Education
La jeune fille a menacé l’adulte avec son couteau pour tenter de récupérer son téléphone.

Tous les parents, ou presque, ont rejeté cette lubie écolo-dingo.

Les menus des cantines seront ainsi végétariens et les parents devront, au jour le jour, demander que leurs enfants mangent du poisson ou de la viande.

Au moment où élèves et professeurs s’apprêtent à regagner le chemin de l’école, Boulevard Voltaire donne la parole à la présidente de l’association Créer son

L’important, c’est de pouvoir dire, jeudi prochain, que la rentrée s’est bien passée et qu’il y avait un professeur devant chaque classe. Dans ce domaine aussi, le macronisme, c’est l’illusion.

Ce n’est pas l’armée qu’il faut aller chercher dès que ce pays a un pet de travers ou un ongle incarné, mais les valeurs qu’elle seule a conservées.

« Trop d’enfants [porteurs de handicap] ne bénéficient pas d’un parcours scolaire adapté et ne voient pas leurs besoins pris en compte du fait de l’impréparation du système éducatif », souligne un rapport de Claire Hédon, la « Défenseure des droits ».

Une mesure démagogique qui masque l’impuissance d’un gouvernement à mettre en œuvre une véritable politique de recrutement.

Alors que le vivier de candidats potentiels à l’enseignement s’épuise, « le concours de recrutement des professeurs devient de moins en moins sélectif », constate un enseignant francilien.

Le ministre de l’Éducation nationale Pap Ndiaye, spécialiste des minorités, entendra-t-il les appels de détresse de ces familles qui ne représentent que 0,4 % des enfants scolarisables ?

Mai 68 avait vu les universités s’enflammer pour mettre fin à la non-mixité des établissements. À peine soixante ans plus tard, les voilà qui s’écharpent dans l’autre sens.

Après tout, cette volonté de contrôler l’utilisation de l’argent des contribuables semble plutôt naturelle.

À bien y réfléchir, les exemples de la Chine et de la France ne sont pas si différents.

Si, en sixième, les préoccupations se sont longtemps cantonnées à des données plutôt pragmatiques comme l’heure de la récré ou la quantité de frites qu’on pourrait négocier à la cantine, voici que vient une génération autrement plus évoluée qui n’a pas fini de nous en mettre plein la vue.

On voit comment Sciences Po Toulouse rivalise avec l’IEP de Grenoble qui, l’an dernier, a défrayé la chronique.

C’est donc avec émoi qu’on apprend qu’un enfant qui apprend péniblement à distinguer les couleurs et les formes bénéficie, en revanche, d’une imparable assurance en ce qui concerne son genre.

Cette erreur, s’ajoutant aux fuites qui ont eu lieu pour certaines épreuves et ont contraint de recourir aux sujets de secours, jette encore un peu plus le discrédit sur un baccalauréat, qui n’en avait pas besoin.

Certes, l’Éducation nationale a toujours été gangrenée par l’idéologie, mais peut-elle, vu son manque d’attractivité, se permettre de continuer à organiser son naufrage ?

Si l’enseignement catholique veut continuer à toucher les subsides de l’État, il n’aura plus le choix et devra rentrer définitivement dans les fourches Caudines des exigences de l’État, notamment idéologiques.

Selon ces enseignants, la seule religion visée est l’islam. Apparemment, pas un mot sur les tefillins, les rosaires, les robes de moine, les crânes rasés des moines de Shaolin. On se pince en effet pour y croire.

Les résultats du bac 2022 sont tombés ce mardi, dévoilant une nouvelle fois des scores mirobolants avec 86 % d’admis avant les rattrapages. Et pourtant…

Le sujet de 2022 ne demande plus, quant à lui, la résolution que d’une, voire deux équations, contre quatre en 1987 !
La vie et la jeunesse reviennent. Dès la rentrée de septembre, une quinzaine d’élèves en blouses grises empliront de leurs cris et de leurs jeux la cour de récréation aujourd’hui silencieuse.

Les parents, « fidèles mais pas dupes », comme dirait feu l’académicien Michel Mohrt, les féliciteront, offriront même peut-être un petit cadeau en guise de récompense, mais n’en penseront pas moins

Pap Ndiaye a trouvé la cause de tous les maux de la société éducative et le sens profond de son action : il doit combattre avant tout le Rassemblement national, parti dans la République mais pas républicain.

Lorsqu’on visionne ces prestations, difficile de ne pas jeter un regard nostalgique vers nos bacheliers, qui ont brillé par leur talent à demeurer résolument hermétiques à tout ce qui s’éloignerait un tant soi peu de leur langage argotique.

On y apprend que la devise est « Français sans peur, chrétien sans reproche ». Joli, non ? Mediapart déteste.

Les professeurs signalent très peu ces tenues. 82 % des signalements ont été faits par des élèves, 7 % par des parents d’élèves et seulement 6 % par le personnel enseignant.
La jeune fille a menacé l’adulte avec son couteau pour tenter de récupérer son téléphone.

