Economie
Pour comparer notre système de santé à celui d’un pays libéral, il faudrait le faire avec celui des États-Unis, qui est le plus libéral du monde.
Face au sauvetage des grandes banques et de l’économie, épargne populaire et propriété foncière risquent fort de servir de roue de secours, dans l’urgence…
L’industrie automobile allemande a désespérément fait pression sur l’Union européenne pour qu’elle abandonne ses objectifs trop stricts en matière d’émissions de CO2.
Ce monde qui raisonne à courte échéance, avec le dumping social pour seul horizon, l’économie pour unique raison d’être, obnubilé par le profit immédiat, se trouve ainsi abandonné à ses propres contradictions.
Les assureurs doivent, aujourd’hui, mettre la main au porte-monnaie pour sauver ces entreprises.
Ceux-ci ont à cœur de réfléchir et proposer des mesures concrètes pour relancer l’économie et revenir à l’essentiel.
L’invocation d’une souveraineté européenne est d’autant plus utopique que le retour des États-nations en Europe a commencé bien avant la crise pandémique.
La dépendance allemande est totale, dans un secteur qui est à la fois la locomotive et l’emblème du pays.
Les écologistes en rêvaient, le covid-19 l’a fait !
Il existe une alternative, déjà appliquée dans le passé : l’hyperinflation.
Le système repose sur l’illusion que les peuples vont rembourser les dettes accumulées par les États (2.400 milliards d’euros pour les Français).
Les fondations du système financier se fissurent dangereusement. L’explosion finale, nonobstant l’Italie, ne sera probablement pas pour 2020, mais tous les pays du monde seront, d’ici la fin de l’année, le dos au mur…
Toute économie développée ne peut faire l’impasse sur son industrie. L’exemple de l’Allemagne, qui a conservé 24 % de PIB industriel (nous sommes passés de 23 % à 11% en 40 ans), est emblématique.
Pas de mystère : il faut ouvrir intelligemment les vannes du crédit.
En URSS, la dépense publique atteignait 73 % du PIB. Nous nous en approchons de plus en plus.
Répondant au besoin urgent de gel hydroalcoolique pour combattre le Covid-19, Régis Révilliod, le patron, a proposé, dès le 21 mars, d’en produire sur son bateau-usine.
Nous sommes dans un pays où les gestionnaires publics ne sont pas rétrogradés ou licenciés quand ils commettent une grosse erreur, mais plutôt promus…
L’indécence et la naïveté sont les deux mamelles de l’action de ce Président.
Aujourd’hui, nous sommes contraints de nous endetter massivement, il ne peut en être autrement, sinon, nous mettrons dix ans à repartir. Mais demain, la dette passera à 120 % du PIB, impôts et taxes grimperont à des niveaux vertigineux…
Au micro de Boulevard Voltaire, Jean-Frédéric Poisson revient sur le rôle de l’Union européenne dans la gestion de la crise sanitaire du Covid-19. Il dénonce
Qui bénéficiera de cette mesure ? Seule une usine à gaz permettra de le déterminer ; usine à gaz dont nos énarques ont seuls le secret…
Encore un bel exemple d’indépendance nationale.
La Chine d’aujourd’hui drogue l’Occident avec une surconsommation de produits manufacturés chez elle. Elle est devenue le dealer et nous le junkie. On fait quoi, pour changer la donne ?
Géopolitiquement, l’Occident a déjà perdu la partie. Cette pandémie va juste accélérer la bascule du leadership mondial vers l’Asie au profit du « contre-monde » chinois, ainsi que j’aime le nommer. Une bascule en cours depuis vingt ans.
Bonne nouvelle : la lourdeur administrative n’est plus la règle, les ronds-de-cuir ont posé leurs manchettes.
Il est temps de lever ces sanctions et de se rapprocher de la Russie, qui est notre alliée naturelle et indispensable et avec qui nous pourrons construire à long terme dans un monde de plus en plus incertain.
En un mois, le coronavirus aura réussi à catalyser les grandes tendances de la géopolitique mondiale. Et à confirmer avec éclat les carences de la mondialisation et de l’Union européenne…
Pour comparer notre système de santé à celui d’un pays libéral, il faudrait le faire avec celui des États-Unis, qui est le plus libéral du monde.
