Politique
Cette fuite en avant gesticulatoire montre assez bien que l’état réel du pays (tout comme l’état du pays réel) lui importe assez peu.
Le changement de stratégie du gouvernement laisse donc perplexe. Quelles sont les contreparties du rétablissement des visas ?
Ceux qui prennent communication pour décision et réglementation pour acte de gouvernement laissent la France dériver comme un bateau ivre.
Henri Proglio porte l’estocade : « Il n’y a qu’en France qu’on parle du couple franco-allemand, on n’en parle jamais en Allemagne […] on n’a rien négocié contre le sacrifice d’EDF, je n’ai pas connaissance de contreparties qu’on ait obtenues. »
Il faut supprimer l’École nationale de la magistrature !
Proférer des critiques sur le fonctionnement interne de La France insoumise n’est pas sans risque, et les principaux visés n’ont pas attendu pour réagir.
Que la politique européenne (et donc française), notamment en matière migratoire, puisse être soumise à des pressions, on pouvait s’en douter.
D’effet foot, il n’y a pas, il n’y a plus.
Si prompte à dénoncer « cette situation qui n’est plus tenable », la gauche brille par son silence, en revanche, pour commenter les débordements.
Le RN refuse-t-il de « mettre fin aux ingérences étrangères », comme l’affirme Valérie Hayer, coprésidente de Europe Ensemble ? Radiographie d’un gros mensonge.
Empêtrés jusqu’aux oreilles dans l’affaire McKinsey, pour le moins légers à Strasbourg, nos macronistes trouvent encore et toujours les moyens de donner des leçons et de dégager les importuns.
Et à part ça, les drapeaux marocains, les magasins vandalisés, les véhicules détruits, les tirs de mortiers sur la police, voire contre les Français qui fêtaient la victoire des Bleus ? Oh, ça, ce n’est rien.
Une étoile en chassant une autre, le glissement s’est fait tout naturellement et le drapeau marocain prend désormais ses quartiers jusque sur nos mairies.
Quarante pour cent des Français estiment que le Rassemblement national (RN) a « la capacité de participer à un gouvernement », un niveau jamais atteint.
Si la guerre advenait, on proposerait bien à ce jeune homme de 80 ans de s’engager pour sauver la patrie.
De façon quasi systématique, le Président Macron entend discréditer tout ce qui pourrait lui opposer une contradiction.
Désormais, la priorité est à la refondation plutôt qu’à la déconstruction.
Pour Anasse Kazib et tous ses suiveurs, la preuve est faite que le FN devenu RN est toujours le FN.
Marine Tondelier a affirmé à plusieurs reprises vouloir s’affranchir de la NUPES afin de construire « un nouveau grand parti de l’écologie. »
Force est de constater que le risque de les voir marcher séparément pour se frapper entre eux est plus que jamais à l’ordre du jour…
Coincé entre les macronistes et le Rassemblement national, le parti n’est plus que l’ombre de lui-même.
Pour le moment, les réactions à cette première bombe sont rares et mesurées. Un signe, pour plusieurs observateurs, que l’onde de choc n’est qu’à son début.
Olivier Véran a affirmé que tout était anticipé : le préfet de paris, sous l’égide du ministre de l’Intérieur, est « parfaitement à la tâche ».
Eric Ciotti défend une ligne « de droite assumée », « refusant le politiquement correct » et un discours ferme sur la sécurité et l’immigration.
Un tiers de communication, un bon tiers de contre-vérités, un gros tiers d’autosatisfaction et un petit tiers de mesurettes. Oui, ça fait quatre tiers…
Pour celui qui a été trois fois candidat à la présidence de la République, la situation est telle, actuellement, que « la France ne peut attendre 2027 »
Il faut dire que ça ne pouvait pas attendre.
Ce n’est pas la première fois qu’une sanction collective est prise pour les actes d’une poignée de malfaisants.
Cette fuite en avant gesticulatoire montre assez bien que l’état réel du pays (tout comme l’état du pays réel) lui importe assez peu.
Le changement de stratégie du gouvernement laisse donc perplexe. Quelles sont les contreparties du rétablissement des visas ?
Ceux qui prennent communication pour décision et réglementation pour acte de gouvernement laissent la France dériver comme un bateau ivre.
Henri Proglio porte l’estocade : « Il n’y a qu’en France qu’on parle du couple franco-allemand, on n’en parle jamais en Allemagne […] on n’a rien négocié contre le sacrifice d’EDF, je n’ai pas connaissance de contreparties qu’on ait obtenues. »
Il faut supprimer l’École nationale de la magistrature !
Proférer des critiques sur le fonctionnement interne de La France insoumise n’est pas sans risque, et les principaux visés n’ont pas attendu pour réagir.
Que la politique européenne (et donc française), notamment en matière migratoire, puisse être soumise à des pressions, on pouvait s’en douter.
D’effet foot, il n’y a pas, il n’y a plus.
Si prompte à dénoncer « cette situation qui n’est plus tenable », la gauche brille par son silence, en revanche, pour commenter les débordements.
Le RN refuse-t-il de « mettre fin aux ingérences étrangères », comme l’affirme Valérie Hayer, coprésidente de Europe Ensemble ? Radiographie d’un gros mensonge.
Empêtrés jusqu’aux oreilles dans l’affaire McKinsey, pour le moins légers à Strasbourg, nos macronistes trouvent encore et toujours les moyens de donner des leçons et de dégager les importuns.
Et à part ça, les drapeaux marocains, les magasins vandalisés, les véhicules détruits, les tirs de mortiers sur la police, voire contre les Français qui fêtaient la victoire des Bleus ? Oh, ça, ce n’est rien.
Une étoile en chassant une autre, le glissement s’est fait tout naturellement et le drapeau marocain prend désormais ses quartiers jusque sur nos mairies.
Quarante pour cent des Français estiment que le Rassemblement national (RN) a « la capacité de participer à un gouvernement », un niveau jamais atteint.
Si la guerre advenait, on proposerait bien à ce jeune homme de 80 ans de s’engager pour sauver la patrie.
De façon quasi systématique, le Président Macron entend discréditer tout ce qui pourrait lui opposer une contradiction.
Désormais, la priorité est à la refondation plutôt qu’à la déconstruction.
Pour Anasse Kazib et tous ses suiveurs, la preuve est faite que le FN devenu RN est toujours le FN.
Marine Tondelier a affirmé à plusieurs reprises vouloir s’affranchir de la NUPES afin de construire « un nouveau grand parti de l’écologie. »
Force est de constater que le risque de les voir marcher séparément pour se frapper entre eux est plus que jamais à l’ordre du jour…
Coincé entre les macronistes et le Rassemblement national, le parti n’est plus que l’ombre de lui-même.
Pour le moment, les réactions à cette première bombe sont rares et mesurées. Un signe, pour plusieurs observateurs, que l’onde de choc n’est qu’à son début.
Olivier Véran a affirmé que tout était anticipé : le préfet de paris, sous l’égide du ministre de l’Intérieur, est « parfaitement à la tâche ».
Eric Ciotti défend une ligne « de droite assumée », « refusant le politiquement correct » et un discours ferme sur la sécurité et l’immigration.
Un tiers de communication, un bon tiers de contre-vérités, un gros tiers d’autosatisfaction et un petit tiers de mesurettes. Oui, ça fait quatre tiers…
Pour celui qui a été trois fois candidat à la présidence de la République, la situation est telle, actuellement, que « la France ne peut attendre 2027 »
Il faut dire que ça ne pouvait pas attendre.
Ce n’est pas la première fois qu’une sanction collective est prise pour les actes d’une poignée de malfaisants.