Tous les parents, ou presque, ont rejeté cette lubie écolo-dingo.

Les menus des cantines seront ainsi végétariens et les parents devront, au jour le jour, demander que leurs enfants mangent du poisson ou de la viande.

Au moment où élèves et professeurs s’apprêtent à regagner le chemin de l’école, Boulevard Voltaire donne la parole à la présidente de l’association Créer son

L’important, c’est de pouvoir dire, jeudi prochain, que la rentrée s’est bien passée et qu’il y avait un professeur devant chaque classe. Dans ce domaine aussi, le macronisme, c’est l’illusion.

Ce n’est pas l’armée qu’il faut aller chercher dès que ce pays a un pet de travers ou un ongle incarné, mais les valeurs qu’elle seule a conservées.

« Trop d’enfants [porteurs de handicap] ne bénéficient pas d’un parcours scolaire adapté et ne voient pas leurs besoins pris en compte du fait de l’impréparation du système éducatif », souligne un rapport de Claire Hédon, la « Défenseure des droits ».

Une mesure démagogique qui masque l’impuissance d’un gouvernement à mettre en œuvre une véritable politique de recrutement.

Alors que le vivier de candidats potentiels à l’enseignement s’épuise, « le concours de recrutement des professeurs devient de moins en moins sélectif », constate un enseignant francilien.

Le ministre de l’Éducation nationale Pap Ndiaye, spécialiste des minorités, entendra-t-il les appels de détresse de ces familles qui ne représentent que 0,4 % des enfants scolarisables ?

Mai 68 avait vu les universités s’enflammer pour mettre fin à la non-mixité des établissements. À peine soixante ans plus tard, les voilà qui s’écharpent dans l’autre sens.

Après tout, cette volonté de contrôler l’utilisation de l’argent des contribuables semble plutôt naturelle.

À bien y réfléchir, les exemples de la Chine et de la France ne sont pas si différents.

Si, en sixième, les préoccupations se sont longtemps cantonnées à des données plutôt pragmatiques comme l’heure de la récré ou la quantité de frites qu’on pourrait négocier à la cantine, voici que vient une génération autrement plus évoluée qui n’a pas fini de nous en mettre plein la vue.

On voit comment Sciences Po Toulouse rivalise avec l’IEP de Grenoble qui, l’an dernier, a défrayé la chronique.

C’est donc avec émoi qu’on apprend qu’un enfant qui apprend péniblement à distinguer les couleurs et les formes bénéficie, en revanche, d’une imparable assurance en ce qui concerne son genre.

Cette erreur, s’ajoutant aux fuites qui ont eu lieu pour certaines épreuves et ont contraint de recourir aux sujets de secours, jette encore un peu plus le discrédit sur un baccalauréat, qui n’en avait pas besoin.

Certes, l’Éducation nationale a toujours été gangrenée par l’idéologie, mais peut-elle, vu son manque d’attractivité, se permettre de continuer à organiser son naufrage ?

Si l’enseignement catholique veut continuer à toucher les subsides de l’État, il n’aura plus le choix et devra rentrer définitivement dans les fourches Caudines des exigences de l’État, notamment idéologiques.

Selon ces enseignants, la seule religion visée est l’islam. Apparemment, pas un mot sur les tefillins, les rosaires, les robes de moine, les crânes rasés des moines de Shaolin. On se pince en effet pour y croire.

Les résultats du bac 2022 sont tombés ce mardi, dévoilant une nouvelle fois des scores mirobolants avec 86 % d’admis avant les rattrapages. Et pourtant…

Le sujet de 2022 ne demande plus, quant à lui, la résolution que d’une, voire deux équations, contre quatre en 1987 !
La vie et la jeunesse reviennent. Dès la rentrée de septembre, une quinzaine d’élèves en blouses grises empliront de leurs cris et de leurs jeux la cour de récréation aujourd’hui silencieuse.

Les parents, « fidèles mais pas dupes », comme dirait feu l’académicien Michel Mohrt, les féliciteront, offriront même peut-être un petit cadeau en guise de récompense, mais n’en penseront pas moins

Pap Ndiaye a trouvé la cause de tous les maux de la société éducative et le sens profond de son action : il doit combattre avant tout le Rassemblement national, parti dans la République mais pas républicain.

Lorsqu’on visionne ces prestations, difficile de ne pas jeter un regard nostalgique vers nos bacheliers, qui ont brillé par leur talent à demeurer résolument hermétiques à tout ce qui s’éloignerait un tant soi peu de leur langage argotique.

On y apprend que la devise est « Français sans peur, chrétien sans reproche ». Joli, non ? Mediapart déteste.

Les professeurs signalent très peu ces tenues. 82 % des signalements ont été faits par des élèves, 7 % par des parents d’élèves et seulement 6 % par le personnel enseignant.
Pour ne rien rater
Les plus lus du jour
LES PLUS LUS DU JOUR
