Education
Apparu des la création de l’Université de Paris au XIIIe siècle, le baccalauréat disparaîtra donc après huit siècles de bons et loyaux services.
Françoise Gatel, sénatrice UDI d’Ille-et-Vilaine, a déposé un projet au Sénat pour encadrer les écoles privées hors contrat. Objectif : lutter contre l’ouverture d’écoles dites « radicalisantes ».
Aujourd’hui ce sont 90 % des communes qui sont revenues à cette semaine de 4 jours, dont certaines avaient été pionnières. Ce mouvement massif est significatif.
Jean-Michel Blanquer a attendu la Saint Valentin 2018 pour présenter son grand projet : la réforme du baccalauréat. Il faut lui reconnaître un courage certain : sa réforme modifie totalement la forme de ce diplôme.
Mis à part des syndicats en extinction d’influence ou des associations de parents ou d’élèves ne représentant qu’eux-mêmes, les Français font bloc autour des propositions du ministre.
Là où il faudrait une pré-professionnalisation par filières qui préparent à l’université ou à la pratique d’un métier, la réforme impose ce qui a déjà tué le collège : le tronc commun.
Il faut savoir que le contrôle continu existe déjà dans le baccalauréat actuel.
Jean-Michel Blanquer a finalement annoncé le nouveau format du baccalauréat et les orientations générales des futurs lycées général et technologique.
Le concours est élitiste, il sélectionne les meilleurs. C’est entendu. Faudrait-il faire une place dans l’élite aux médiocres ?
Il pourrait dissuader ceux qui ont de profondes lacunes en expression écrite, en analyse de textes, en logique ou en culture générale, de s’inscrire. Et cela, c’est insupportable !
Compte tenu du choix de la procédure accélérée, le texte n’ayant pas été voté dans les mêmes termes par les deux Assemblées, une commission mixte paritaire va chercher un accord, faute de quoi le dernier mot reviendra au palais Bourbon.
Quand la laïcité devient folle, ce sont les écoliers qui en subissent les conséquences. L’histoire d’un instituteur du Berry illustre, malheureusement, cette dérive.
La situation actuelle est catastrophique : nous sommes derniers en maths en Europe au classement TIMS qui mesure les performances des écoliers de CM1 et la déroute s’accentue encore au lycée et au collège.
Après la Tunisie, le couple présidentiel s’est envolé pour le Sénégal pour un voyage centré sur les questions d’éducation.
Confites de bons sentiments, qui sont ce qu’est la graisse à un foie d’oie, elles ont trouvé le Graal, qui ressemble pathétiquement à ce genre de mignardise sociologique qu’affectionnent les pédagogues.
La direction de l’établissement semble aux abonnés absents depuis bien longtemps…
Comment restaurer la confiance entre les familles et l’institution scolaire ?
Restons vigilants devant des effets de manche qui pourraient se révéler n’être qu’un arbre conservateur qui cache la forêt progressiste.
On met l’accent sur la forme au détriment du fond.
Récemment nommée à la tête du conseil supérieur des programmes (CSP), Saoud Ayada a jeté un pavé pour le moins politiquement incorrect dans la mare du sacro-saint « vivre-ensemble ».
La France a pris l’habitude de traiter les citoyens de bonne foi comme des malfaiteurs.
Ne peuvent s’en sortir que les privilégiés, ceux dont les parents vont de diverses manières compenser par des sorties, des lectures, des cours particuliers, des manuels échangés sous le manteau entre amis.
Il avait fallu deux mandats d’Obama pour que l’indice boursier Dow Jones monte de 10.000 points. Après treize mois de régime Trump, l’indice a gagné 8.000 points et près de 30 %.
Alors, on fait quoi ? On laisse se construire cette immense tour de Babel ?
Le pouvoir, toujours prompt à s’autocongratuler, prétend que la formule Parcoursup (qui remplace APB) est géniale et qu’elle permettra une répartition harmonieuse des bacheliers.
Jeudi 4 janvier 2018 est paru, au Bulletin officiel, un texte signé du ministre de l’Éducation nationale portant sur la réforme du brevet des collèges.
A partir de cette année, les repas de substitution – c’est-à-dire sans porc – sont supprimés dans les cantines des écoles publiques de Beaucaire (Gard).
Globalement cette réforme apparaît équilibrée.
