EDITORIAL

On peut penser ce que l’on veut de Marine Le Pen, de ses choix, de ses positions, de sa ligne politique, de son management interne au RN. Les patriotes lui doivent un coup de chapeau.

L’autre victime de cette élection pourrait bien être aussi celle de la sphère médiatico-politique, qui n’en pinçait que pour Jean-Luc Macron et Emmanuel Mélenchon.

L’heure est grave, très grave. C’est le concordat qui met en danger la paix civile dans ce pays.

Emmanuel Macron a « besoin d’une majorité solide »… Pas tellement pour assurer la stabilité des institutions, comme lui et ses acolytes essayent de le faire croire, mais parce qu’ils ne savent pas faire autrement.

Lorsqu’un parti met en avant comme argument de vente, son tissu d’élus locaux, c’est pour mieux cacher son incapacité à

Les élections législatives de ce dimanche 12 juin débouchent sur un paysage parlementaire inacceptable pour l’ensemble des électeurs de droite de ce pays et lourd de menaces pour la suite.

Fait autrement plus intéressant, il y a cette attitude à adopter en cas de duel de second tour entre RN et Renaissance ou NUPES.

Sans connaître à chaque fois une issue aussi dramatique, la litanie de nos aînés agressés, violentés, détroussés, ne serait-ce que ces deux derniers mois, est très longue.

Ce silence a de quoi surprendre. Il tient à au moins trois (mauvaises) raisons.

Aujourd’hui, donc, on veut humaniser Abdeslam – c’est la trame de l’intervention à Quotidien de son avocat. Or, comment ne pas penser d’abord aux victimes et à leurs familles ?

Les images de sang et de chaos dans l’église Saint Francis d’Owo, au Nigeria, sortent sur les réseaux sociaux. Elles sont insoutenables.

Les accusations de « désordre » et de « soumission» n’étaient pas les mieux choisies par Emmanuel Macron et risquent de lui revenir en boomerang.

Une de ses jeunes collègues émet une hypothèse : peut-être ce drame ne fait-il pas les gros titres tout simplement parce qu’à Marseille, les coups de couteau sont légion ?

Dire que le gouvernement ne s’est TOUJOURS pas officiellement excusé.

Hou hou ! Où est donc passé Emmanuel Macron ? Boulevard Voltaire se désespère, vous pensez bien ! Le président de la République a disparu. Seul l’écho répond aux appels des Français.

Le ministre de l’Intérieur a donc délibérément choisi une ligne politique suicidaire, celle du mensonge. Tant pis si cette version provoque des éclats de rire sur les réseaux sociaux : les internautes ironisent sur ces Anglais bilingues qui imitent si parfaitement, dans leurs vidéos, le phrasé de nos banlieues.

Il est des latitudes où le témoignage d’une femme vaut deux fois moins que celui d’un homme. Bénissons le ciel que ce ne soit pas le cas en Occident. Mais créer une disproportion inversée ne serait pas plus juste.

Cette nomination en dit bien plus long, du coup, sur le chef de l’État, sur sa ligne politique, sa méthode et ses objectifs que sur les ambitions de Pap Ndiaye.

On aurait pu imaginer que Gérald Darmanin soit ministre des Polices et de la Souveraineté intérieure, dans un esprit de « reconquête républicaine »…

Donc, la France attend. Macron avait pourtant peu de doutes sur l’issue du scrutin. Il aurait pu prendre un peu d’avance sur le dossier, répartir les postes voilà un an puisque tous les sondages le donnaient gagnant du début jusqu’à la fin de cette campagne. Mais non, il n’a rien prévu.

L’affaire illustre à merveille la situation humiliante de la France vis-à-vis des pays du Maghreb. Une situation qui dure.

C’est donc ça, le nouveau mandat du nouveau Président pour le nouveau peuple ? Il ressemble pourtant vachement à l’ancien. Le seul changement ?

L’épave du paquebot féministe, navire amiral du progressisme occidental, vient de se fracasser sur ses insondables contradictions.

Dommage que vous n’habitiez pas tous à Saint-Tropez. Vous y goûteriez du soleil du Midi et, surtout, vous porteriez Éric Zemmour à l’Assemblée dès le premier tour !

Quand la Banque de France elle-même vient tirer le bilan de l’état macronien, difficile de parler de diatribe à charge. Et pourtant… L’institution n’agite pas vraiment les palmes d’un franc succès.

Les relations du garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti avec les magistrats étaient notoirement mauvaises. De là à ce que l’ancien « as » du barreau se retrouve devant des juges, il d avait un pas. Un pas franchi mardi.

Un « peuple nouveau » ? Comment ne pas penser à cet « homme nouveau » que le président nouveau, Mao Tsé-toung, voulait voir surgir lors de la révolution culturelle.

