Education
La presse vient de confirmer ce que l’on pressentait. Pap Ndiaye ne scolarise pas ses enfants dans un établissement lambda, mais dans la très prestigieuse École alsacienne.
Jean-Michel Blanquer ne faisait que freiner un mouvement progressiste : il était temps d’accélérer.
En nommant, le 20 mai, Pap Ndiaye ministre de l’Éducation nationale, la Macronie fraîchement réélue poursuit son programme de déconstruction, somme toute nullement dissimulé, de la nation française.
Les enseignants qui ne se résignent pas et luttent à contre-courant, sanctionnant les fautes d’orthographe, faisant apprendre des règles par cœur, avec des exercices répétitifs, sont rappelés à l’ordre par leur hiérarchie.
Avant d’évoquer, la bouche en cœur, les droits de l’enfant à faire ses propres choix, peut-être Blanquer aurait-il pu demander leur avis aux légions de psychologues, pédopsychiatres, sociologues et philosophes qui se sont levés pour dénoncer « ce rapt de l’enfance ».
« La République, par l’école, elle est plus forte », a-t-il dit. « C’est la République qui gagne, finalement, malgré tout. » La France a dî s’absenter, il ne reste que la République…
Cette nomination en dit bien plus long, du coup, sur le chef de l’État, sur sa ligne politique, sa méthode et ses objectifs que sur les ambitions de Pap Ndiaye.
Voyant la pression s’accumuler, l’établissement a rétropédalé et l’image a été retirée le lendemain.
Ce rapport passe, en revanche, sous silence les problèmes essentiels de l’école élémentaire, non pas volontairement, mais pour la bonne raison que la lettre de mission ne demandait pas de les aborder.
En mathématiques, dont on a beaucoup parlé ces derniers temps à cause de la réforme Blanquer et du niveau des enseignants, seuls 816 candidats sont admissibles, pour 1.035 postes ouverts.
Les petits Ukrainiens vont-ils dépasser les Français à l’école ?
Profs « à cran » : ils n’avaient qu’à pas voter pour le Président sortant sous prétexte de faire barrage à sa concurrente, surtout qu’entre les deux, en matière d’enseignement, il n’y a pas photo : le programme de Marine Le Pen est beaucoup plus « républicain » que ce que l’on connaît du projet macronien.
La fréquentation est libre : aucune sanction pour les retards ou les absences, on assiste seulement à ce qu’on veut.
Ce que la presse n’a pas dit, c’est que les élèves qui manifestaient devant Henri-IV ou Louis-le-Grand sont loin d’être représentatifs de la jeunesse, ni même de leur lycée.
Il est monnaie courante et de bon ton de s’opposer au Rassemblement national, même quand cela est interdit par la loi.
Les neurosciences montrent que la fin de cette pratique induit des modifications du fonctionnement du cerveau et de ses capacités d’apprentissage
La responsabilité du ministère de l’Éducation nationale est entière. Soit cette mention – « autre » – n’a pas été vue par le ministère, ce qui serait une faute professionnelle majeure, soit elle a été laissée volontairement, ce qui est encore plus grave.
Les enseignants et les contribuables apprécieront.
Il faudra « ouvrir des filières où on a besoin. Et savoir en fermer là où on n’a pas de besoins ». Et, bien sûr, « il faudra faire cette réforme avec les professeurs ». La Palice en aurait dit autant !
Heureusement, grâce à une condisciple compatriote installée en France depuis longtemps, nul doute qu’elle sera rapidement au niveau de la classe…
A-t-on déjà entendu parler de la progéniture d’un homme politique de gauche qui aurait été persécutée par un enseignant de droite ? À ma connaissance, jamais.
De tous côtés, des voix s’élèvent, dénonçant un climat instable et des conditions impossibles pour étudier.
L’époque est propice à ce genre d’initiative. Il y aura du monde pour saluer ces courageux professeurs.
À aucun moment il n’évoque le déclin de l’enseignement, la crise du recrutement, le manque d’attractivité de la condition enseignante qui dissuade les meilleurs étudiants de se consacrer à ce métier
Pour l’instant, une grosse campagne de communication est mise en place pour attirer les entreprises à publier leurs offres de stage, tout en acceptant que les jeunes puissent s’absenter 1 ou 2 semaines pour leur camp d’été.
Les individus responsables du collage d’affiches ne sont, à ce jour, pas identifiés. Klaus Kinzler, lui, est toujours interdit d’enseignement, sous le coup d’une suspension hiérarchique pour « propos diffamatoires ».
On sait qu’Emmanuel Macron est derrière cette réforme.
Sciences Po Bordeaux a énergiquement refusé une conférence de Jordan Bardella mais pas celle du candidat trotskiste Anasse Kazib (qui considère que le NPA est « un peu trop à droite »).
