Education

Corriger de telles copies pour un professeur doit être une tâche ingrate et désespérante.

Suggérons donc à notre ministre, au cas où il lirait ces lignes, quelques pistes susceptibles d’améliorer la situation.

Privés de mots autant que de liberté intérieure, les insurgés de Twitter et d’Instagram illustrent de manière exemplaire la crise de la culture dans laquelle nous sommes plongés.
J’entends, dans tous les médias, qu’on parle du voile et qu’on règle la question en disant : de toute façon, c’est interdit à l’école. Alors, laissez-moi vous raconter ce qui se passe.

75 % des Français s’inquiètent de la multiplication du port des tenues religieuses à l’école : une angoisse justifiée depuis l’affaire Samuel Paty pour des « incidents » qui en disent long sur l’avancée du communautarisme en France

Ce 22 juin, Emmanuel Macron vient de promulguer, au Journal officiel, sous sa signature, le décret pour l’enseignement de l’arabe dans nos écoles élémentaires.

Ces quotas à minimas sociaux visant à lutter contre les inégalités sociales semblent finalement créer d’autres inégalités.
C’est une nouvelle affaire du voile qui a fait irruption, jeudi dernier, pour l’épreuve anticipée de français. Refus d’enlever le voile islamique pour l’épreuve de

Quand le seul horizon de pèlerinage, pour beaucoup de jeunes, est La Mecque, oui, Sylvie Germain devient un auteur incompréhensible, étranger.

Ce passeport atteste-t-il au moins l’acquisition de savoirs et de méthodes solides ? On peut en douter.

Quelle importance, l’essentiel est que l’école reste ludique pour les élèves, c’est bien l’objectif de nos pédagogistes, épigones de Bourdieu, depuis des dizaines d’années.

Pap Ndiaye est le ministre de l’Éducation nationale : cette fonction devrait lui imposer, dans ses déclarations publiques, à défaut de neutralité, une absence de parti pris.

Si l’État n’est pas capable d’organiser correctement les épreuves pour les quelque 4.000 candidats des écoles indépendantes, alors il faut qu’il les admette à passer le même bac que les autres.

Hélas ! Malgré toutes ces déclarations ébouriffantes, la France continue, année après année, de dégringoler au classement PISA.

Tout a été mis en œuvre pour que l’épreuve soit extrêmement bienveillante.

S’il ne veut pas entrer davantage dans la voie de la soumission, le gouvernement doit réagir vite et fermement.

Accompagné du ministre-symbole de la diversité qu’est désormais Pap Ndiaye, le message est clair. Le message est clair que la priorité, pour Emmanuel Macron, est désormais une certaine France.

Garder un enfant scolarisé dans une école « hors contrat » deviendra-t-il impossible ? C’est la leçon que tire Christine Perrin, cette mère d’une jeune
L’académie de Versailles, la plus grosse académie de France, vient d’organiser un « job dating » pour recruter des professeurs en vue de la prochaine rentrée.

La presse vient de confirmer ce que l’on pressentait. Pap Ndiaye ne scolarise pas ses enfants dans un établissement lambda, mais dans la très prestigieuse École alsacienne.

Jean-Michel Blanquer ne faisait que freiner un mouvement progressiste : il était temps d’accélérer.

En nommant, le 20 mai, Pap Ndiaye ministre de l’Éducation nationale, la Macronie fraîchement réélue poursuit son programme de déconstruction, somme toute nullement dissimulé, de la nation française.
Les enseignants qui ne se résignent pas et luttent à contre-courant, sanctionnant les fautes d’orthographe, faisant apprendre des règles par cœur, avec des exercices répétitifs, sont rappelés à l’ordre par leur hiérarchie.

Avant d’évoquer, la bouche en cœur, les droits de l’enfant à faire ses propres choix, peut-être Blanquer aurait-il pu demander leur avis aux légions de psychologues, pédopsychiatres, sociologues et philosophes qui se sont levés pour dénoncer « ce rapt de l’enfance ».

« La République, par l’école, elle est plus forte », a-t-il dit. « C’est la République qui gagne, finalement, malgré tout. » La France a dî s’absenter, il ne reste que la République…

Cette nomination en dit bien plus long, du coup, sur le chef de l’État, sur sa ligne politique, sa méthode et ses objectifs que sur les ambitions de Pap Ndiaye.

Voyant la pression s’accumuler, l’établissement a rétropédalé et l’image a été retirée le lendemain.

Ce rapport passe, en revanche, sous silence les problèmes essentiels de l’école élémentaire, non pas volontairement, mais pour la bonne raison que la lettre de mission ne demandait pas de les aborder.

