Education
Oui, nos enfants et nos étudiants ont de très bonnes raisons de ne pas embrasser la carrière d’enseignant !
Ce refus de l’effort, caractéristique de notre société, est inculqué dès le plus jeune âge aux enfants par l’Éducation nationale et son nivellement par le bas, puis lors de leurs études.
Les écrans sont des nounous commodes et finalement peu chères, mais aux conséquences délétères sur le cerveau des gamins.
C’est ce que Jean-Claude Michéa appelle, dans L’Enseignement de l’ignorance, « le complexe de Lacenaire » : « la fascination exercée sur les intellectuels bourgeois par la figure du mauvais garçon ».
Celle-ci semble tétanisée. En plus de laisser la situation se dégrader, ne faisant preuve d’aucune forme de fermeté à l’égard des bloqueurs, rien n’est fait pour informer les étudiants.
Dans plusieurs universités, une poignée d’étudiants organisent des blocages en soutien aux grévistes contre la réforme des retraites. Déjà, en décembre, des partiels ont été
C’est dans le sillage de Mai 68 que Bourdieu postula l’idée que, loin de favoriser l’égalité des chances, l’école méritocratique participait à la reproduction des inégalités sociales. C’était faux.
Les syndicats, à leur habitude, prennent en otages les étudiants en martelant qu’ils luttent pour leurs droits.
Actuellement, les enseignants ont aussi à faire face à une autre réforme qui pèche par les mêmes défauts : cette réforme du bac qui avait poussé, en juin, certains enseignants à faire grève le jour des examens.
À ce rythme, dans quelques années, n’entreront dans cette carrière dévalorisée que ceux qui n’auront pas trouvé mieux.
La grève dans l’Éducation nationale est très largement suivie. Pour Gilles Ardinat, le mécontentement des enseignants ne porte pas que sur sur le problème des
Là où passe un pédagogue, la culture ne pousse plus…
Ah, si les promesses d’un ministre étaient paroles d’évangile !
Faire passer aujourd’hui le régime des fonctionnaires pour l’un de ces régimes spéciaux « privilégiés » relève de la malhonnêteté intellectuelle. Pour rester poli.
Qui dit maman dit bébé. Suçant son pouce et agitant ses petites mains potelées. Il ne sait pas ce qu’il fait, le pauvret, ce serait bien injuste de le gronder. S’attaquer à un bébé, c’est d’une grande cruauté.
Reste, évidemment, l’épineuse question de la poule et de l’œuf…
Le 4 décembre, à la veille de la mobilisation nationale contre la réforme des retraites, des étudiants parisiens ont manifesté contre la fermeture préventive de
Jean-Paul Brighelli réagit aux derniers résultats de l’enquête PISA : « Il faut s’intéresser à la transmission réelle des savoirs et imposer les bonnes méthodes.
Toute société assise sur des bases saines doit donner toutes leurs chances aussi bien aux producteurs qu’à l’élite.
Dans ce conflit qui s’annonce long, le gouvernement ne pourra pas s’arc-bouter derrière ces formules magiques qui n’ont rien de rassurant.
Grâce à lui, nos ministres de l’Éducation successifs ne peuvent plus prétendre comme autrefois que nous avons la meilleure école du monde…
Quand on sait la quantité de journées de ceci ou de cela que nous sommes tenus d’organiser, plus nombreuses que les saints du calendrier, on se dit que quelque chose ne tourne pas rond.
L’erreur magistrale du gouvernement est d’avoir voulu imposer une réforme générale, et de faire passer l’ensemble des fonctionnaires pour des privilégiés – ce qu’ils ne sont pas.
Ce mercredi soir, la revue mensuelle étudiante de droite L’Étudiant libre organisait une soirée de présentation dans un bar de Rennes. Ils ont été attaqués
Les médias ont d’ailleurs, dans ce défaitisme, une grande responsabilité…
À la tribune de l’UNESCO, pour la Journée internationale des droits de l’enfant, Emmanuel Macron a annoncé sa volonté de lutter contre l’accès des enfants
Céder au chantage, c’est encourager les ennemis de la liberté d’expression.
Comment avons-nous pu, alors, fabriquer ces enfants déjà vieux dans leur tête ?