La presse vient de confirmer ce que l’on pressentait. Pap Ndiaye ne scolarise pas ses enfants dans un établissement lambda, mais dans la très prestigieuse École alsacienne.
Jean-Michel Blanquer ne faisait que freiner un mouvement progressiste : il était temps d’accélérer.
En nommant, le 20 mai, Pap Ndiaye ministre de l’Éducation nationale, la Macronie fraîchement réélue poursuit son programme de déconstruction, somme toute nullement dissimulé, de la nation française.
Les enseignants qui ne se résignent pas et luttent à contre-courant, sanctionnant les fautes d’orthographe, faisant apprendre des règles par cœur, avec des exercices répétitifs, sont rappelés à l’ordre par leur hiérarchie.
Avant d’évoquer, la bouche en cœur, les droits de l’enfant à faire ses propres choix, peut-être Blanquer aurait-il pu demander leur avis aux légions de psychologues, pédopsychiatres, sociologues et philosophes qui se sont levés pour dénoncer « ce rapt de l’enfance ».
« La République, par l’école, elle est plus forte », a-t-il dit. « C’est la République qui gagne, finalement, malgré tout. » La France a dî s’absenter, il ne reste que la République…
Cette nomination en dit bien plus long, du coup, sur le chef de l’État, sur sa ligne politique, sa méthode et ses objectifs que sur les ambitions de Pap Ndiaye.
Voyant la pression s’accumuler, l’établissement a rétropédalé et l’image a été retirée le lendemain.
Ce rapport passe, en revanche, sous silence les problèmes essentiels de l’école élémentaire, non pas volontairement, mais pour la bonne raison que la lettre de mission ne demandait pas de les aborder.
En mathématiques, dont on a beaucoup parlé ces derniers temps à cause de la réforme Blanquer et du niveau des enseignants, seuls 816 candidats sont admissibles, pour 1.035 postes ouverts.
Les petits Ukrainiens vont-ils dépasser les Français à l’école ?
Profs « à cran » : ils n’avaient qu’à pas voter pour le Président sortant sous prétexte de faire barrage à sa concurrente, surtout qu’entre les deux, en matière d’enseignement, il n’y a pas photo : le programme de Marine Le Pen est beaucoup plus « républicain » que ce que l’on connaît du projet macronien.
La fréquentation est libre : aucune sanction pour les retards ou les absences, on assiste seulement à ce qu’on veut.
Ce que la presse n’a pas dit, c’est que les élèves qui manifestaient devant Henri-IV ou Louis-le-Grand sont loin d’être représentatifs de la jeunesse, ni même de leur lycée.
Il est monnaie courante et de bon ton de s’opposer au Rassemblement national, même quand cela est interdit par la loi.
Les neurosciences montrent que la fin de cette pratique induit des modifications du fonctionnement du cerveau et de ses capacités d’apprentissage
La responsabilité du ministère de l’Éducation nationale est entière. Soit cette mention – « autre » – n’a pas été vue par le ministère, ce qui serait une faute professionnelle majeure, soit elle a été laissée volontairement, ce qui est encore plus grave.
Les enseignants et les contribuables apprécieront.
Il faudra « ouvrir des filières où on a besoin. Et savoir en fermer là où on n’a pas de besoins ». Et, bien sûr, « il faudra faire cette réforme avec les professeurs ». La Palice en aurait dit autant !
Heureusement, grâce à une condisciple compatriote installée en France depuis longtemps, nul doute qu’elle sera rapidement au niveau de la classe…
A-t-on déjà entendu parler de la progéniture d’un homme politique de gauche qui aurait été persécutée par un enseignant de droite ? À ma connaissance, jamais.
De tous côtés, des voix s’élèvent, dénonçant un climat instable et des conditions impossibles pour étudier.
L’époque est propice à ce genre d’initiative. Il y aura du monde pour saluer ces courageux professeurs.
À aucun moment il n’évoque le déclin de l’enseignement, la crise du recrutement, le manque d’attractivité de la condition enseignante qui dissuade les meilleurs étudiants de se consacrer à ce métier
Pour l’instant, une grosse campagne de communication est mise en place pour attirer les entreprises à publier leurs offres de stage, tout en acceptant que les jeunes puissent s’absenter 1 ou 2 semaines pour leur camp d’été.
Les individus responsables du collage d’affiches ne sont, à ce jour, pas identifiés. Klaus Kinzler, lui, est toujours interdit d’enseignement, sous le coup d’une suspension hiérarchique pour « propos diffamatoires ».
On sait qu’Emmanuel Macron est derrière cette réforme.
Sciences Po Bordeaux a énergiquement refusé une conférence de Jordan Bardella mais pas celle du candidat trotskiste Anasse Kazib (qui considère que le NPA est « un peu trop à droite »).
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