toutefois, que Georges Brassens, qui guida les premiers pas de notre Johnny national, l’y précède.

À voir sans modération aucune, donc, sachant que ceux qui se moquent le mieux de la France sont généralement ceux qui la détestent le moins.

Ce qui est curieux pour un média aussi européiste qu’Arte, c’est qu’il devient tout à coup ultra nationaliste quand il s’agit de boustifaille.

Monsieur le Président, Votre fameux « et en même temps » est la base de votre politique. Vous nous l’avez prouvé encore, le jour du 14 Juillet,

Il est resté honorablement à l’abri de toute intrusion, de tout narcissisme…

À Venise, on a toujours su marcher sur les eaux avec le Christ.

Pour revenir à la parade de ce 14 juillet, je dois avouer mon humeur un peu chagrine à voir exécuter des spectacles de lever de rideau puis de fin, plus proches des performances de cirque que des parades militaires.

Ce défilé était placé sous le signe plus pacifique de la « Fraternité d’armes sous l’uniforme ».

Mais la province peut aussi s’offrir des moments royaux à l’occasion de la très républicaine fête nationale.
Sur la question de l’immigration, le Président Macron tente de faire tourner son « en même temps » à plein régime : il ne veut pas de l’Aquarius mais il crie haro sur l’Italie et, au final, accueille une bonne partie de ses migrants…

En promenade au Nigeria, Macron a célébré la « créativité africaine » en s’exhibant sur la piste d’une boîte de nuit de Lagos au son des tambours.

Le cuisinier arborera un T-shirt « petit-fils d’annexé, vive la Savoye libre».

Seront-ce les Bleus, si la prédiction présidentielle se confirme ?

La photo du couple présidentiel entouré de danseurs auprès desquels les Village People faisaient figure de Petits Chanteurs à la croix de bois n’en finit plus de faire les gros titres des gazettes.

Certains de ses militants ont chevauché la statue de Jeanne d’Arc et recouvert son visage d’une cagoule.

Que va faire Gérard Larcher du fond de son palais du Luxembourg ? La question reste pendante.
Le festival Solidays qui s’est achevé dimanche a réuni 200.000 jeunes sur la pelouse de Longchamp à Paris. Conçu à l’origine pour collecter des fonds

Emmanuel Macron reste silencieux et laisse les chiens aboyer pendant que sa caravane de réformes passe tranquillement sur le chemin de la déconstruction du pays. Et c’est justement ce qu’il veut.

Ce qui est difficile à admettre est la lente dérive de l’allure présidentielle vers une peopolisation que je croyais à jamais répudiée du pouvoir…

Narcissique et angoissé, novateur mais pas révolutionnaire, érudit et racoleur, équidistant du dandysme et de l’affairisme.

C’est vrai, Mme Calmels, tout ceci est anxiogène. Mais cela correspond à une triste réalité.
Nos dirigeants se sentent plus d’affinités avec les rois du pétrole, pratiquant un islam rigide, qu’avec des pays européens qui veulent résister à l’immigration sauvage.
Toute la question est donc de savoir si le couple exécutif a, avec ces 40 %, atteint son plus bas, son plancher ou son socle.

Évidemment, le papillonnant Jack Lang, créateur de la fête de la Musique en 1982, est tout à fait enchanté de la façon dont le Président a traité l’affaire.
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