Education
Si l’enseignement public veut être concurrentiel, s’il veut élever les élèves et non pas satisfaire aux lubies de démagogues en mal d’égalitarisme et de pédagogues autoproclamés, il doit rompre avec toutes les mauvaises habitudes qu’il a accumulées pendant des décennies.
Ce collège doit ouvrir à la prochaine rentrée scolaire. Bel hommage, que l’on ne peut que saluer.
Durant son développement, l’enfant a besoin de stabilité.
À la stupéfaction générale, la liste « Étudiants Musulmans de France » est arrivée en troisième position aux élections du Conseil d’Administration l’Université d’Orléans.
Une fois de plus on soigne la conséquence d’une cause que l’on chérit : une allophonie galopante et un fossé de plus en plus grand entre les enfants.
Les pays qui réussissent le mieux aux tests PISA sont ceux où l’instruction est obligatoire à partir de 7 ans.
Une nouvelle application, venue du Royaume-Uni, propose aux collégiens de réviser leurs cours en chansons, pour un abonnement mensuel de 4,99 €.

Il semble que les réformes élaborées par le présent ministère aillent, pour une grande part, dans le bon sens.
Cela devrait inciter tout le monde, et en premier lieu les services du ministère et les universités, à soutenir Parcoursup.
Pour mesurer la réalité des fermetures de classes rurales, le gouvernement et les syndicats sont engagés dans une lutte de chiffres.
Cette seconde quinzaine de mars est une période importante pour les professeurs car c’est celle des demandes de mutations internes aux académies.
À nous les longues balades en autobus, à nous les joies du ramassage scolaire, les levers matinaux, les rentrées tardives !
Tout au long de l’histoire, la Res publica a exigé de ses missionnaires de représenter l’aristocratie des meilleurs, par la compétence, l’intégrité morale, et la liberté de l’esprit dans l’accomplissement du devoir. Une dose d’enthousiasme n’est pas de trop.
Au moment où, paraît-il, l’on aurait trouvé le sauveur de notre Éducation nationale en la personne de M. Blanquer, Génération « J’ai le droit » est un livre qu’on se doit de lire pour bien réaliser l’ampleur de la tâche.
Nous sommes tous pareils : si on nous propose un service gratuit, il devrait avoir notre préférence. Sauf si ce service est défaillant…
Le rapport sur la « voie professionnelle scolaire » a été remis au ministre de l’Éducation nationale jeudi 22 février. Plusieurs aspects sont à regretter dans ce rapport.
Apparu des la création de l’Université de Paris au XIIIe siècle, le baccalauréat disparaîtra donc après huit siècles de bons et loyaux services.
Françoise Gatel, sénatrice UDI d’Ille-et-Vilaine, a déposé un projet au Sénat pour encadrer les écoles privées hors contrat. Objectif : lutter contre l’ouverture d’écoles dites « radicalisantes ».
Aujourd’hui ce sont 90 % des communes qui sont revenues à cette semaine de 4 jours, dont certaines avaient été pionnières. Ce mouvement massif est significatif.
Jean-Michel Blanquer a attendu la Saint Valentin 2018 pour présenter son grand projet : la réforme du baccalauréat. Il faut lui reconnaître un courage certain : sa réforme modifie totalement la forme de ce diplôme.
Mis à part des syndicats en extinction d’influence ou des associations de parents ou d’élèves ne représentant qu’eux-mêmes, les Français font bloc autour des propositions du ministre.
Là où il faudrait une pré-professionnalisation par filières qui préparent à l’université ou à la pratique d’un métier, la réforme impose ce qui a déjà tué le collège : le tronc commun.
Il faut savoir que le contrôle continu existe déjà dans le baccalauréat actuel.
Jean-Michel Blanquer a finalement annoncé le nouveau format du baccalauréat et les orientations générales des futurs lycées général et technologique.
Le concours est élitiste, il sélectionne les meilleurs. C’est entendu. Faudrait-il faire une place dans l’élite aux médiocres ?
Il pourrait dissuader ceux qui ont de profondes lacunes en expression écrite, en analyse de textes, en logique ou en culture générale, de s’inscrire. Et cela, c’est insupportable !
Compte tenu du choix de la procédure accélérée, le texte n’ayant pas été voté dans les mêmes termes par les deux Assemblées, une commission mixte paritaire va chercher un accord, faute de quoi le dernier mot reviendra au palais Bourbon.
Quand la laïcité devient folle, ce sont les écoliers qui en subissent les conséquences. L’histoire d’un instituteur du Berry illustre, malheureusement, cette dérive.
