Politique
Vive, donc, l’Union populaire, bien plus inclusive.
Les négociations entre EELV et la France insoumise (LFI) au sujet de l’investiture de Sandrine Rousseau avaient été des plus chaotiques.
C’était, mercredi, la première sortie de Macron II.
« La campagne électorale étant terminée, je reprends mes activités antérieures. En tant que porte-parole d’Éric Zemmour, j’ai vécu une aventure extraordinaire, des moments merveilleux. »
Deux jeunes espoirs, donc, qui témoignent que la droite nationale n’est pas près de mourir.
Jean-François Baulès maire de Técou dans le Tarn, peut aussi déménager pour aller rejoindre son alter ego dans la Meurthe-et-Moselle, cet ancien maire de Xirocourt qui a décidé d’annuler la réactivation d’un festival de musique en raison du score abominable réalisé par Marine Le Pen
Ce dimanche soir, Emmanuel Macron aurait voulu que la tour Eiffel scintillât de tous ses feux alors qu’il s’avançait sur le Champ-de-Mars pour remercier les électeurs. Problème : il n’était que 21 h 30.
Dix millions de nos compatriotes sont renvoyés au « vote contestataire », pris pour des demeurés soumis à des chaînes idiotes, et toutes les lignes éditoriales ne se valent donc pas.
La revue communiste Regards vient juste d’imaginer ce que pourrait être un gouvernement de cohabitation mené par le même Mélenchon. Et là, c’est un peu entre train fantôme et musée des horreurs.
Des cadres pestent jusque dans l’entourage de Zemmour. « Cette intervention [de dimanche soir, NDLR], Éric l’a préparée tout seul, personne ne l’avait relue. »
Pas garanti, cela veut dire, en termes énarchiques, que si le peuple n’a rien compris, on lui imposera quand même le remède.
Puisque c’est Adrien Quatennens qui l’affirme.
Enseignant en sociologie électorale, Christophe Bentz analyse pour BV le vote du second tour. De quoi méditer en attendant la bataille des élections législatives…
Mélenchon et son parti, en instrumentalisant les frustrations supposées de la communauté musulmane, deviennent en quelque sorte l’instrument de la poussée islamiste dans l’espace politique français.
Après avoir longuement recherché un représentant de cette espèce en voie d’extinction, sur RMC, Apolline de Malherbe pensait tenir enfin l’oiseau rare.
Et, bien sûr, le contribuable français qui a brutalement découvert l’état déplorable de son système de soin lors de la crise du Covid-19 sera tenu de financer encore un peu plus les nouvelles « avancées sociétales » en vue.
Vingt ans après, la réduction ad hitlerum est plus délicate à mettre en scène.
Peu importe la réalité, ce qui compte, c’est l’image que vous allez en donner. Et l’une des meilleures techniques pour modifier la perception de la réalité du client sans en avoir l’air, c’est de lui raconter une belle histoire. Le storytelling.
Rien de mieux que ce thème à la fois grandiose et utilisé d’une manière si creuse pour servir le show macronien, jupitérien et en même temps humble, digne et en même temps ému aux larmes…
Présent au Pavillon d’Armenonville, à Paris, au soir du deuxième tour, notre correspondant a recueilli le témoignage de militants du Rassemblement national, mais également des eurodéputés Hélène Laporte et Thierry Mariani.
Ils sont grands déclassés, grands remplacés et maintenant grand méprisés par ceux qui autrefois, pourtant, quand ils votaient à gauche, voyaient dans l’ouvrier prolo une figure quasi christique.
Entre le RN qui pense se passer de soutien et Reconquête qui confond main et doigt tendus, l’union du camp national est loin d’être faite.
Imaginons que d’autres, à l’inverse, prennent fait et cause pour la candidate du Rassemblement national. Qu’adviendrait il ? Évincée de TPMP, Delphine Wespiser en a fait les frais
Le match Macron-Le Pen est en réalité moins déséquilibré que ce que les partisans d’Emmanuel Macron auraient souhaité.
Il est à craindre que Jean-Luc Mélenchon, tel un vulgaire macroniste, ait rajouté un peu de sel sur les plaies béantes de notre pays.
Celui qui apparaissait dans les médias dépourvu de montures a joué la carte de la possible confusion. Sur un malentendu, Emmanuel Macron peut le nommer à un poste quelconque.
La France insoumise a largement contribué à la réélection d’Emmanuel Macron, transformant sa posture « insoumise » en raisonnables arrangements de soumission.
L’air de Jacques Brel me hante, ne cherchez pas pourquoi. « T’as voulu voir Vierzon et on a vu Vierzon. T’as voulu voir Vesoul et on a vu Vesoul… » On a voulu Macron, et on a eu Macron.
