EDITORIAL
Dire que lorsque François Hollande est parti, on a dit qu’au moins, Emmanuel Macron habiterait la fonction…
Aucun habillage cosmétique n’y fera rien : la brutalité de cette phrase décomplexée est prodigieusement inquiétante.
On peut faire dire beaucoup de choses aux couleurs. En revanche, jusqu’à preuve du contraire, on n’a encore vu personne se faire trouer la peau pour le drapeau européen.
Nos racines et nos libertés. Pour ces deux valeurs de l’âme éternelle de la France, on peut vivre et mourir. Toutes deux vous ont fortement mobilisés, chers lecteurs, cette semaine.
La violence et le succès populaire de cette charge en dit long sur une certaine France que le gouvernement a définitivement braquée contre lui. À cet égard, le vent qui se lève rappelle le début de la crise des gilets jaunes.
92 % ? Waouh ! On avait dit ministre de la Participation citoyenne, pas de la Propagande.
La taxation de l’héritage traduit, dans presque tous les cas, une hostilité générale à la transmission, aussi bien du patrimoine financier que de l’héritage culturel et civilisationnel de la France.
On aurait tort de voir de la politique partout – mais on aurait tort de ne la voir nulle part quand elle se montre à nous. Tenez, prenez les audiences télé, par exemple.
Lors des trois premières élections présidentielles du régime, en 1965, 1969 et 1974, les parrainages de 100 élus du peuple suffisaient. Ces trois scrutins ont vu concourir 6, 7 et 12 candidats, loin de la cohue qu’on nous présente comme inéluctable en cas d’abaissement de la barre des 500 signatures.
Personnellement je n’aime pas les scénarios gore. Je préfère imaginer nos gouvernants roulés dans le goudron et les plumes, particulièrement certains d’entre eux…
Cela aurait-il écorché la bouche de ce fringant ministre de dire tout simplement que la Constitution ne permet pas ce report ?
Tout ce joli petit monde finira par appeler à voter Emmanuel Macron au second tour de l’élection présidentielle…
Qu’il assume ! Et faisons de ces récalcitrants des délinquants et pourquoi pas des criminels pendant qu’on y est.
Cyril Hanouna est la coqueluche d’un public jeune. Or, ce public bascule crescendo vers la droite avec armes et bagages, sans le moindre complexe. Parmi tous les malheurs de la gauche, qui a tant voulu incarner la jeunesse, celui-ci est peut-être le plus cruel.
Qu’a-t-il fait du prestige de la France, de l’image de notre pays auprès des Français eux-mêmes – on les oublie si souvent ?
Le rideau est tiré : les électeurs de gauche contemplent désespérément une scène presque vide. Mais on ne vit pas sans espoir et qu’importe si l’espoir est fou. Christiane Taubira, c’est certain, sauvera le radeau de la Méduse gauchiste.
Allez hop, au pas de course. Quelle efficacité ! Quand on veut, on peut, n’est-ce pas ?
S’en prendre à une voiture Vigipirate, c’est tout un symbole.
Les deux personnalités qui s’opposent frontalement sur France 2 font irrésistiblement songer à la fable de La Fontaine Le Loup et le Chien.
Quatre ans après son arrivée au pouvoir, le bilan des affaires appelle le Président-candidat à davantage de modestie.
Ceux qui enterraient LR se sont-ils fourré le doigt dans l’œil ?
Cette entreprise de salissure n’efface pas la réalité. Celle d’une opinion qui a basculé : sur les sujets essentiels de l’immigration et de la souveraineté, la France de Zemmour, Le Pen et Ciotti est majoritaire.
La solution n’est évidemment pas la suppression des frontières…
Christine Kelly parle de crise sociale, économique, sanitaire, politique, identitaire. Pas institutionnelle !
« C’est la France qui a fait ce que je suis, je suis prête, capitaine, à lui donner ma vie. Je lui garderai une reconnaissance éternelle. »
Cette mansuétude soudaine pour des idées que le gouvernement auquel il appartient ne cesse de vitupérer s’explique aisément par un calcul bassement politicien. L’essence de la Macronie.
Le postulat de base est le suivant : la gentillesse commande d’accueillir tous les migrants. Mais la raison interdit de le faire. Et comme le gouvernement veut, bien sûr, être gentil et raisonnable, c’est inextricable.
Les Français s’inquiètent pour leur pays. Trois sur quatre (74%) considèrent que « La France est en déclin », un chiffre en hausse. Ils pensent que « l’Islam est une menace pour l’identité » du pays (68%).