Si l’enseignement public veut être concurrentiel, s’il veut élever les élèves et non pas satisfaire aux lubies de démagogues en mal d’égalitarisme et de pédagogues autoproclamés, il doit rompre avec toutes les mauvaises habitudes qu’il a accumulées pendant des décennies.
Ce collège doit ouvrir à la prochaine rentrée scolaire. Bel hommage, que l’on ne peut que saluer.
Durant son développement, l’enfant a besoin de stabilité.
À la stupéfaction générale, la liste « Étudiants Musulmans de France » est arrivée en troisième position aux élections du Conseil d’Administration l’Université d’Orléans.
Une fois de plus on soigne la conséquence d’une cause que l’on chérit : une allophonie galopante et un fossé de plus en plus grand entre les enfants.
Les pays qui réussissent le mieux aux tests PISA sont ceux où l’instruction est obligatoire à partir de 7 ans.
Une nouvelle application, venue du Royaume-Uni, propose aux collégiens de réviser leurs cours en chansons, pour un abonnement mensuel de 4,99 €.

Il semble que les réformes élaborées par le présent ministère aillent, pour une grande part, dans le bon sens.
Cela devrait inciter tout le monde, et en premier lieu les services du ministère et les universités, à soutenir Parcoursup.
Pour mesurer la réalité des fermetures de classes rurales, le gouvernement et les syndicats sont engagés dans une lutte de chiffres.
Cette seconde quinzaine de mars est une période importante pour les professeurs car c’est celle des demandes de mutations internes aux académies.
À nous les longues balades en autobus, à nous les joies du ramassage scolaire, les levers matinaux, les rentrées tardives !
Tout au long de l’histoire, la Res publica a exigé de ses missionnaires de représenter l’aristocratie des meilleurs, par la compétence, l’intégrité morale, et la liberté de l’esprit dans l’accomplissement du devoir. Une dose d’enthousiasme n’est pas de trop.
Au moment où, paraît-il, l’on aurait trouvé le sauveur de notre Éducation nationale en la personne de M. Blanquer, Génération « J’ai le droit » est un livre qu’on se doit de lire pour bien réaliser l’ampleur de la tâche.
Nous sommes tous pareils : si on nous propose un service gratuit, il devrait avoir notre préférence. Sauf si ce service est défaillant…
Le rapport sur la « voie professionnelle scolaire » a été remis au ministre de l’Éducation nationale jeudi 22 février. Plusieurs aspects sont à regretter dans ce rapport.
Apparu des la création de l’Université de Paris au XIIIe siècle, le baccalauréat disparaîtra donc après huit siècles de bons et loyaux services.
Françoise Gatel, sénatrice UDI d’Ille-et-Vilaine, a déposé un projet au Sénat pour encadrer les écoles privées hors contrat. Objectif : lutter contre l’ouverture d’écoles dites « radicalisantes ».
Aujourd’hui ce sont 90 % des communes qui sont revenues à cette semaine de 4 jours, dont certaines avaient été pionnières. Ce mouvement massif est significatif.
Jean-Michel Blanquer a attendu la Saint Valentin 2018 pour présenter son grand projet : la réforme du baccalauréat. Il faut lui reconnaître un courage certain : sa réforme modifie totalement la forme de ce diplôme.
Mis à part des syndicats en extinction d’influence ou des associations de parents ou d’élèves ne représentant qu’eux-mêmes, les Français font bloc autour des propositions du ministre.
Là où il faudrait une pré-professionnalisation par filières qui préparent à l’université ou à la pratique d’un métier, la réforme impose ce qui a déjà tué le collège : le tronc commun.
Il faut savoir que le contrôle continu existe déjà dans le baccalauréat actuel.
Jean-Michel Blanquer a finalement annoncé le nouveau format du baccalauréat et les orientations générales des futurs lycées général et technologique.
Le concours est élitiste, il sélectionne les meilleurs. C’est entendu. Faudrait-il faire une place dans l’élite aux médiocres ?
Il pourrait dissuader ceux qui ont de profondes lacunes en expression écrite, en analyse de textes, en logique ou en culture générale, de s’inscrire. Et cela, c’est insupportable !
Compte tenu du choix de la procédure accélérée, le texte n’ayant pas été voté dans les mêmes termes par les deux Assemblées, une commission mixte paritaire va chercher un accord, faute de quoi le dernier mot reviendra au palais Bourbon.
Quand la laïcité devient folle, ce sont les écoliers qui en subissent les conséquences. L’histoire d’un instituteur du Berry illustre, malheureusement, cette dérive.
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