Economie
Si le principe de réforme est validé par l’entourage d’Eric Zemmour, la violence de l’Exécutif et la vision à court terme actent une divergence que la nécessité économique ne comble pas.
La guerre en Ukraine peut d’ailleurs être considérée comme l’une des premières « guerres démographiques ».
Un rapport préconisait de réduire de 60 % les tarifs sur près des deux tiers du réseau, soulignant que les sociétés d’exploitation afficheraient un taux de rentabilité de 12 % alors que les contrats de concession prévoient qu’elle ne doit pas dépasser 7,67 %.
Un coup de massue supplémentaire pour les automobilistes au profit des intérêts privés.
On peut penser ce que l’on veut d’Elon Musk : brillant, cinglé, génial, facho, illisible, inspirant, insupportable… mais on ne peut pas lui enlever un certain franc-parler.
De cet entre-soi d’apparence conflictuelle, le gouvernement et les technocrates de Bercy sortiront gagnants, les syndicats du public aussi.
Outre les 185 parlementaires nécessaires, Debout la France va devoir trouver près de 5 millions de signataires. Dans une France opposée à 70 % à la réforme des retraites, cela devrait se trouver…
Suggérer une loi qui favoriserait la montée des prix et réfléchir parallèlement au moyen de les faire baisser. La mise au point du « en même temps » en matière d’inflation requiert virtuosité et ubiquité.
L’utilisation massive de la planche à billets par les banques centrales pour empêcher l’effondrement de la croissance et l’effondrement financier en Occident est inflationniste.
Fabien Bouglé, conseiller municipal de Versailles, est depuis dix ans un lanceur d’alerte écologiste. Il est l’auteur de Éoliennes : la face noire de la
Dans le système néolibéral, la montagne de dette publique accumulée en Occident (supérieure à 100 % du PIB) et la difficulté à obtenir de la croissance risquent d’imposer quelque temps encore cet outil inflationniste.
La situation actuelle était prévisible, et seul le gouvernement est coupable de manque d’anticipation.
La France démarre 2023 avec un goût amer dans la gorge, mélange de résignation et d’exaspération.
On dira que cette affaire de la mondialisation de la moutarde et du miel n’a pas grande importance. C’est une erreur !
Comme porte-parole du gouvernement, Olivia Grégoire n’aura tenu que quelques semaines. Comme ministre des PME, c’est peut-être déjà trop, non ?
Face à l’ampleur du phénomène, le gouvernement de Justin Trudeau a décidé de privilégier les citoyens canadiens face aux étrangers.
Entre inflation galopante, pénurie de matières premières et envolée des coûts de l’énergie, les fermetures vont assurément tomber en cascades.
Sur deux continents aux antipodes, les avions de chasse de notre constructeur national pointent leurs ailes défensives dans des ciels potentiellement turbulents, voire menaçants.
S’il est vrai que certaines réglementations sont surabondantes et confuses, c’est surtout leur grande instabilité qui dérange les producteurs.
Vendredi 30 décembre, Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme, se rendait dans une boulangerie
Un énorme embrouillamini, une mesure idiote et odieuse.
C’est bien connu : en France, on n’a pas de pétrole, mais on a… des fonctionnaires !
Mon sentiment est que l’État n’agit pas contre la hausse des prix, mais à la suite d’une hausse des prix que les majorités au pouvoir depuis 2012 ont elles-mêmes provoquée par leurs décisions nationales et européennes.
La crise que traverse la boulangerie artisanale n’est pas neuve, mais l’explosion du prix de l’énergie a été le coup d’accélérateur fatal.
Dans certains territoires pauvres du nord de la France, on accueille la décision espagnole avec entrain.
Après la grève des contrôleurs autour du week-end de Noël, des usagers, lassés par les mouvements de grève à répétition de la SNCF, décident de se rebeller.
Dans un calcul bénéfice/risque, une question subsidiaire surgit : est-on certain que cette sobriété malheureuse ne fera pas, à terme, davantage de victimes que le réchauffement climatique ? Le débat est ouvert.