Dire que lorsque François Hollande est parti, on a dit qu’au moins, Emmanuel Macron habiterait la fonction…
Aucun habillage cosmétique n’y fera rien : la brutalité de cette phrase décomplexée est prodigieusement inquiétante.
On peut faire dire beaucoup de choses aux couleurs. En revanche, jusqu’à preuve du contraire, on n’a encore vu personne se faire trouer la peau pour le drapeau européen.
Nos racines et nos libertés. Pour ces deux valeurs de l’âme éternelle de la France, on peut vivre et mourir. Toutes deux vous ont fortement mobilisés, chers lecteurs, cette semaine.
La violence et le succès populaire de cette charge en dit long sur une certaine France que le gouvernement a définitivement braquée contre lui. À cet égard, le vent qui se lève rappelle le début de la crise des gilets jaunes.
92 % ? Waouh ! On avait dit ministre de la Participation citoyenne, pas de la Propagande.
La taxation de l’héritage traduit, dans presque tous les cas, une hostilité générale à la transmission, aussi bien du patrimoine financier que de l’héritage culturel et civilisationnel de la France.
On aurait tort de voir de la politique partout – mais on aurait tort de ne la voir nulle part quand elle se montre à nous. Tenez, prenez les audiences télé, par exemple.
Lors des trois premières élections présidentielles du régime, en 1965, 1969 et 1974, les parrainages de 100 élus du peuple suffisaient. Ces trois scrutins ont vu concourir 6, 7 et 12 candidats, loin de la cohue qu’on nous présente comme inéluctable en cas d’abaissement de la barre des 500 signatures.
Personnellement je n’aime pas les scénarios gore. Je préfère imaginer nos gouvernants roulés dans le goudron et les plumes, particulièrement certains d’entre eux…
Cela aurait-il écorché la bouche de ce fringant ministre de dire tout simplement que la Constitution ne permet pas ce report ?
Tout ce joli petit monde finira par appeler à voter Emmanuel Macron au second tour de l’élection présidentielle…
Qu’il assume ! Et faisons de ces récalcitrants des délinquants et pourquoi pas des criminels pendant qu’on y est.
Cyril Hanouna est la coqueluche d’un public jeune. Or, ce public bascule crescendo vers la droite avec armes et bagages, sans le moindre complexe. Parmi tous les malheurs de la gauche, qui a tant voulu incarner la jeunesse, celui-ci est peut-être le plus cruel.
Qu’a-t-il fait du prestige de la France, de l’image de notre pays auprès des Français eux-mêmes – on les oublie si souvent ?
Le rideau est tiré : les électeurs de gauche contemplent désespérément une scène presque vide. Mais on ne vit pas sans espoir et qu’importe si l’espoir est fou. Christiane Taubira, c’est certain, sauvera le radeau de la Méduse gauchiste.
Allez hop, au pas de course. Quelle efficacité ! Quand on veut, on peut, n’est-ce pas ?
S’en prendre à une voiture Vigipirate, c’est tout un symbole.
Les deux personnalités qui s’opposent frontalement sur France 2 font irrésistiblement songer à la fable de La Fontaine Le Loup et le Chien.
Quatre ans après son arrivée au pouvoir, le bilan des affaires appelle le Président-candidat à davantage de modestie.
Ceux qui enterraient LR se sont-ils fourré le doigt dans l’œil ?
Cette entreprise de salissure n’efface pas la réalité. Celle d’une opinion qui a basculé : sur les sujets essentiels de l’immigration et de la souveraineté, la France de Zemmour, Le Pen et Ciotti est majoritaire.
La solution n’est évidemment pas la suppression des frontières…
Christine Kelly parle de crise sociale, économique, sanitaire, politique, identitaire. Pas institutionnelle !
« C’est la France qui a fait ce que je suis, je suis prête, capitaine, à lui donner ma vie. Je lui garderai une reconnaissance éternelle. »
Cette mansuétude soudaine pour des idées que le gouvernement auquel il appartient ne cesse de vitupérer s’explique aisément par un calcul bassement politicien. L’essence de la Macronie.
Le postulat de base est le suivant : la gentillesse commande d’accueillir tous les migrants. Mais la raison interdit de le faire. Et comme le gouvernement veut, bien sûr, être gentil et raisonnable, c’est inextricable.
Les Français s’inquiètent pour leur pays. Trois sur quatre (74%) considèrent que « La France est en déclin », un chiffre en hausse. Ils pensent que « l’Islam est une menace pour l’identité » du pays (68%).