C’est parti : Marine Le Pen se lance à son tour dans la bataille des législatives. Elle adopte la stratégie inverse de celle de ses deux grands concurrents. Rien pour attirer les feux de la rampe…

On peut penser ce que l’on veut de Marine Le Pen, de ses choix, de ses positions, de sa ligne politique, de son management interne au RN. Les patriotes lui doivent un coup de chapeau.

L’autre victime de cette élection pourrait bien être aussi celle de la sphère médiatico-politique, qui n’en pinçait que pour Jean-Luc Macron et Emmanuel Mélenchon.

L’heure est grave, très grave. C’est le concordat qui met en danger la paix civile dans ce pays.

Emmanuel Macron a « besoin d’une majorité solide »… Pas tellement pour assurer la stabilité des institutions, comme lui et ses acolytes essayent de le faire croire, mais parce qu’ils ne savent pas faire autrement.

Lorsqu’un parti met en avant comme argument de vente, son tissu d’élus locaux, c’est pour mieux cacher son incapacité à

Les élections législatives de ce dimanche 12 juin débouchent sur un paysage parlementaire inacceptable pour l’ensemble des électeurs de droite de ce pays et lourd de menaces pour la suite.

Fait autrement plus intéressant, il y a cette attitude à adopter en cas de duel de second tour entre RN et Renaissance ou NUPES.

Sans connaître à chaque fois une issue aussi dramatique, la litanie de nos aînés agressés, violentés, détroussés, ne serait-ce que ces deux derniers mois, est très longue.

Ce silence a de quoi surprendre. Il tient à au moins trois (mauvaises) raisons.

Aujourd’hui, donc, on veut humaniser Abdeslam – c’est la trame de l’intervention à Quotidien de son avocat. Or, comment ne pas penser d’abord aux victimes et à leurs familles ?

Les images de sang et de chaos dans l’église Saint Francis d’Owo, au Nigeria, sortent sur les réseaux sociaux. Elles sont insoutenables.

Les accusations de « désordre » et de « soumission» n’étaient pas les mieux choisies par Emmanuel Macron et risquent de lui revenir en boomerang.

Une de ses jeunes collègues émet une hypothèse : peut-être ce drame ne fait-il pas les gros titres tout simplement parce qu’à Marseille, les coups de couteau sont légion ?

Dire que le gouvernement ne s’est TOUJOURS pas officiellement excusé.

Hou hou ! Où est donc passé Emmanuel Macron ? Boulevard Voltaire se désespère, vous pensez bien ! Le président de la République a disparu. Seul l’écho répond aux appels des Français.

Le ministre de l’Intérieur a donc délibérément choisi une ligne politique suicidaire, celle du mensonge. Tant pis si cette version provoque des éclats de rire sur les réseaux sociaux : les internautes ironisent sur ces Anglais bilingues qui imitent si parfaitement, dans leurs vidéos, le phrasé de nos banlieues.

Il est des latitudes où le témoignage d’une femme vaut deux fois moins que celui d’un homme. Bénissons le ciel que ce ne soit pas le cas en Occident. Mais créer une disproportion inversée ne serait pas plus juste.

Cette nomination en dit bien plus long, du coup, sur le chef de l’État, sur sa ligne politique, sa méthode et ses objectifs que sur les ambitions de Pap Ndiaye.

On aurait pu imaginer que Gérald Darmanin soit ministre des Polices et de la Souveraineté intérieure, dans un esprit de « reconquête républicaine »…

Donc, la France attend. Macron avait pourtant peu de doutes sur l’issue du scrutin. Il aurait pu prendre un peu d’avance sur le dossier, répartir les postes voilà un an puisque tous les sondages le donnaient gagnant du début jusqu’à la fin de cette campagne. Mais non, il n’a rien prévu.

L’affaire illustre à merveille la situation humiliante de la France vis-à-vis des pays du Maghreb. Une situation qui dure.

C’est donc ça, le nouveau mandat du nouveau Président pour le nouveau peuple ? Il ressemble pourtant vachement à l’ancien. Le seul changement ?

L’épave du paquebot féministe, navire amiral du progressisme occidental, vient de se fracasser sur ses insondables contradictions.

Dommage que vous n’habitiez pas tous à Saint-Tropez. Vous y goûteriez du soleil du Midi et, surtout, vous porteriez Éric Zemmour à l’Assemblée dès le premier tour !

Quand la Banque de France elle-même vient tirer le bilan de l’état macronien, difficile de parler de diatribe à charge. Et pourtant… L’institution n’agite pas vraiment les palmes d’un franc succès.

Les relations du garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti avec les magistrats étaient notoirement mauvaises. De là à ce que l’ancien « as » du barreau se retrouve devant des juges, il d avait un pas. Un pas franchi mardi.

Un « peuple nouveau » ? Comment ne pas penser à cet « homme nouveau » que le président nouveau, Mao Tsé-toung, voulait voir surgir lors de la révolution culturelle.

C’est parti : Marine Le Pen se lance à son tour dans la bataille des législatives. Elle adopte la stratégie inverse de celle de ses deux grands concurrents. Rien pour attirer les feux de la rampe…
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