Corriger de telles copies pour un professeur doit être une tâche ingrate et désespérante.

Suggérons donc à notre ministre, au cas où il lirait ces lignes, quelques pistes susceptibles d’améliorer la situation.

Privés de mots autant que de liberté intérieure, les insurgés de Twitter et d’Instagram illustrent de manière exemplaire la crise de la culture dans laquelle nous sommes plongés.
J’entends, dans tous les médias, qu’on parle du voile et qu’on règle la question en disant : de toute façon, c’est interdit à l’école. Alors, laissez-moi vous raconter ce qui se passe.

75 % des Français s’inquiètent de la multiplication du port des tenues religieuses à l’école : une angoisse justifiée depuis l’affaire Samuel Paty pour des « incidents » qui en disent long sur l’avancée du communautarisme en France

Ce 22 juin, Emmanuel Macron vient de promulguer, au Journal officiel, sous sa signature, le décret pour l’enseignement de l’arabe dans nos écoles élémentaires.

Ces quotas à minimas sociaux visant à lutter contre les inégalités sociales semblent finalement créer d’autres inégalités.
C’est une nouvelle affaire du voile qui a fait irruption, jeudi dernier, pour l’épreuve anticipée de français. Refus d’enlever le voile islamique pour l’épreuve de

Quand le seul horizon de pèlerinage, pour beaucoup de jeunes, est La Mecque, oui, Sylvie Germain devient un auteur incompréhensible, étranger.

Ce passeport atteste-t-il au moins l’acquisition de savoirs et de méthodes solides ? On peut en douter.

Quelle importance, l’essentiel est que l’école reste ludique pour les élèves, c’est bien l’objectif de nos pédagogistes, épigones de Bourdieu, depuis des dizaines d’années.

Pap Ndiaye est le ministre de l’Éducation nationale : cette fonction devrait lui imposer, dans ses déclarations publiques, à défaut de neutralité, une absence de parti pris.

Si l’État n’est pas capable d’organiser correctement les épreuves pour les quelque 4.000 candidats des écoles indépendantes, alors il faut qu’il les admette à passer le même bac que les autres.

Hélas ! Malgré toutes ces déclarations ébouriffantes, la France continue, année après année, de dégringoler au classement PISA.

Tout a été mis en œuvre pour que l’épreuve soit extrêmement bienveillante.

S’il ne veut pas entrer davantage dans la voie de la soumission, le gouvernement doit réagir vite et fermement.

Accompagné du ministre-symbole de la diversité qu’est désormais Pap Ndiaye, le message est clair. Le message est clair que la priorité, pour Emmanuel Macron, est désormais une certaine France.

Garder un enfant scolarisé dans une école « hors contrat » deviendra-t-il impossible ? C’est la leçon que tire Christine Perrin, cette mère d’une jeune
L’académie de Versailles, la plus grosse académie de France, vient d’organiser un « job dating » pour recruter des professeurs en vue de la prochaine rentrée.

La presse vient de confirmer ce que l’on pressentait. Pap Ndiaye ne scolarise pas ses enfants dans un établissement lambda, mais dans la très prestigieuse École alsacienne.

Jean-Michel Blanquer ne faisait que freiner un mouvement progressiste : il était temps d’accélérer.

En nommant, le 20 mai, Pap Ndiaye ministre de l’Éducation nationale, la Macronie fraîchement réélue poursuit son programme de déconstruction, somme toute nullement dissimulé, de la nation française.
Les enseignants qui ne se résignent pas et luttent à contre-courant, sanctionnant les fautes d’orthographe, faisant apprendre des règles par cœur, avec des exercices répétitifs, sont rappelés à l’ordre par leur hiérarchie.

Avant d’évoquer, la bouche en cœur, les droits de l’enfant à faire ses propres choix, peut-être Blanquer aurait-il pu demander leur avis aux légions de psychologues, pédopsychiatres, sociologues et philosophes qui se sont levés pour dénoncer « ce rapt de l’enfance ».

« La République, par l’école, elle est plus forte », a-t-il dit. « C’est la République qui gagne, finalement, malgré tout. » La France a dî s’absenter, il ne reste que la République…

Cette nomination en dit bien plus long, du coup, sur le chef de l’État, sur sa ligne politique, sa méthode et ses objectifs que sur les ambitions de Pap Ndiaye.

Voyant la pression s’accumuler, l’établissement a rétropédalé et l’image a été retirée le lendemain.

Ce rapport passe, en revanche, sous silence les problèmes essentiels de l’école élémentaire, non pas volontairement, mais pour la bonne raison que la lettre de mission ne demandait pas de les aborder.
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