Apparu des la création de l’Université de Paris au XIIIe siècle, le baccalauréat disparaîtra donc après huit siècles de bons et loyaux services.
Françoise Gatel, sénatrice UDI d’Ille-et-Vilaine, a déposé un projet au Sénat pour encadrer les écoles privées hors contrat. Objectif : lutter contre l’ouverture d’écoles dites « radicalisantes ».
Aujourd’hui ce sont 90 % des communes qui sont revenues à cette semaine de 4 jours, dont certaines avaient été pionnières. Ce mouvement massif est significatif.
Jean-Michel Blanquer a attendu la Saint Valentin 2018 pour présenter son grand projet : la réforme du baccalauréat. Il faut lui reconnaître un courage certain : sa réforme modifie totalement la forme de ce diplôme.
Mis à part des syndicats en extinction d’influence ou des associations de parents ou d’élèves ne représentant qu’eux-mêmes, les Français font bloc autour des propositions du ministre.
Là où il faudrait une pré-professionnalisation par filières qui préparent à l’université ou à la pratique d’un métier, la réforme impose ce qui a déjà tué le collège : le tronc commun.
Il faut savoir que le contrôle continu existe déjà dans le baccalauréat actuel.
Jean-Michel Blanquer a finalement annoncé le nouveau format du baccalauréat et les orientations générales des futurs lycées général et technologique.
Le concours est élitiste, il sélectionne les meilleurs. C’est entendu. Faudrait-il faire une place dans l’élite aux médiocres ?
Il pourrait dissuader ceux qui ont de profondes lacunes en expression écrite, en analyse de textes, en logique ou en culture générale, de s’inscrire. Et cela, c’est insupportable !
Compte tenu du choix de la procédure accélérée, le texte n’ayant pas été voté dans les mêmes termes par les deux Assemblées, une commission mixte paritaire va chercher un accord, faute de quoi le dernier mot reviendra au palais Bourbon.
Quand la laïcité devient folle, ce sont les écoliers qui en subissent les conséquences. L’histoire d’un instituteur du Berry illustre, malheureusement, cette dérive.
La situation actuelle est catastrophique : nous sommes derniers en maths en Europe au classement TIMS qui mesure les performances des écoliers de CM1 et la déroute s’accentue encore au lycée et au collège.
Après la Tunisie, le couple présidentiel s’est envolé pour le Sénégal pour un voyage centré sur les questions d’éducation.
Confites de bons sentiments, qui sont ce qu’est la graisse à un foie d’oie, elles ont trouvé le Graal, qui ressemble pathétiquement à ce genre de mignardise sociologique qu’affectionnent les pédagogues.
La direction de l’établissement semble aux abonnés absents depuis bien longtemps…
Comment restaurer la confiance entre les familles et l’institution scolaire ?
Restons vigilants devant des effets de manche qui pourraient se révéler n’être qu’un arbre conservateur qui cache la forêt progressiste.
On met l’accent sur la forme au détriment du fond.
Récemment nommée à la tête du conseil supérieur des programmes (CSP), Saoud Ayada a jeté un pavé pour le moins politiquement incorrect dans la mare du sacro-saint « vivre-ensemble ».
La France a pris l’habitude de traiter les citoyens de bonne foi comme des malfaiteurs.
Ne peuvent s’en sortir que les privilégiés, ceux dont les parents vont de diverses manières compenser par des sorties, des lectures, des cours particuliers, des manuels échangés sous le manteau entre amis.
Il avait fallu deux mandats d’Obama pour que l’indice boursier Dow Jones monte de 10.000 points. Après treize mois de régime Trump, l’indice a gagné 8.000 points et près de 30 %.
Alors, on fait quoi ? On laisse se construire cette immense tour de Babel ?
Le pouvoir, toujours prompt à s’autocongratuler, prétend que la formule Parcoursup (qui remplace APB) est géniale et qu’elle permettra une répartition harmonieuse des bacheliers.
Jeudi 4 janvier 2018 est paru, au Bulletin officiel, un texte signé du ministre de l’Éducation nationale portant sur la réforme du brevet des collèges.
A partir de cette année, les repas de substitution – c’est-à-dire sans porc – sont supprimés dans les cantines des écoles publiques de Beaucaire (Gard).
Globalement cette réforme apparaît équilibrée.
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