Oui, nos enfants et nos étudiants ont de très bonnes raisons de ne pas embrasser la carrière d’enseignant !
Ce refus de l’effort, caractéristique de notre société, est inculqué dès le plus jeune âge aux enfants par l’Éducation nationale et son nivellement par le bas, puis lors de leurs études.
Les écrans sont des nounous commodes et finalement peu chères, mais aux conséquences délétères sur le cerveau des gamins.
C’est ce que Jean-Claude Michéa appelle, dans L’Enseignement de l’ignorance, « le complexe de Lacenaire » : « la fascination exercée sur les intellectuels bourgeois par la figure du mauvais garçon ».
Celle-ci semble tétanisée. En plus de laisser la situation se dégrader, ne faisant preuve d’aucune forme de fermeté à l’égard des bloqueurs, rien n’est fait pour informer les étudiants.
Dans plusieurs universités, une poignée d’étudiants organisent des blocages en soutien aux grévistes contre la réforme des retraites. Déjà, en décembre, des partiels ont été
C’est dans le sillage de Mai 68 que Bourdieu postula l’idée que, loin de favoriser l’égalité des chances, l’école méritocratique participait à la reproduction des inégalités sociales. C’était faux.
Les syndicats, à leur habitude, prennent en otages les étudiants en martelant qu’ils luttent pour leurs droits.
Actuellement, les enseignants ont aussi à faire face à une autre réforme qui pèche par les mêmes défauts : cette réforme du bac qui avait poussé, en juin, certains enseignants à faire grève le jour des examens.
À ce rythme, dans quelques années, n’entreront dans cette carrière dévalorisée que ceux qui n’auront pas trouvé mieux.
La grève dans l’Éducation nationale est très largement suivie. Pour Gilles Ardinat, le mécontentement des enseignants ne porte pas que sur sur le problème des
Là où passe un pédagogue, la culture ne pousse plus…
Ah, si les promesses d’un ministre étaient paroles d’évangile !
Faire passer aujourd’hui le régime des fonctionnaires pour l’un de ces régimes spéciaux « privilégiés » relève de la malhonnêteté intellectuelle. Pour rester poli.
Qui dit maman dit bébé. Suçant son pouce et agitant ses petites mains potelées. Il ne sait pas ce qu’il fait, le pauvret, ce serait bien injuste de le gronder. S’attaquer à un bébé, c’est d’une grande cruauté.
Reste, évidemment, l’épineuse question de la poule et de l’œuf…
Le 4 décembre, à la veille de la mobilisation nationale contre la réforme des retraites, des étudiants parisiens ont manifesté contre la fermeture préventive de
Jean-Paul Brighelli réagit aux derniers résultats de l’enquête PISA : « Il faut s’intéresser à la transmission réelle des savoirs et imposer les bonnes méthodes.
Toute société assise sur des bases saines doit donner toutes leurs chances aussi bien aux producteurs qu’à l’élite.
Dans ce conflit qui s’annonce long, le gouvernement ne pourra pas s’arc-bouter derrière ces formules magiques qui n’ont rien de rassurant.
Grâce à lui, nos ministres de l’Éducation successifs ne peuvent plus prétendre comme autrefois que nous avons la meilleure école du monde…
Quand on sait la quantité de journées de ceci ou de cela que nous sommes tenus d’organiser, plus nombreuses que les saints du calendrier, on se dit que quelque chose ne tourne pas rond.
L’erreur magistrale du gouvernement est d’avoir voulu imposer une réforme générale, et de faire passer l’ensemble des fonctionnaires pour des privilégiés – ce qu’ils ne sont pas.
Ce mercredi soir, la revue mensuelle étudiante de droite L’Étudiant libre organisait une soirée de présentation dans un bar de Rennes. Ils ont été attaqués
Les médias ont d’ailleurs, dans ce défaitisme, une grande responsabilité…
À la tribune de l’UNESCO, pour la Journée internationale des droits de l’enfant, Emmanuel Macron a annoncé sa volonté de lutter contre l’accès des enfants
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Comment avons-nous pu, alors, fabriquer ces enfants déjà vieux dans leur tête ?
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