Vive, donc, l’Union populaire, bien plus inclusive.
Les négociations entre EELV et la France insoumise (LFI) au sujet de l’investiture de Sandrine Rousseau avaient été des plus chaotiques.
C’était, mercredi, la première sortie de Macron II.
« La campagne électorale étant terminée, je reprends mes activités antérieures. En tant que porte-parole d’Éric Zemmour, j’ai vécu une aventure extraordinaire, des moments merveilleux. »
Deux jeunes espoirs, donc, qui témoignent que la droite nationale n’est pas près de mourir.
Jean-François Baulès maire de Técou dans le Tarn, peut aussi déménager pour aller rejoindre son alter ego dans la Meurthe-et-Moselle, cet ancien maire de Xirocourt qui a décidé d’annuler la réactivation d’un festival de musique en raison du score abominable réalisé par Marine Le Pen
Ce dimanche soir, Emmanuel Macron aurait voulu que la tour Eiffel scintillât de tous ses feux alors qu’il s’avançait sur le Champ-de-Mars pour remercier les électeurs. Problème : il n’était que 21 h 30.
Dix millions de nos compatriotes sont renvoyés au « vote contestataire », pris pour des demeurés soumis à des chaînes idiotes, et toutes les lignes éditoriales ne se valent donc pas.
La revue communiste Regards vient juste d’imaginer ce que pourrait être un gouvernement de cohabitation mené par le même Mélenchon. Et là, c’est un peu entre train fantôme et musée des horreurs.
Des cadres pestent jusque dans l’entourage de Zemmour. « Cette intervention [de dimanche soir, NDLR], Éric l’a préparée tout seul, personne ne l’avait relue. »
Pas garanti, cela veut dire, en termes énarchiques, que si le peuple n’a rien compris, on lui imposera quand même le remède.
Puisque c’est Adrien Quatennens qui l’affirme.
Enseignant en sociologie électorale, Christophe Bentz analyse pour BV le vote du second tour. De quoi méditer en attendant la bataille des élections législatives…
Mélenchon et son parti, en instrumentalisant les frustrations supposées de la communauté musulmane, deviennent en quelque sorte l’instrument de la poussée islamiste dans l’espace politique français.
Après avoir longuement recherché un représentant de cette espèce en voie d’extinction, sur RMC, Apolline de Malherbe pensait tenir enfin l’oiseau rare.
Et, bien sûr, le contribuable français qui a brutalement découvert l’état déplorable de son système de soin lors de la crise du Covid-19 sera tenu de financer encore un peu plus les nouvelles « avancées sociétales » en vue.
Vingt ans après, la réduction ad hitlerum est plus délicate à mettre en scène.
Peu importe la réalité, ce qui compte, c’est l’image que vous allez en donner. Et l’une des meilleures techniques pour modifier la perception de la réalité du client sans en avoir l’air, c’est de lui raconter une belle histoire. Le storytelling.
Rien de mieux que ce thème à la fois grandiose et utilisé d’une manière si creuse pour servir le show macronien, jupitérien et en même temps humble, digne et en même temps ému aux larmes…
Présent au Pavillon d’Armenonville, à Paris, au soir du deuxième tour, notre correspondant a recueilli le témoignage de militants du Rassemblement national, mais également des eurodéputés Hélène Laporte et Thierry Mariani.
Ils sont grands déclassés, grands remplacés et maintenant grand méprisés par ceux qui autrefois, pourtant, quand ils votaient à gauche, voyaient dans l’ouvrier prolo une figure quasi christique.
Entre le RN qui pense se passer de soutien et Reconquête qui confond main et doigt tendus, l’union du camp national est loin d’être faite.
Imaginons que d’autres, à l’inverse, prennent fait et cause pour la candidate du Rassemblement national. Qu’adviendrait il ? Évincée de TPMP, Delphine Wespiser en a fait les frais
Le match Macron-Le Pen est en réalité moins déséquilibré que ce que les partisans d’Emmanuel Macron auraient souhaité.
Il est à craindre que Jean-Luc Mélenchon, tel un vulgaire macroniste, ait rajouté un peu de sel sur les plaies béantes de notre pays.
Celui qui apparaissait dans les médias dépourvu de montures a joué la carte de la possible confusion. Sur un malentendu, Emmanuel Macron peut le nommer à un poste quelconque.
La France insoumise a largement contribué à la réélection d’Emmanuel Macron, transformant sa posture « insoumise » en raisonnables arrangements de soumission.
L’air de Jacques Brel me hante, ne cherchez pas pourquoi. « T’as voulu voir Vierzon et on a vu Vierzon. T’as voulu voir Vesoul et on a vu Vesoul… » On a voulu Macron, et on a eu Macron.