EDITORIAL
Reste qu’il y a « les valeurs » de la France et l’avis des Français, lesquels, de toute évidence, préfèrent accueillir chez eux des Ukrainiens plutôt que des Afghans.
Tous ceux qui ont fait leur service militaire ou qui servent encore dans les forces armées ont croisé, un jour ou l’autre, un jeune soldat comme Macron…
Nos colonnes lui resteront évidemment toujours ouvertes, car nous avons à cœur de conserver ce qu’il a transmis à l’équipe, et établi comme principe fondateur de Boulevard Voltaire : l’amour de la liberté d’expression.
Il est naturel que les Français se sentent plus proches d’Ukrainiens, qui sont avant tout des Européens, majoritairement de tradition chrétienne, que d’Afghans ou d’Africains, dont la culture est très différente et qui, pour beaucoup, n’arrivent pas à s’intégrer.
C’est une question de fierté, de respect pour les institutions, pour les Français et pour la démocratie. Emmanuel Macron devrait proposer un débat aux quatre grands candidats, ceux qui dépassent les 10 %.
À l’étude des déclarations, un patrimoine et un seul a de quoi surprendre. C’est celui du candidat Emmanuel Macron. Mais ce n’est pas son enrichissement, c’est au contraire sa stupéfiante modestie qui pose question.
Journée internationale des droits des femmes oblige, je me suis dit qu’il fallait faire un petit effort, cette année. Pour une fois. Une fois dans l’année, ce n’est pas du luxe.
Le Président a trouvé une manière de sanctuariser ces caisses de résonnance honnies par bien des Français. Ils constatent l’écart de ce média qui leur appartient avec ce qu’ils sont et ce qu’ils pensent.
On a peut-être là l’essence du macronisme et de son chef : ils se payent – et nous payent – de mots.
Puisse le conflit ukrainien au moins révéler à l’Europe sa fragilité énergétique et contribuer à redéfinir une indispensable stratégie commune.
Mais l’on retiendra surtout de ce discours qu’il s’est agi de parler aussi (surtout ?) d’Emmanuel Macron.
Les migrants ukrainiens seront autorisés à circuler gratuitement en France. C’est très altruiste. Mais on ne peut imaginer qu’on leur fera l’affront de les refouler s’ils n’ont pas de passe vaccinal ? Et on continuerait à le réclamer pour les Français ?
Pour les autres candidats à l’Élysée, difficile de lutter contre ce Président martial qui, en Jupiter furieux, menace la Russie de la foudre.
Demander à la Russie de battre sa coulpe aurait forcé la gauche à battre aussi la sienne.
La nomination de cette nouvelle directrice façonnée à Radio France ne devrait donc pas rassurer ceux qui espéraient naïvement que la station bien-pensante tiendrait compte des nombreuses critiques dont elle fait l’objet.
Ça aurait pu être l’église Saint-Truc ou la chapelle Sainte-Machine, voire même la mosquée du quartier ou la synagogue du coin, non ? Oui, mais non.
Si le Mozart de la finance, l’homme à la pensée complexe, le petit prince de la stabilité planétaire, était tout simplement une quiche ?
La survie de notre démocratie et peut-être de notre paix civile est entre les mains, non pas de nos parlementaires et du Président, mais dans celles de ces élus de la « proximité » que sont les maires de France. En ont-ils tous bien conscience ?
Il est temps que la France soigne son complexe de supériorité. Et cesse de laisser, par des cris de haine, humilier ses enfants.
À l’heure où Éric Zemmour et Marine Le Pen peinent à obtenir les leurs, alors qu’ils sont crédités de 15 à 17 % d’intentions de vote selon les sondages, cela a de quoi surprendre.
Combien de fois a-t-on entendu les bonnes consciences qui saturent les antennes publiques se plaindre du machisme dans le milieu politique ? On ne cite jamais, dans ces cas-là, l’exemple de Marine Le Pen.
Bref l’idée générale est finalement dicible, mais par les immigrés eux-mêmes et dans une optique victimaire.
On a entendu l’élève Pécresse, bonne dernière de la classe d’éloquence, ton monocorde et sourire gêné. Pas de structure, pas de lignes de force, pas de choix dans les idées développées…
Si Valérie Pécresse est réputée avoir été bonne élève, en poésie, elle devait gagner tous les points avec l’illustration.
Le redoutable maire du 7e arrondissement de Paris et première opposante d’Anne Hidalgo s’est livrée, ce 10 février, à un de ces découpages à la scie sauteuse dont elle a le secret.
Qu’il mette ses mots et ses actes en cohérence, demandent-ils, et parraine Marine Le Pen.
Peut-être parce que la gauche et ses médias préfèrent que l’on reste discret sur le sujet, on fait l’impasse sur l’Holodomor – « extermination par la faim », en ukrainien -, décidée en 1932 et 1933 par Staline
Les deux candidats patriotes n’ont pas livré un match de boxe, au contraire. Pas d’attaque personnelle, pas un mot fielleux. Ils se sont recentrés sur leurs stratégies, adaptées à leurs positions dans la course présidentielle.
