EDITORIAL
Aujourd’hui, donc, on veut humaniser Abdeslam – c’est la trame de l’intervention à Quotidien de son avocat. Or, comment ne pas penser d’abord aux victimes et à leurs familles ?
Les images de sang et de chaos dans l’église Saint Francis d’Owo, au Nigeria, sortent sur les réseaux sociaux. Elles sont insoutenables.
Les accusations de « désordre » et de « soumission» n’étaient pas les mieux choisies par Emmanuel Macron et risquent de lui revenir en boomerang.
Une de ses jeunes collègues émet une hypothèse : peut-être ce drame ne fait-il pas les gros titres tout simplement parce qu’à Marseille, les coups de couteau sont légion ?
Dire que le gouvernement ne s’est TOUJOURS pas officiellement excusé.
Hou hou ! Où est donc passé Emmanuel Macron ? Boulevard Voltaire se désespère, vous pensez bien ! Le président de la République a disparu. Seul l’écho répond aux appels des Français.
Le ministre de l’Intérieur a donc délibérément choisi une ligne politique suicidaire, celle du mensonge. Tant pis si cette version provoque des éclats de rire sur les réseaux sociaux : les internautes ironisent sur ces Anglais bilingues qui imitent si parfaitement, dans leurs vidéos, le phrasé de nos banlieues.
Il est des latitudes où le témoignage d’une femme vaut deux fois moins que celui d’un homme. Bénissons le ciel que ce ne soit pas le cas en Occident. Mais créer une disproportion inversée ne serait pas plus juste.
Cette nomination en dit bien plus long, du coup, sur le chef de l’État, sur sa ligne politique, sa méthode et ses objectifs que sur les ambitions de Pap Ndiaye.
On aurait pu imaginer que Gérald Darmanin soit ministre des Polices et de la Souveraineté intérieure, dans un esprit de « reconquête républicaine »…
Donc, la France attend. Macron avait pourtant peu de doutes sur l’issue du scrutin. Il aurait pu prendre un peu d’avance sur le dossier, répartir les postes voilà un an puisque tous les sondages le donnaient gagnant du début jusqu’à la fin de cette campagne. Mais non, il n’a rien prévu.
L’affaire illustre à merveille la situation humiliante de la France vis-à-vis des pays du Maghreb. Une situation qui dure.
C’est donc ça, le nouveau mandat du nouveau Président pour le nouveau peuple ? Il ressemble pourtant vachement à l’ancien. Le seul changement ?
L’épave du paquebot féministe, navire amiral du progressisme occidental, vient de se fracasser sur ses insondables contradictions.
Dommage que vous n’habitiez pas tous à Saint-Tropez. Vous y goûteriez du soleil du Midi et, surtout, vous porteriez Éric Zemmour à l’Assemblée dès le premier tour !
Quand la Banque de France elle-même vient tirer le bilan de l’état macronien, difficile de parler de diatribe à charge. Et pourtant… L’institution n’agite pas vraiment les palmes d’un franc succès.
Les relations du garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti avec les magistrats étaient notoirement mauvaises. De là à ce que l’ancien « as » du barreau se retrouve devant des juges, il d avait un pas. Un pas franchi mardi.
Un « peuple nouveau » ? Comment ne pas penser à cet « homme nouveau » que le président nouveau, Mao Tsé-toung, voulait voir surgir lors de la révolution culturelle.
C’est parti : Marine Le Pen se lance à son tour dans la bataille des législatives. Elle adopte la stratégie inverse de celle de ses deux grands concurrents. Rien pour attirer les feux de la rampe…
Mélenchon a eu l’intuition qu’il y avait une carte à jouer face à ce Président réélu par défaut et sans élan.
Abandonnées vraiment, les banlieues d’immigration ? Combien de milliards déversés et à venir ? Nous avons fait le point.
Cinq ans qu’Emmanuel Macron est à l’Élysée, bientôt quatre ans que deux ministres se sont succédé place Beauvau, après Gérard Collomb, et le non-sens perdurerait dans le pays où, paraît-il, règne le bon sens près de chez vous ?
Méfiez-vous des imitations, comme dit la publicité. Cette union de la gauche est au Front populaire ce que Mélenchon est à Staline : une miniature grotesque.
Si les candidats du RN et de LFI ont encore les indéniables moyens d’imposer les leurs, Emmanuel Macron a-t-il le pouvoir de faire de même vis-à-vis de ses alliés putatifs ?
La fermeté affichée par les autorités peut étonner, quand on connaît le laxisme du gouvernement à l’égard des nombreux immigrés économiques, arrivés illégalement en France.
Entre dénoncer la mondialisation et s’en servir, il va falloir choisir.
Les bonnes consciences de la gauche française ont trouvé un deuxième méchant. Vincent Bolloré se sentira moins seul.