Face au sauvetage des grandes banques et de l’économie, épargne populaire et propriété foncière risquent fort de servir de roue de secours, dans l’urgence…
L’industrie automobile allemande a désespérément fait pression sur l’Union européenne pour qu’elle abandonne ses objectifs trop stricts en matière d’émissions de CO2.
Ce monde qui raisonne à courte échéance, avec le dumping social pour seul horizon, l’économie pour unique raison d’être, obnubilé par le profit immédiat, se trouve ainsi abandonné à ses propres contradictions.
Les assureurs doivent, aujourd’hui, mettre la main au porte-monnaie pour sauver ces entreprises.
Ceux-ci ont à cœur de réfléchir et proposer des mesures concrètes pour relancer l’économie et revenir à l’essentiel.
L’invocation d’une souveraineté européenne est d’autant plus utopique que le retour des États-nations en Europe a commencé bien avant la crise pandémique.
La dépendance allemande est totale, dans un secteur qui est à la fois la locomotive et l’emblème du pays.
Les écologistes en rêvaient, le covid-19 l’a fait !
Il existe une alternative, déjà appliquée dans le passé : l’hyperinflation.
Le système repose sur l’illusion que les peuples vont rembourser les dettes accumulées par les États (2.400 milliards d’euros pour les Français).
Les fondations du système financier se fissurent dangereusement. L’explosion finale, nonobstant l’Italie, ne sera probablement pas pour 2020, mais tous les pays du monde seront, d’ici la fin de l’année, le dos au mur…
Toute économie développée ne peut faire l’impasse sur son industrie. L’exemple de l’Allemagne, qui a conservé 24 % de PIB industriel (nous sommes passés de 23 % à 11% en 40 ans), est emblématique.
Pas de mystère : il faut ouvrir intelligemment les vannes du crédit.
En URSS, la dépense publique atteignait 73 % du PIB. Nous nous en approchons de plus en plus.
Répondant au besoin urgent de gel hydroalcoolique pour combattre le Covid-19, Régis Révilliod, le patron, a proposé, dès le 21 mars, d’en produire sur son bateau-usine.
Nous sommes dans un pays où les gestionnaires publics ne sont pas rétrogradés ou licenciés quand ils commettent une grosse erreur, mais plutôt promus…
L’indécence et la naïveté sont les deux mamelles de l’action de ce Président.
Aujourd’hui, nous sommes contraints de nous endetter massivement, il ne peut en être autrement, sinon, nous mettrons dix ans à repartir. Mais demain, la dette passera à 120 % du PIB, impôts et taxes grimperont à des niveaux vertigineux…
Au micro de Boulevard Voltaire, Jean-Frédéric Poisson revient sur le rôle de l’Union européenne dans la gestion de la crise sanitaire du Covid-19. Il dénonce
Qui bénéficiera de cette mesure ? Seule une usine à gaz permettra de le déterminer ; usine à gaz dont nos énarques ont seuls le secret…
Encore un bel exemple d’indépendance nationale.
La Chine d’aujourd’hui drogue l’Occident avec une surconsommation de produits manufacturés chez elle. Elle est devenue le dealer et nous le junkie. On fait quoi, pour changer la donne ?
Géopolitiquement, l’Occident a déjà perdu la partie. Cette pandémie va juste accélérer la bascule du leadership mondial vers l’Asie au profit du « contre-monde » chinois, ainsi que j’aime le nommer. Une bascule en cours depuis vingt ans.
Bonne nouvelle : la lourdeur administrative n’est plus la règle, les ronds-de-cuir ont posé leurs manchettes.
Il est temps de lever ces sanctions et de se rapprocher de la Russie, qui est notre alliée naturelle et indispensable et avec qui nous pourrons construire à long terme dans un monde de plus en plus incertain.
En un mois, le coronavirus aura réussi à catalyser les grandes tendances de la géopolitique mondiale. Et à confirmer avec éclat les carences de la mondialisation et de l’Union européenne…