Reste qu’il y a « les valeurs » de la France et l’avis des Français, lesquels, de toute évidence, préfèrent accueillir chez eux des Ukrainiens plutôt que des Afghans.
Tous ceux qui ont fait leur service militaire ou qui servent encore dans les forces armées ont croisé, un jour ou l’autre, un jeune soldat comme Macron…
Nos colonnes lui resteront évidemment toujours ouvertes, car nous avons à cœur de conserver ce qu’il a transmis à l’équipe, et établi comme principe fondateur de Boulevard Voltaire : l’amour de la liberté d’expression.
Il est naturel que les Français se sentent plus proches d’Ukrainiens, qui sont avant tout des Européens, majoritairement de tradition chrétienne, que d’Afghans ou d’Africains, dont la culture est très différente et qui, pour beaucoup, n’arrivent pas à s’intégrer.
C’est une question de fierté, de respect pour les institutions, pour les Français et pour la démocratie. Emmanuel Macron devrait proposer un débat aux quatre grands candidats, ceux qui dépassent les 10 %.
À l’étude des déclarations, un patrimoine et un seul a de quoi surprendre. C’est celui du candidat Emmanuel Macron. Mais ce n’est pas son enrichissement, c’est au contraire sa stupéfiante modestie qui pose question.
Journée internationale des droits des femmes oblige, je me suis dit qu’il fallait faire un petit effort, cette année. Pour une fois. Une fois dans l’année, ce n’est pas du luxe.
Le Président a trouvé une manière de sanctuariser ces caisses de résonnance honnies par bien des Français. Ils constatent l’écart de ce média qui leur appartient avec ce qu’ils sont et ce qu’ils pensent.
On a peut-être là l’essence du macronisme et de son chef : ils se payent – et nous payent – de mots.
Puisse le conflit ukrainien au moins révéler à l’Europe sa fragilité énergétique et contribuer à redéfinir une indispensable stratégie commune.
Mais l’on retiendra surtout de ce discours qu’il s’est agi de parler aussi (surtout ?) d’Emmanuel Macron.
Les migrants ukrainiens seront autorisés à circuler gratuitement en France. C’est très altruiste. Mais on ne peut imaginer qu’on leur fera l’affront de les refouler s’ils n’ont pas de passe vaccinal ? Et on continuerait à le réclamer pour les Français ?
Pour les autres candidats à l’Élysée, difficile de lutter contre ce Président martial qui, en Jupiter furieux, menace la Russie de la foudre.
Demander à la Russie de battre sa coulpe aurait forcé la gauche à battre aussi la sienne.
La nomination de cette nouvelle directrice façonnée à Radio France ne devrait donc pas rassurer ceux qui espéraient naïvement que la station bien-pensante tiendrait compte des nombreuses critiques dont elle fait l’objet.
Ça aurait pu être l’église Saint-Truc ou la chapelle Sainte-Machine, voire même la mosquée du quartier ou la synagogue du coin, non ? Oui, mais non.
Si le Mozart de la finance, l’homme à la pensée complexe, le petit prince de la stabilité planétaire, était tout simplement une quiche ?
La survie de notre démocratie et peut-être de notre paix civile est entre les mains, non pas de nos parlementaires et du Président, mais dans celles de ces élus de la « proximité » que sont les maires de France. En ont-ils tous bien conscience ?
Il est temps que la France soigne son complexe de supériorité. Et cesse de laisser, par des cris de haine, humilier ses enfants.
À l’heure où Éric Zemmour et Marine Le Pen peinent à obtenir les leurs, alors qu’ils sont crédités de 15 à 17 % d’intentions de vote selon les sondages, cela a de quoi surprendre.
Combien de fois a-t-on entendu les bonnes consciences qui saturent les antennes publiques se plaindre du machisme dans le milieu politique ? On ne cite jamais, dans ces cas-là, l’exemple de Marine Le Pen.
Bref l’idée générale est finalement dicible, mais par les immigrés eux-mêmes et dans une optique victimaire.
On a entendu l’élève Pécresse, bonne dernière de la classe d’éloquence, ton monocorde et sourire gêné. Pas de structure, pas de lignes de force, pas de choix dans les idées développées…
Si Valérie Pécresse est réputée avoir été bonne élève, en poésie, elle devait gagner tous les points avec l’illustration.
Le redoutable maire du 7e arrondissement de Paris et première opposante d’Anne Hidalgo s’est livrée, ce 10 février, à un de ces découpages à la scie sauteuse dont elle a le secret.
Qu’il mette ses mots et ses actes en cohérence, demandent-ils, et parraine Marine Le Pen.
Peut-être parce que la gauche et ses médias préfèrent que l’on reste discret sur le sujet, on fait l’impasse sur l’Holodomor – « extermination par la faim », en ukrainien -, décidée en 1932 et 1933 par Staline
Les deux candidats patriotes n’ont pas livré un match de boxe, au contraire. Pas d’attaque personnelle, pas un mot fielleux. Ils se sont recentrés sur leurs stratégies, adaptées à leurs positions dans la course présidentielle.
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