La boulangère doit renouveler son contrat d’approvisionnement en énergie au 1er janvier 2023 et le courrier d’EDF vient de lui donner le coup de grâce : une augmentation de 400 %…
Si le principe de réforme est validé par l’entourage d’Eric Zemmour, la violence de l’Exécutif et la vision à court terme actent une divergence que la nécessité économique ne comble pas.
La guerre en Ukraine peut d’ailleurs être considérée comme l’une des premières « guerres démographiques ».
Un rapport préconisait de réduire de 60 % les tarifs sur près des deux tiers du réseau, soulignant que les sociétés d’exploitation afficheraient un taux de rentabilité de 12 % alors que les contrats de concession prévoient qu’elle ne doit pas dépasser 7,67 %.
Un coup de massue supplémentaire pour les automobilistes au profit des intérêts privés.
On peut penser ce que l’on veut d’Elon Musk : brillant, cinglé, génial, facho, illisible, inspirant, insupportable… mais on ne peut pas lui enlever un certain franc-parler.
De cet entre-soi d’apparence conflictuelle, le gouvernement et les technocrates de Bercy sortiront gagnants, les syndicats du public aussi.
Outre les 185 parlementaires nécessaires, Debout la France va devoir trouver près de 5 millions de signataires. Dans une France opposée à 70 % à la réforme des retraites, cela devrait se trouver…
Suggérer une loi qui favoriserait la montée des prix et réfléchir parallèlement au moyen de les faire baisser. La mise au point du « en même temps » en matière d’inflation requiert virtuosité et ubiquité.
L’utilisation massive de la planche à billets par les banques centrales pour empêcher l’effondrement de la croissance et l’effondrement financier en Occident est inflationniste.
Fabien Bouglé, conseiller municipal de Versailles, est depuis dix ans un lanceur d’alerte écologiste. Il est l’auteur de Éoliennes : la face noire de la
Dans le système néolibéral, la montagne de dette publique accumulée en Occident (supérieure à 100 % du PIB) et la difficulté à obtenir de la croissance risquent d’imposer quelque temps encore cet outil inflationniste.
La situation actuelle était prévisible, et seul le gouvernement est coupable de manque d’anticipation.
La France démarre 2023 avec un goût amer dans la gorge, mélange de résignation et d’exaspération.
On dira que cette affaire de la mondialisation de la moutarde et du miel n’a pas grande importance. C’est une erreur !
Comme porte-parole du gouvernement, Olivia Grégoire n’aura tenu que quelques semaines. Comme ministre des PME, c’est peut-être déjà trop, non ?
Face à l’ampleur du phénomène, le gouvernement de Justin Trudeau a décidé de privilégier les citoyens canadiens face aux étrangers.
Entre inflation galopante, pénurie de matières premières et envolée des coûts de l’énergie, les fermetures vont assurément tomber en cascades.
Sur deux continents aux antipodes, les avions de chasse de notre constructeur national pointent leurs ailes défensives dans des ciels potentiellement turbulents, voire menaçants.
S’il est vrai que certaines réglementations sont surabondantes et confuses, c’est surtout leur grande instabilité qui dérange les producteurs.
Vendredi 30 décembre, Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme, se rendait dans une boulangerie
Un énorme embrouillamini, une mesure idiote et odieuse.
C’est bien connu : en France, on n’a pas de pétrole, mais on a… des fonctionnaires !
Mon sentiment est que l’État n’agit pas contre la hausse des prix, mais à la suite d’une hausse des prix que les majorités au pouvoir depuis 2012 ont elles-mêmes provoquée par leurs décisions nationales et européennes.
La crise que traverse la boulangerie artisanale n’est pas neuve, mais l’explosion du prix de l’énergie a été le coup d’accélérateur fatal.
Dans certains territoires pauvres du nord de la France, on accueille la décision espagnole avec entrain.
Après la grève des contrôleurs autour du week-end de Noël, des usagers, lassés par les mouvements de grève à répétition de la SNCF, décident de se rebeller.
Dans un calcul bénéfice/risque, une question subsidiaire surgit : est-on certain que cette sobriété malheureuse ne fera pas, à terme, davantage de victimes que le réchauffement climatique ? Le débat est ouvert.
La boulangère doit renouveler son contrat d’approvisionnement en énergie au 1er janvier 2023 et le courrier d’EDF vient de lui donner le coup de grâce : une augmentation de 400 %…