Des cadres pestent jusque dans l’entourage de Zemmour. « Cette intervention [de dimanche soir, NDLR], Éric l’a préparée tout seul, personne ne l’avait relue. »
Aujourd’hui, donc, on veut humaniser Abdeslam – c’est la trame de l’intervention à Quotidien de son avocat. Or, comment ne pas penser d’abord aux victimes et à leurs familles ?
Les images de sang et de chaos dans l’église Saint Francis d’Owo, au Nigeria, sortent sur les réseaux sociaux. Elles sont insoutenables.
Les accusations de « désordre » et de « soumission» n’étaient pas les mieux choisies par Emmanuel Macron et risquent de lui revenir en boomerang.
Une de ses jeunes collègues émet une hypothèse : peut-être ce drame ne fait-il pas les gros titres tout simplement parce qu’à Marseille, les coups de couteau sont légion ?
Dire que le gouvernement ne s’est TOUJOURS pas officiellement excusé.
Hou hou ! Où est donc passé Emmanuel Macron ? Boulevard Voltaire se désespère, vous pensez bien ! Le président de la République a disparu. Seul l’écho répond aux appels des Français.
Le ministre de l’Intérieur a donc délibérément choisi une ligne politique suicidaire, celle du mensonge. Tant pis si cette version provoque des éclats de rire sur les réseaux sociaux : les internautes ironisent sur ces Anglais bilingues qui imitent si parfaitement, dans leurs vidéos, le phrasé de nos banlieues.
Il est des latitudes où le témoignage d’une femme vaut deux fois moins que celui d’un homme. Bénissons le ciel que ce ne soit pas le cas en Occident. Mais créer une disproportion inversée ne serait pas plus juste.
Cette nomination en dit bien plus long, du coup, sur le chef de l’État, sur sa ligne politique, sa méthode et ses objectifs que sur les ambitions de Pap Ndiaye.
On aurait pu imaginer que Gérald Darmanin soit ministre des Polices et de la Souveraineté intérieure, dans un esprit de « reconquête républicaine »…
Donc, la France attend. Macron avait pourtant peu de doutes sur l’issue du scrutin. Il aurait pu prendre un peu d’avance sur le dossier, répartir les postes voilà un an puisque tous les sondages le donnaient gagnant du début jusqu’à la fin de cette campagne. Mais non, il n’a rien prévu.
L’affaire illustre à merveille la situation humiliante de la France vis-à-vis des pays du Maghreb. Une situation qui dure.
C’est donc ça, le nouveau mandat du nouveau Président pour le nouveau peuple ? Il ressemble pourtant vachement à l’ancien. Le seul changement ?
L’épave du paquebot féministe, navire amiral du progressisme occidental, vient de se fracasser sur ses insondables contradictions.
Dommage que vous n’habitiez pas tous à Saint-Tropez. Vous y goûteriez du soleil du Midi et, surtout, vous porteriez Éric Zemmour à l’Assemblée dès le premier tour !
Quand la Banque de France elle-même vient tirer le bilan de l’état macronien, difficile de parler de diatribe à charge. Et pourtant… L’institution n’agite pas vraiment les palmes d’un franc succès.
Les relations du garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti avec les magistrats étaient notoirement mauvaises. De là à ce que l’ancien « as » du barreau se retrouve devant des juges, il d avait un pas. Un pas franchi mardi.
Un « peuple nouveau » ? Comment ne pas penser à cet « homme nouveau » que le président nouveau, Mao Tsé-toung, voulait voir surgir lors de la révolution culturelle.
C’est parti : Marine Le Pen se lance à son tour dans la bataille des législatives. Elle adopte la stratégie inverse de celle de ses deux grands concurrents. Rien pour attirer les feux de la rampe…
Mélenchon a eu l’intuition qu’il y avait une carte à jouer face à ce Président réélu par défaut et sans élan.
Abandonnées vraiment, les banlieues d’immigration ? Combien de milliards déversés et à venir ? Nous avons fait le point.
Cinq ans qu’Emmanuel Macron est à l’Élysée, bientôt quatre ans que deux ministres se sont succédé place Beauvau, après Gérard Collomb, et le non-sens perdurerait dans le pays où, paraît-il, règne le bon sens près de chez vous ?
Méfiez-vous des imitations, comme dit la publicité. Cette union de la gauche est au Front populaire ce que Mélenchon est à Staline : une miniature grotesque.
Si les candidats du RN et de LFI ont encore les indéniables moyens d’imposer les leurs, Emmanuel Macron a-t-il le pouvoir de faire de même vis-à-vis de ses alliés putatifs ?
La fermeté affichée par les autorités peut étonner, quand on connaît le laxisme du gouvernement à l’égard des nombreux immigrés économiques, arrivés illégalement en France.
Entre dénoncer la mondialisation et s’en servir, il va falloir choisir.
Les bonnes consciences de la gauche française ont trouvé un deuxième méchant. Vincent Bolloré se sentira moins seul.
Des cadres pestent jusque dans l’entourage de Zemmour. « Cette intervention [de dimanche soir, NDLR], Éric l’a préparée tout seul, personne ne l’avait relue. »
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